Ghost in the shell

L'histoire
La Major fait partie d'une unité d'élite luttant contre le crime. Sa particularité est qu'elle est dotée de capacités cybernétiques exceptionnelles. Sa mission avec son équipe de la Section 9, découvrir celui qui pirate et contrôle les esprits humains. 

Critique
Ghost in the shell est l'adaption "Live" de l'anime japonais du même nom de Mamoru Oshii, sorti en 1995. Depuis cette anime est devenu un classique, une oeuvre qui a influencé bon nombre de films et de réalisateurs américains. 
Autant l'anime était encore un sujet intéressant à traiter en son temps, sur le thème du rapport entre l'humain et la machine. Il était également marquant au point de vue technique (dessin, animation). Autant le film de Rupert Sanders est fade.... Le thème abordé n'est plus innovateur, et a été traité depuis de différentes manières et à travers différents films de SF dont Matrix. Cette version de Ghost in the shell n'a plus rien de nouveau à offrir du point de vue de la réflexion. 

Il lui reste le visuel. Mais là encore, tout ce qu'on voit est du déjà-vu. Le réalisateur tombe dans la facilité en reproduisant certaines scènes de l'anime (on peut appeler cela un hommage ou un manque d'inspiration créative). Les effets visuels sont bien rendus mais n'ont rien de bluffants. L'ensemble est convenue, prévisible.
Dans les mains d'un autre réalisateur tel que Spielberg ou James Cameron, le film aurait eu une autre dimension plus riche, mais entre les mains de celui qui a réalisé Blanche neige et le chasseur. Le résultat est d'une fadeur confondante.

Scarlett Johansson croit à son personnage et au film, elle se donne à fond autant dans les scènes d'action que pour les scènes d'émotion. Malheureusement ses partenaires ne se montrent pas très convaincants, avec un méchant qui surjoue. L'acteur incarnant Batou est inexistant, tellement il manque de charisme. Même Kitano est décevant.

Conclusion
A l'inverse de son titre, ce Ghost in the shell de Rupert Sanders est une belle coquille mais sans âme.

L'image est encodée en AVC au format 1.85:1. Tourné entièrement en numérique en 5K mais avec un master de travail en 2K, le transfert sur Blu ray se révèle de toute beauté. L'ensemble est hyper détaillé. Les noirs bien profonds. Seul quelques scènes nocturnes révèlent une compression pas toujours maîtrisée. 

La VO est en Dolby True HD Atmos 7.1, et la VF en Dolby Digital 5.1. La VO montre sa force et son efficacité dès la séquence d'ouverture, avec les coups de feu qui jaillissent de toute part. L'ambiance est riche sources sonores variées, se distinguant bien les uns des autres, avec un bon placement. Les basses s'en donnent à cœur joie. Que du bonheur.