Underworld: Blood wars (Blu-ray 3D)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
21/06/2017
Réalisateur
Format
Blu-ray 3D
Boitier
Amaray
Producteurs
Tom Rosenberg, Gary Lucchesi, David Kern, Len Wiseman et Richard S. Wright
Scénaristes
Cory Goodman
Compositeur
Michael Wandmacher
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
91
Support
Critique de Emmanuel Galais
Dans ce nouvel opus de la franchise de blockbusters, « Underworld: Blood Wars » suit la chasseuse de lycans Selene face aux agressions brutales des clans lycans et vampires qui l’ont trahie. Avec ses seuls alliés, David  et son père Thomas, elle doit mettre fin à la guerre sempiternelle entre les deux clans, même si cela implique pour elle de faire le sacrifice ultime.

Bon, voilà typiquement le genre de licence dont on aimerait bien se passer, mais qui semblent au contraire s’éterniser à l’infini ! Et même lorsque l’on annonce l’ultime aventure comme cela fut le cas pour ce cinquième épisode des aventures de Selene, et bien les producteurs en annoncent un autre. Remarquez, le film ne coute cher qu’en effets spéciaux, car en ce qui concerne la mise en scène c’est le minimum syndical et encore ! A mesure que les épisode s’enchainent on s’enfonce dans une mauvaise série B tout juste bon à venir combler un samedi soir sans saveur au fin fond du Montana. Mais comme nous sommes en Europe et que notre cinéma aime réfléchir et aime les divertissements bien ficelés, il est difficile de trouver la moindre qualité à ce film, si ce n’est celle de susciter l’ennui dès les cinq première minutes et d’enfoncer le spectateur dans une ébauche de mise en scène surfaite et d’effets spéciaux censés donner un semblant d’intérêt.

En fait le problème vient déjà d’un scénario qui ne sait plus trop par où prendre le problème pour rendre son aventure palpitante et renouveler la licence en même temps (bonne chance pour le prochain !). Du coup, il enfonce des portes ouvertes, cherche l’effet de surprise sans jamais le trouver et tisse une histoire bancale et sans aucun intérêt fondamental. La guerre des Lycans et des vampires n’en finit plus et nous on en finit plus de les voir se faire les mêmes prises, de voir les mêmes plans de coupes ou encore les mêmes effets spéciaux donner les sempiternels mêmes résultats. Même la couleur si particulière à la licence ne nous fait même plus vibrer. Ajoutez à cela un 3D de foire et vous aurez obtenu un résultat aussi médiocre qu’insipide.

Et la réalisatrice Allemande Anna Foester, formée sur les films de Roland Emmerich (ceci explique cela !!!) ne parvient même pas à y mettre sa patte. On y trouve tout ce, qui se fait de plus commun actuellement : Des plans aux ralentis, d’autres en accélérés et encore des prises impossibles à réaliser et des effets qui donnent l’impression d’une certaine inventivité, sans toutefois l’être le moins du monde. On aimerait bien en dire du bien mais, il n’’y a rien à garder même pas la distribution qui s’est pourtant illustrée dans d’autre licences dont « Game Of Thrones ».

Côté distribution, donc, Kate Beckinsale (Love & Friendship) continue de faire le job, sans grande conviction il faut bien le dire, tant tout y est mal fagoté. L’actrice continue de composer un personnage sans relief, et pour ainsi dire sans aucun interet face à des seconds rôles que l’on a déjà vue ailleurs qui n’ont d’intérêt que celui de se remémorer où : Théo James (Divergente), Tobias Menzis (Game of Thrones), Charles Dance (Game of Thrones) et Bradley James (Merlin).

En conclusion, « Underworld : Blood Wars » fait typiquement parti de ces films que l’on voyait à l’époque des vidéos clubs dans le bas des étagères et où on se demandait c’est quoi ce truc ? le résultat est d’un surfait affligeant, le scénario est d’une « débilité » profonde et la mise en scène qui se veut inventive, ne fait que recycler ce qui s’est déjà fait des milliers de fois.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
La réalisation s’est donné les moyens de donner au film une atmosphère propre avec des bleus, des gris et des rouges très prononcés. Les couleurs sont parfaitement mises en valeur et donne au film toute cette précision qui le rendait remarquable au début. Les détails des décors ressortent avec beaucoup de précision et la profondeur de champ due au 3D est acceptable, même si la 3D se limite à des effets de foire. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. L’ensemble est remarquablement soigné avec des brillances et des flous retranscrits avec soin.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 en VO se révèle d’une grande précision et permet au film d’appuyer encore un peu plus son ambiance particulière avec une musique très présente et des effets sonores soignés pour mieux permettre l’immersion du spectateur. L’utilisation des canaux est à la hauteur de l’ambition du réalisateur, procurer des sensations au spectateur. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de Bonus !