The Vampire Diaries Saison 7

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/07/2017
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Julie Plec et Kevin Williamson
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
924
Support
Critique de Emmanuel Galais
Après qu'Elena ait été condamnée au sommeil, ceux qui restent tentent d'aller de l'avant. Damon apprend à vivre seul. Stefan affronte ses premiers amours en se rapprochant de Caroline qui pleure la perte de son amie et de sa mère tandis que Bonnie apprend à contrôler ses nouveaux pouvoirs. Lily, la mère de Damon et Stefan, tente de séparer ses fils. Damon est déterminé à la vaincre, elle et son groupe d'Hérétiques. Préparez-vous pour des émotions épiques et un chagrin éternel dans les 22 épisodes surnaturels de Saison 7.

« The Vampire Diairies » est clairement une série calibrée pour les adolescents et surtout les adolescentes, avec de jeunes éphèbes qui tombent amoureux et cherchent à trouver leur place tout en assumant deux handicaps de taille : Ils sont adolescents et leurs hormones sont à la hauteur de leur âge, mais surtout ce sont des vampires. Avec une esthétique assez soignée, toute propre pour ne pas heurter les familles bien pensantes de l’Amérique d'aujourd’hui. Et un code narratif immuable : Il y a les bons et les méchants, et puis les liens familiaux indestructibles malgré les trahisons et autres événements du quotidien.

Car évidemment, les parents un peu « ronchons » et « réac » que nous sommes, y verront certainement le moyen pour les studios de se faire de l’argent sur des adolescents en pleine « Twilight mania » (La série sort en même temps que la saga de Stéphanie Meyer). Et tout comme « Teen Wolf » sortie deux ans plus tard, la série « Vampire Diaries » va s’intéresser aux adolescents et à leurs problèmes, via des aventures peu probables de Vampires, bien-pensantes et surtout très en phase avec les problèmes que les jeunes peuvent rencontrer, s’intégrer dans une société qui ne leur laisse pas beaucoup de chance s’ils ne s’imposent pas. Et puis il y a l’amour forcément qui vient toujours au moment où il ne faut pas et les événements ne cessent donc de s’enchaîner, encore plus lorsque les intrigues liées aux Vampires viennent mettre le Bazar dans une vie finalement assez bien rangée.

Et pour cette septième saison, les auteurs peinent à garder un souffle à une intrigue qui commence sérieusement à en manquer. Depuis que l’héroïne a tiré sa révérence, les choses ne sont plus les mêmes et les personnages tentent de trouver une nouvelle direction à prendre. Mais voilà, les auteurs reprennent les mêmes recettes et utilisent les mêmes codes narratifs que dans les premières saisons. Du coup, pas de grandes surprises, juste quelques rebondissements et même si le pitch annonce une saison forte en émotion, force est de constater, que le résultat est très loin de ce que l’on pouvait attendre et que la série signe là ses derniers instants, d’autant que la prochaine saison est annoncée comme étant l’ultime.

En ce qui concerne le rythme, on peut peut-être reprocher à la réalisation un montage un peu hystérique qui peut faire perdre le fil parfois, notamment parce que l’ensemble veut ressembler plutôt à un clip de MTV avec ces amis inséparables et ses intrigues irréalisables dans la vie réelle. Mais la mécanique est suffisamment bien huilée pour ne pas se laisser aller à modifier les codes narratifs et rythmiques imposés depuis sept saisons. De ce côté-là, l’ensemble est plutôt réussi, mais, encore une fois n’allons pas crier au chef d’œuvre, nous n’en sommes pas là, la série est ultra calibrée ado.

Côté distribution, Paul Wesley (The Late Bloomer) incarne son personnage avec beaucoup de précision, mêlant à la fois sensualité et détermination, ce qui ne manque pas d’intérêt pour donner à son personnage toute la nuance nécessaire. L’acteur s’amuse à enchaîner les contradictions, en étant à la fois en retenu puis en violence. Il doit surtout faire avec des effets spéciaux qui ne sont pas toujours à la hauteur de l’attente, mais on est à la télévision. A ses côtés on retrouve Ian Somerhalder (Lost) qui, lui, ne fait pas dans le dentelle et voir même en fait des tonnes, en prenant souvent le risque d’être à côté de la plaque.

En conclusion une saison sept qui nous semble marquer le début de la fin pour une série. Une note intermédiaire pour les adeptes de séries MTV, une note plus sévère pour ceux qui attendaient plus de maturité dans cette nouvelle saison.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et l’ensemble bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie en VO d'une piste DTS-HD Master Audio 5.1 efficace et assez précise qui permet une belle immersion dans l’univers de la série. En revanche difficile de se satisfaire d'une piste Dolby Digital 2.0 en VF, qui n'offre pas beaucoup de profondeur à la série.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Côté Bonus on a le droit à un petit making of autour de la manière de tourner une série avec des vampires et particulièrement dans cette septième saison. Rien de bien nouveau mais c’est toujours intéressant de voir tout ce qui a pu évoluer au fil des saisons.

« Bienvenue en Géorgie » Un des lieux de tournage importants de la série : L’état de Géorgie. 

« Le Débat du Comic-con 2015 » Passage obligé d’une série par le comic-con de San Diego.

Puis des Scènes coupées et un bêtisier.