Teen Wolf Saison 6 Part.1

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
USA
Date de sortie
08/09/2017
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jeff Davis
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
420
Support
Critique de Emmanuel Galais
Des nuages porteurs d’orage s’amoncellent tandis que Scott et la meute entament leurs derniers mois au lycée. Les plus beaux jours de leur vie deviennent en effet très sombres lorsqu’une force surnaturelle surgit à Beacon Hills, et qu’ils perdent leur plus proche allié. Scott et ses amis se retrouveront seuls face aux ténèbres envahissantes, et devront se battre pour sauver les habitants de Beacon Hills et empêcher la destruction de tout ce qu’ils aiment.

« Teen Wolf » est clairement une série calibrée pour les adolescents et surtout les adolescentes, avec de jeunes éphèbes qui se promènent, de manière régulière, tout ensemble pectoral en avant pour mieux émoustiller les spectatrices. Avec une esthétique assez soignée, toute propre pour ne pas heurter les familles bien pensantes de l’Amérique d’aujourd’hui. Tout cela suffit-t-il à faire de cette série une réussite ? Il faut bien avouer que oui !

Car évidemment, les parents un peu « ronchons » et « réac » que nous sommes, y verront certainement le moyen pour les studios de se faire de l’argent sur des adolescents en pleine « Twilight mania » (A l’époque de la sortie de la saison de « Teen Wolf » nous en sommes au chapitre 4 de la saga de Stéphanie Meyer). Et tout comme « Vampire Diaries » sortie deux ans plus tôt, la série « Teen Wolf » va s’intéresser aux adolescents et à leurs problèmes, via des aventures peu probables de Loup-Garou, bien-pensantes et surtout très en phase avec les problèmes que les jeunes peuvent rencontrer, s’intégrer dans une société qui ne leur laisse pas beaucoup de chance s’ils ne s’imposent pas. Et puis il y a l’amour forcément qui vient toujours au moment où il ne faut pas et les événements ne cessent donc de s’enchainer, encore plus lorsque les intrigues liées aux Loup-Garou viennent mettre le Bazard dans une vie finalement assez bien rangée.

Et après une cinquième saison plus sombre et plus mature, les auteurs ont décidé de faire évoluer l’univers de la série avec des atmosphères et des intrigues qui commencent à suivre l’évolution de leurs publics et notamment en utilisant des cavaliers diaboliques qui effacent toutes traces de votre existence. Ici les épisodes de cette première partie imposent dès les premières minutes un style qui poursuit la mutation de la série vers des histoires plus adultes qui laissent un peu de côté le jeu des transformations pour aller vers plus de qualité dans le jeu et dans les nuances des acteurs et de leurs personnages. Ici, on interroge clairement le public sur la suite, le temps qui passe et l’oubli. Rarement dans l’exagération (toute proportions gardées !), cette première partie de saison se révèle captivante et laisse encore espérer de grandes choses pour la suite de cette saison qui apporte son lot essentiel pour la suite de la série.

En ce qui concerne le rythme, on peut peut-être reprocher à la réalisation un montage un peu hystérique qui peut faire perdre le fil parfois, notamment parce que l’ensemble veut ressembler plutôt à un clip de MTV avec ces amis inséparables et ses intrigues irréalisables dans la vie réelle. Mais le scénario est suffisamment bien huilé pour ne pas se perdre dans des futilités trop « Disneyiennes » et entraîne donc le spectateur dans une succession d’intrigues secondaires qui viennent donner du corps à l’histoire principale. Et De ce côté-là, l’ensemble est plutôt réussi, et, encore une fois, cette nouvelle impulsion plus horrifique vient donner du corps à la série et lui permet enfin de suivre l’évolution de son public et s’octroyer l’attention d’un public plus adulte.

Côté distribution, Tyler Posey (Coup de Foudre à Manhattan) incarne son personnage avec beaucoup de précision, mêlant à la fois sensualité et détermination, ce qui ne manque pas d’intérêt pour donner à son personnage toute la nuance nécessaire. L’acteur s’amuse à enchaîner les contradictions, en étant à la fois en retenu puis en violence lorsqu’il se transforme en Loup Garou. Il doit surtout faire avec des effets spéciaux qui ne sont pas toujours à la hauteur de l’attente, mais on est à la télévision. Le reste de la distribution s'avère convaincante même si parfois inégale dans son jeu. Elle parvient à combler l'absence de la deuxième star de la série Dylan O’Brien (La Labyrinthe) qui cette fois-ci disparaît et devient le cœur de l'énigme de cette première partie de saison.

En conclusion une sixième saison qui suit les pas de la précédentes avec des intrigues une mise en scène plus en phase avec un public vieillissant. Les personnages secondaires prennent un peu plus de hauteur et les principaux prennent un peu plus de corps dans cette nouvelle saison.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
La réalisation ayant soigné le détail, il aurait été dommageable que l’édition ne soit pas à la hauteur. La lumière est parfaitement mise en valeur, et l’ensemble bénéficie d’un rendu remarquable, avec des couleurs précises et des contrastes bien tenus qui offre une qualité de nuances à la hauteur de l’attente.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste sonore bénéficie en VO comme en VF d'une piste DTS-HD Master Audio 5.1 efficace et assez précise qui permet une belle immersion dans l’univers de la série. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Des making of et un bêtisier.