Tomb Raider

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
18/07/2018
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Graham king
Scénaristes
Geneva Robertson-Dworet et Alastair Siddons
Compositeur
Junkie XL
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
118
Support
Critique de Emmanuel Galais
Lara Croft, 21 ans, n'a ni projet, ni ambition : fille d'un explorateur excentrique porté disparu depuis sept ans, cette jeune femme rebelle et indépendante refuse de reprendre l'empire de son père. Convaincue qu'il n'est pas mort, elle met le cap sur la destination où son père a été vu pour la dernière fois : la tombe légendaire d'une île mythique au large du Japon. Mais le voyage se révèle des plus périlleux et il lui faudra affronter d'innombrables ennemis et repousser ses propres limites pour devenir "Tomb Raider"…

Depuis son apparition dans les années 1990, l’héroïne de jeux vidéo Lara Croft fascine et fait les yeux doux au cinéma. D’abord sous les traits d’Angelina Jolie en 2001 et 2003. La licence s’est très rapidement essoufflée par manque d’originalité et d’inventivité, il faut bien le dire. 15 ans plus tard l’héroïne revient, exit Angélina Jolie et bienvenue à Alicia Vikander sous les traits de Lara Croft pour une toute nouvelle aventure réalisée par Road Uthaug (The Wave), et sur un scénario de Geneva Robertson-Dworet, qui signe également celui du très attendu « Captain Marvel » à venir en 2019, et Alastair Siddons (Offensés).

Alors oui, Lara Craft est une icone des jeux vidéos dont l’imagination ne sembla pas avoir de limite, même si, sur les consoles de salon et sur les PC, la licence s’était quelque peu essoufflée avant de connaitre une renaissance fracassante, il y a quelques années. Projet chaotique en production depuis 2009, sous différentes bannières, « Tomb Raider » débarque enfin avec un plan promo, il faut bien le dire, un peu discret. Pourtant le film n’est pas forcément à jeter ! N’allons pas jusqu’à dire qu’il est renversant d’originalité, mais hormis quelques scènes d’action assez originales, autant être clair d’avance, « Tomb Raider » fait du mille fois fait et refait. A commencer par l’intrigue : Une vieille tombe perdue quelque part en Asie dont l’ouverture signerait la fin du monde, un méchant assoiffé de puissance et de gloire et une héroïne souffrant de traumas liés à la disparition de son père lorsqu’elle était enfant.

Et si le scénario remplit le contrat d’une héroïne plus en profondeur que celle incarnée en son temps par Angélina Jolie, il n’arrive pas forcément à trouver l’idée originale qui la sortira de ce que l’on a déjà vu et revu des milliers de fois au cinéma. Entre la bonne série B et le film d’aventure basique, « Tomb Raider » ne parvient jamais à totalement se démarquer des autres. Et la mise en scène du réalisateur de « The Wave » n’arrange rien, car ce dernier semble s’être focalisé sur les moments forts du film, la scène des rapides, ou encore la poursuite à Hong Kong et quelques autres moments de bravoures que les effets spéciaux viennent mettre en valeur notamment pour appuyer les liens avec le jeu vidéo, par exemple dans les positions, que prend l’actrice lorsqu’elle saute, qui ressemblent à des photos du jeu.

Côté distribution, le moins que l’on puisse dire c’est qu’Alicia Vikander assure le job, haut la main. L’actrice se laisse aller à des cascades dont les positions ne sont pas forcément des plus simples. En effet le réalisateur a voulu coller au plus près du jeu vidéo, du moins dans l’esthétique et demande ainsi à son actrice et à ses concepteurs d’effets spéciaux de mettre en valeur les cambrures sensuelles de l’héroïne, qui ont tellement participé à son succès. Côté composition, la jeune femme impose un style mêlant froideur et sensibilité qui colle assez bien à l’image que nous nous étions faits de Lara Croft. Face à elle, les acteurs Dominic West (Money Monster) et Walton Goggins (Ant-Man et la Guêpe) assurent le job en livrant des compositions honnêtes sans être renversantes.

En conclusion, il ne manque pas grand-chose à ce nouveau « Tomb Raider » pour nous embarquer totalement dans sa course effrénée vers le lancement d’une nouvelle licence. Nous nous laissons aisément allé à trépigner dans certaines scènes conçues pour cela. Est-ce que cela suffit à en faire un film solide ? Pas évident, tant la mise en scène sur-stylise certains effets et surtout tant le scénario n’arrive pas à s’émanciper du jeu vidéo dont le personnage est inspiré.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Forcément un film d’aventure comme « Tomb Raider » se doit d’offrir un spectacle tout en couleur et tout en nuances qui oscillent de façon régulière entre des scènes aux éclairages plus sombres comme lors des passages dans la tombe, forcément sombres et nécessitant un contraste suffisamment précis pour ne pas pixeliser ou alors des scènes aux éclairages plus éclatant comme la scène des rapides ou encore dans le marché d’Hong Kong dont les couleurs sont forcément très difficile à mettre en relief. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les éclairages nécessaires, pour donner un éclat particulier y compris dans les scènes plus obscures. Les couleurs sont parfaitement bien dosées. Les ambiances sont superbement retranscrites et le support est totalement à la hauteur. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master 5.1 fais vibrer les basses et parvient à nous plonger au cœur de l’aventure car elle se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les séquences de pur aventure qui sont les piliers de ce film. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux qui parviennent à trouver leur place pour ne pas prendre le dessus des dialogues ni se laisser dépasser.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« Lara Croft : Evolution d’une icône », un making of qui revient sur la genèse du projet mais se révèle vite épuisant par une accumulation de superlatifs, du genre, c’est réalisateur extraordinaire, une actrice de très grand talent etc.. ça n’arrête jamais ! du coup on a envie de mettre sur Mute pour mieux profiter des images de tournage.

« L’entrainement Croft », voilà, ça c’est un documentaire intéressant ! Notamment parce qu’(il permet de mieux comprendre à quel point l’entrainement physique peut être contraignant pour un tel rôle. On touche beaucoup plus l’abnégation dont doit faire preuve une actrice qui veut se lancer dans l’incarnation de ce type de personnage.

« Les Coulisses de Tomb Raider », un documentaire un peu redondant qui revient sur le challenge et les directions choisies par l’équipe pour ce reboot.

« Les Rapides en Détails » un focus sur l’une des scènes les plus compliquées à mettre en scène.