L'Empereur

Catégorie
Cinéma
Titre Original
L'Empereur 2
Genre
Pays
USA
Date de sortie
06/09/2017
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Laurent Baujard, Yves Darondeau et Pierre-Emmanuel Fleurantin
Scénaristes
Luc Jacquet
Compositeur
Cyrille Aufort
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
82
Support
Critique de Emmanuel Galais
À travers le regard et les souvenirs de son aîné, un jeune manchot se prépare à vivre son premier voyage… Répondant par instinct au mystérieux appel qui l’incite à rejoindre l’océan, découvrez les incroyables épreuves qu’il devra à son tour traverser pour accomplir son destin et assurer sa survie et celle de son espèce. Marchez avec lui dans les paysages éphémères de l’Antarctique, ressentez la morsure du vent et du froid qui l’attendent à chaque pas et plongez avec lui dans les fonds marins jusqu’alors inexplorés.

Cela fait 12 ans que Luc Jacquet et ses caméras ont arpentés les grandes étendus glacées de l’antarctique pour filmer des Manchots Empereur, mais aussi pour alerter sur les désastres de l’activité humaine sur la planète. Après « La Marche de l’empereur » et « La Glace et le Ciel », le réalisateur nous propose une troisième immersion dans l’univers glaciale de la banquise et suit directement le premier film pour s’inscrire dans une nouvelle odyssée dans laquelle, un jeune manchot devra défier mille dangers pour pouvoir survivre dans un environnement austère.

Alors on peut évidemment reprocher au réalisateur de vouloir réitérer le succès du premier, peut-être avec moins de panache, parce que tout semble avoir déjà été dit sur les manchots empereur dans le premier volume, mais cette fois-ci nous suivons le destin de ce jeune manchot que l’on imagine aisément le fils des deux protagonistes de « La Marche de l’empereur », qui doit apprendre les pièges de la glace, ceux des prédateurs, la force de l’union, les douleurs de la faim, et surtout le passage de l’enfance à l’âge adulte, celui qui transforme le corps (le duvet laisse place à un magnifique plumage noir et blanc), ou la peur de se jeter à l’eau dans tous les sens du terme. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le réalisateur n’est pas avare d’images spectaculaires qu’elles soient sous-marines, ou sur la banquise, l’ensemble est d’une beauté renversante.

Alors, bien sûr l’histoire est très scénarisée avec des flash- back récurrent pour mieux expliquer ce qui rend la destinée du petit manchot si remarquable et si cruellement difficile, lorsque l’on sait qu’un certain nombre d’entre eux n’arrivera jamais à l’âge adulte. Et même si l’ensemble manque parfois de passion, il ne manque pas de sensibilité et chaque plan apporte son lot de surprise dans la mise en scène improvisée du réalisateur qui voit les animaux devenir plus émouvant que n’importe quel acteur. Et puis il y a la magie de la banquise, le bruit de ces blocs de glace qui fondent puis se percutent comme des œufs en neige avec un bruit de fureur, il y a ces animaux qui défient les éléments pour pouvoir assurer leur place sur cette terre, se nourrir et survivre.
Et pour donner une certaine cohérence à l’ensemble, la voix de Lambert Wilson se fait douce et assurée pour mieux nous amener à partager l’odyssée de ces petits amenés à prendre la place des grands. Jamais dans le superflus, même si le texte nous prépare un peu trop à ce qu’il va se passer ensuite, comme pour nous dire : « Attention il va se passer un truc génial ! ». D’autant que l’effet d’annonce à plutôt tendance à rater son objectif.

En conclusion, « L’Empereur » est une nouvelle réussite du réalisateur animalier Luc Jacquet qui nous prouve e une nouvelle fois à quel point il aime l’antarctique et ses Habitants et à quel point la planète est un trésor qu’il faut absolument préserver s’il on ne veut pas en mourir. Si le discours est imparable, la narration à tendance à rater ses effets.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
On le sait maintenant, mais avec Disney Nature, les réalisateurs animaliers ont trouvé un studio capable d’apporter le meilleur de la technologie pour donner un éclat aux images, aux angles de vues. Ici, on touche encore à l’excellence avec un éclat saisissant dans les matières, dans les textures, à l’image de la scène d’ouverture lorsque le manchot adulte sort de l’eau et qu’il se met en position d’appel de son petit. C’est tout simplement Magnifique.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Même constat côté son, la piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’une grande précision et donne un éclat saisissant au film, particulièrement lorsque le réalisateur décide de laisser parler les éléments ou les animaux. On prend presque peur d’entendre la banquise craquer, on soufre autant que l’animal lorsqu’il doit parcourir la banquise le ventre vide pour rejoindre l’océan et qu’il doit passer par des chemins chaotiques. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que la voix du narrateur ne soit pas trop en retrait.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de Bonus !