The Greatest Showman

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
02/06/2018
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Peter Chernin, Jenno Topping et Laurence Mark
Scénaristes
Bill Condon et Jenny Bicks
Compositeur
John Debney, Benj Pasek, Justin Paul et Joseph Trapanese
Critique cinéma
Edition
Standard
DureeFilm
104
Support
Critique de Emmanuel Galais
The Greatest Showman célèbre la naissance du show-business et l’émerveillement que l’on éprouve lorsque les rêves deviennent réalité. Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire.

Le Champion des X-men a raccroché les gants une bonne fois pour toute, et alors qu’il nous avait déjà rappelé, lors de sa prestation dans la version cinéma de la comédie musicale à succès « Les Misérables » réalisée par Tom Hooper en 2013, qu’il avait autre chose que de l’adamantium au bout des doigts, Hugh Jackman nous le prouve avec beaucoup plus de panache et surtout avec un rôle et une musique beaucoup plus en accord avec sa tessiture et avec son charisme. Car, il faut bien le dire, Tom Hooper, connaissait les capacités du bonhomme et son passé dans le music-hall, mais s’était fourvoyé en lui confiant le rôle Jean Valjean dans l’œuvre de Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil. Un rôle destiné à des chanteurs « Basse » à la voix grave et sombre, alors que Jackman serait plutôt entre le ténor et le Baryton.

Cette fois-ci l’acteur trouve une œuvre à la hauteur de son talent d’entertainer : « The Greatest Showman ». Librement inspiré de la vie de P.T. Barnum, reconnue grand créateur du cirque en tant que spectacle grandiose, ce film n’en garde que le personnage principal. N’allez pas y chercher la moindre référence historique, bien au contraire, le choix est assumé d’avoir voulu réaliser un film qui utilise l’aventure extraordinaire de Barnum pour en faire un spectacle haut en couleur, où se mêlerait la musique et la comédie. Et le pari est parfaitement réussit, avec une œuvre qui rappelle les grandes heures de la MGM, avec un spectacle flamboyant qui donne envie de se mettre debout sur les sièges, qui tire la larme au moment où il faut pour ensuite éclater dans un final flamboyant de paillettes et de rythmes. D’ailleurs, le réalisateur a volontairement cherché à brouiller les pistes en écartant, autant que possible, les références historiques, et en faisant de sa reconstitution, un lieu dans un espace-temps improbable pour que le public puisse pénétrer une aventure nouvelle et se lancer dans ce qui se révèle être la plus réjouissante des comédies musicales depuis « Moulin Rouge ». Car si « La La Land » avait retrouvé l’esprit de la comédie musicale, il avançait tout de même dans les lignes balisées de la MGM ou encore de l’inspiration des œuvres à la Demy. 

Ici, pour sa première réalisation, Michael Gracey se voit confier un scénario de Bill Condon (La Belle et la Bête) et Jenny Bicks (Rio 2) dont les carrières sont  déjà faites de lumière et de paillettes. Les scénaristes savent exactement ce qu’ils veulent voir à l’écran. Un personnage visionnaire qui décide de mettre en lumière tout ceux qui vivent dans l’ombre d’une société qui les rejettent pour leurs apparences alors qu’elle est elle-même gangrenée par la pourriture de l’intolérance. Si cela vous parle, c’est normal, bien que l’action semble se situer à la fin du XIXème siècle, le sujet n’a jamais semblé autant d’actualité.  Et c’est là que toute la mise en scène du réalisateur prend son sens, car, ce dernier fait virevolter ses plans, ose expérimenter et mettre en scène, en plan plus ou moins serré, l’ensemble des personnages qui donne ainsi à son action un côté tout autant intime que spectaculaire.

L’ensemble est réjouissant, parce que la distribution elle-même l’est. Bien sûr Hugh Jackman capte l’attention, dès la scène d’ouverture, forcément percutante et captivante qui va ainsi donner le ton du film et qui s’amuse en quelques minutes à bousculer l’ordre du Flash-Back, mais les autres comédiens à l’instar de Zac Efron (Nos Pires Voisins), décidément beaucoup plus convaincant dans ce registre, ou encore Michelle Williams (Tout L’argent du monde) viennent compléter une distribution pétillante et émouvante.

En conclusion, si l’on peut regretter, peut-être quelques ficelles un peu faciles, comme la relation entre Barnum et Jenny Lind, « The Greatest Showman » est la comédie musicale qui vient enfin vous réveiller, vous en mettre plein les yeux, voue émerveiller, vous faire danser, vous donner envie de chanter etc… En gros une comédie musicale pleine de musiques entraînantes et entêtantes, de chorégraphies redoutables. A déguster sans restriction !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Le réalisateur a choisi une lumière très éclatante qui soit en accord avec l’esprit du film, qui oscille de façon régulière entre des scènes aux éclairages plus sombres comme lors des scènes au sein du théâtre de PT Barnum ou ceux des extérieurs ou des scènes musicales. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les éclairages nécessaires, pour donner un éclat particulier y compris dans les scènes plus sombres. Les couleurs sont parfaitement bien dosées. Les ambiances sont superbement retranscrites et le support est totalement à la hauteur. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master 7.1, en VO est une véritable bonne nouvelle car elle se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les scènes musicales sont absolument remarquables de précisions. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux qui parviennent à trouver leur place pour ne pas prendre le dessus.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section bonus joue clairement la carte du contenu en adéquation avec le film :

Du coup l’édition lance les festivités avec la version Karaoké des chansons du film. Autant dire que les fans vont s’en donner à cœur joie.

Evidemment les chansons à revoir, réécouter à outrance sorties du film.

La Famille « The Greatest Showman » est un making of qui revient sur les origines du film, dans lequel on apprend que tout est venu d’une cérémonie des Oscars présentée par hugh Jackman. Ce dernier qui fut tellement emballé par le projet que l’on venait de lui proposer qu’il le portât à bout de bras durant plusieurs années. Chaque comédien gravitant autour de la star y trouve sa place.

Un focus sur la mise en scène du spectacle de PT barnum et tous les composants de séquences aussi spectaculaires que difficiles à mettre en place.

Pour finir une galerie de photos et les commentaires audio du réalisateur Michael Gracey.