Transformers (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
05/12/2017
Réalisateur
Format
Blu-ray Ultra HD
Boitier
Pochette cartonnée
Producteurs
Steven Spielberg, Michael Bay
Scénaristes
Alex Kurtzman, Roberto Orci, John Rogers
Compositeur
Steve Jablonsky
Editeur
Edition
Hors commerce
DureeFilm
143
Support
Critique de Frédéric Beaufrere

Paramount Home Entertainment. propose en cette fin d’année le portage en 4K UHD de ses films Transformers. Ce premier épisode flatte la rétine et nous livre un spectacle haut en couleurs avec une utilisation sans faille du HDR.

Depuis des siècles deux races de robots s’affrontent : les Autobots et les Decepticons. Leur guerre s’étend désormais jusqu’à atteindre notre planète. Tout ce qui sépare les Decepticons du pouvoir ultime est détenu par le jeune Sam Witwicky, un adolescent plutôt moyen à l'école qui traine avec ses potes et aime les voitures et les filles. Ignorant qu'il est la seule chance de survie de l'humanité, Sam et son amie Mikaela se retrouvent mêlés au bras de fer que se livrent Autobots et Decepticons sur terre.

Si la trame est légère et ponctuée d’un humour perceptible, il fait abondance de phases d’actions ponctuées de musique hard rock. On est bien en présence d’une oeuvre de divertissement. Shia Lebeouf et son regard bovin (sans jeu de mot) incarne un Sam tantôt désemparé, tantôt combatif et est entrainé bien malgré lui dans une action qui devient périlleuse. Pour le seconder, l’actrice Megan Fox est l’atout charme du film.

CONCLUSION
Les Transformers et leur incroyable complexité structurelle sont ici détaillés de façon ultime dans l’image, même si le film accuse déjà dix ans d’âge. Les effets visuels restent parmi les meilleurs de l'industrie et cette version UHD de Paramount fait ressortir chaque nuance avec une complexité saisissante, offrant au regard du spectateur un accès direct à tous les détails. Une précision que même le Blu-ray 1080p déjà très bon est loin d’égaler.

Ce transfert UHD est donc de très bonne facture et bénéficie d’un traitement qui va ravir les possesseurs d’installation 4K, sans être toutefois au summum de ce qui peut se faire ou de ce qui se fera très bientôt. Le grain permanent qui inonde l’image n’est pas étranger à ce sentiment.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1

Encodé en HEVC / H.265, le film est proposé dans une version mise à l’échelle 4K depuis un master encore une fois en 2K. La version 2160p est HDR10 et s’affiche en format 2.40:1 à peine différent du 2.39:1 original. L’image est plutôt bonne et bénéficie d’une intensité visuelle tout à fait agréable sans sacrifier à la stabilité. Les plans sont impressionnants, affublés d’un grain cinéma uniforme et permanent et d’une abondance de textures à la colorimétrie bien dosée si l’on tient compte du mélange entre scènes réelles et inserts d’effets spéciaux.

On observe aussi une légère augmentation de la clarté et de la complexité des textures sur les décors. Les visages moites et sales semblent aussi beaucoup plus complexes et l’on peut palper la transpiration, les pores granuleux et autres textures dermiques dont la forme, la profondeur et les détails s’exhibent sans pudeur. L'une des scènes les plus saisissantes est probablement celle où le père de Sam l'emmène acheter sa première voiture. L'Ultra HD révèle ici toute la subtilité des traces d’usure de la peinture, les imperfections de l'intérieur vieillissant du bolide sportif et l’on sent quasiment la poussière et la saleté envahir nos narines.

Pourtant tout n’est pas rose et quelques écueils subsistent dans des scènes qui ne bénéficient pas du même niveau de netteté absolue et dont le traitement révèle des surfaces un peu troubles et pâteuses. Cela dit, la précision globale de l'image et la clarté améliorée par le traitement HDR sont le plus souvent de mise tout au long du film avec des tons à la saturation parfaite. La couleur jaune de Bumblebee crève l’écran tandis que Prime expose sa carcasse rouge et bleue avec éclat. Même les verts naturels, les gris urbains et les uniformes militaires sont sublimés. La photographie chaleureuse typique de Michael Bay est au rendez-vous sans dénaturer les tons chair qui semblent équilibrés.

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Allemand
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Non
Non
Non
Moyenne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Japonais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Non
Non
 
 
 
Arabe
Oui
Non
Non
 
 
 
Cantonais
Oui
Non
Non
 
 
 
Coréen
Oui
Non
Non
 
 
 
Danois
Oui
Non
Non
 
 
 
Finnois
Oui
Non
Non
 
 
 
Grec
Oui
Non
Non
 
 
 
Islandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Mandarin
Oui
Non
Non
 
 
 
Néérlandais
Oui
Non
Non
 
 
 
Norvégien
Oui
Non
Non
 
 
 
Portugais
Oui
Non
Non
 
 
 
Roumain
Oui
Non
Non
 
 
 
Suédois
Oui
Non
Non
 
 
 
Thailandais
Oui
Non
Non
 
 
 

Le Dolby Atmos est réservé aux anglophones tout comme le Dolby True HD 7.1 (48KHz, 24 bits), les autres pistes dont le français étant proposées en Dolby Digital 5.1. A moins d’être anglophone, votre installation Home Cinema dernier cri ne sera donc pas exploitée par ce métrage, double les 3 étoiles sur 5. Nul doute que la bande-son Dolby Atmos, non testée ici, doit révéler une spatialisation en osmose totale avec les scènes et une spatialisation des plus immersives.

La piste audio, en 5.1 est toujours au sommet de son art, la partition de Steve Jablonsky sachant saisir aussi bien les ambiances douces que les phases d’action rugissantes. Au cours des scènes les plus chaotiques du film, qui sont nombreuses, on n’échappe à aucun effet sonore de tir, d'explosion, de débris voltigeant dans la pièce. Une symphonie qui inviterait presque le spectateur à se baisser ou à regarder autour de lui dans le feu de l’action. Le caisson des graves n'est pas timide non plus et les dialogues parfaitement précis achèvent de proposer une bande son intenses et exaltante.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 143 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

L’unique piste de bonus proposée dans la version de test reçue concerne les commentaires du film par le réalisateur Michael Bay. Ce commentaire très instructif sur le tournage j’ai les choix du réalisateur et sous-titrés en allemand, en anglais, en espagnol, en français, en italien, en japonais, en coréen.

Le réalisateur revient sur la genèse du film, ses choix, ses inquiétudes, la façon dont il a abordé le thème, les menaces qu’il a reçues lorsqu’il a signé pour le projet, les difficultés d’intégration des effets numériques à la photographie du film Ou encore son expérience des projections test.

Il nous livre quelques anecdotes amusantes comme par exemple la poursuite de l’acteur principal par des chiens qui ont réellement failli dévorer Shia LaBeouf s’il n’avait pas su courir aussi vite Ou encore concernant les défis techniques qu’il a dû relever. Des confidences intéressantes pendant toute la durée du film.