De Palma

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
06/06/2018
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Noah Baumbach et Jack Paltrow
Scénaristes
Noah Baumbach et Jack Paltrow
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Emmanuel Galais
Auteur de multiples chefs-d’œuvre, de « Phantom of the Paradise » à « L’Impasse » en passant par les incontournables « Carrie », « Blow out », « Scarface » et « Body double », Brian De palma a marqué de son style inimitable et virtuose plus d’un demi-siècle de cinéma. A la faveur d’une conversation intime truffée d’anecdotes, il revient sur son œuvre prolifique, tout aussi géniale que controversée, pour une leçon de cinéma passionnante.

Pour beaucoup de fans, à travers le monde, Brian de Palma c’est « Carrie », « Scarface » ou encore « Les Incorruptibles » et « Mission Impossible 1 ». Mais Brian De Palma, c’est bien plus que ça, c’est avant tout un manipulateur hors norme, qui a su embarquer les spectateurs dans des œuvres finalement assez similaires et pourtant si variées. Utilisant tout ce qui se trouvait à sa portée, tout en imposant un style inimitable, une écriture fine et précise qui ont fait des œuvres aussi expérimentales que remarquables comme « Blow Out » ou encore « Body Double ».  Et si le réalisateur n’a pas toujours obtenu le succès public ou critique qu’il méritait, il a su toujours conserver un cap et une vision qui le rendent si originale et en même temps si complémentaire de ses amis avec lesquels il a révolutionné le cinéma : George Lucas, Steven Spielberg, Francis Ford Coppola et Martin Sorcese.
 
La filmographie et le parcours de Brian De Palma ressemble à une imposante encyclopédie du cinéma américain des années 70 à nos jours. A travers ses anecdotes toujours surprenantes et sans concessions comme, celle autour de « Blow Out » où son ingénieur du son est à la limite du suicide, ou encore Al Pacino (Le Parrain) disparaissant du tournage de « L’Impasse » après une éprouvante scène, ou encore l’attitude désobligeante de Cliff Robertson (Spider-Man) face à Geneviève Bujold (La Corde Raide) sur le tournage d’« Obsession ». Brian De Palma se livre et s’abandonne parfois à quelques réflexions gratifiante ou assassine, mais toujours accompagnées d’un œil précis et visionnaire de ce qu’est devenu le cinéma de nos jours.
 
Les réalisateurs Noah Baumbach (Broadway Therapy) et Jake Paltrow (Greenberg) laissent le réalisateur passer en revue toute sa filmographie, n’interviennent pas et se laisse prendre au jeu de la captation simple de l’intérêt du public par les confidences d’un monuments du cinéma qui vient parler en toute simplicité, avec beaucoup de lucidité sur un parcours hors normes, par forcément compris par les décisionnaires de l’époque, mais qui sut trouver une place dans le cœur du public et par la suite des critiques. Jamais amère, jamais méchants gratuitement, le réalisateur parle de lui, de son œuvre, des acteurs, de son équipe et des studios avec beaucoup de bienveillance, même si parfois toute la bienveillance du monde ne suffit pas pour masquer l’amertume.

En conclusion, « Brian de Palma » n’est pas à proprement parlé une leçon de cinéma, mais c’est en tout cas un très bel exemple d’humilité et de lucidité dans un monde du cinéma qui en manque parois terriblement, surtout à ce niveau. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée qui met parfaitement en valeur le travail de documentation et permet des transitions pas forcément trop douloureuses entre les interventions du réalisateur et les extraits de films parfois très anciens. Les contrastes sont de très bonnes tenues et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les couleurs quant à elle gardent une véritable identité servant à merveille les besoins de la réalisation.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
 
 
 
L’utilisation d’une piste DTS 5.1 reste forcément une bonne nouvelle puisqu’elle permet réellement de plonger au cœur des confessions du réalisateur et des extraits de films qui les illustrent. La spatialisation offre une très belle répartition, y compris dans les extraits de films, la dynamique est minutieuse et respecte parfaitement l’univers du groupe. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
De nombreux Memorabilia que nous n’avons pas reçu de l’éditeur.