Coffret Trilogie Rambo

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
14/11/2018
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Mario Kazar et Andrew G. Vajna
Scénaristes
Divers
Compositeur
Jerry Goldsmith
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
270
Support
Critique de Emmanuel Galais
Rambo : John Rambo est un héros de la Guerre du Vietnam errant de ville en ville à la recherche de ses anciens compagnons d'armes. Alors qu'il s'apprête à traverser une petite ville pour s'y restaurer, le Shérif Will Teasle l'arrête pour vagabondage. Emprisonné et maltraité par des policiers abusifs, Rambo devient fou furieux et s'enfuit dans les bois après avoir blessé de nombreux agents. Traqué comme une bête, l'ex-soldat est contraint de tuer un policier en légitime défense. Dès lors, la police locale et la garde nationale déploient des moyens considérables pour retrouver le fugitif. Le Colonel Trautman, son mentor, intervient et essaie de dissuader les deux camps de s'entre-tuer pendant que Rambo, acculé et blessé, rentre en guerre contre les autorités.

En 1983, John J Rambo apparait pour la première fois sur les écrans du monde entier. Un petit film produit par le duo star du Moment : Mario Kassar et Andrew G. Vajna, dans lequel un vétéran du Viet-Nam se trouve pris à parti par un Sheriff et toute sa bande dans une petite ville des Etats-Unis. Adaptation d’un roman de David Morell (First Blood), le scénario en partie écrit par Stallone lui-même, met en lumière l’abandon total ressentie par ses vétérans, partis pour protéger l’honneur de son pays et qui reviennent sur une terre qui ne les considère plus et pire les piétine sans aucune espèce de considération. Si le jeu d’acteur de Stallone est très loin d’être remarquable, sa participation au scénario montre une certaine intelligence dans l’écriture, comme il l’avait prouvé avec « Rocky ». Rambo n’est d’ailleurs pas très éloigné de Rocky : Héros en marge de la société qui peine à trouver sa place et ne veut qu’être reconnu pour ce qu’il a donné à son pays. 
La mise en scène de Ted Kotcheff (Retour vers l’enfer) est d’une efficacité redoutable et joue avec tous les effets à sa portée (sans effets numériques, bien sûr) et lance ainsi le style : « Film d’action » qui donnera des stars comme : Schwartzenegger, Van Damme, Willis ou Seagal.

Rambo II : John Rambo purge une peine de prison lorsque le Colonel Trautman lui donne la possibilité de sortir pour une mission délicate : avoir la preuve qu'il reste bel et bien des prisonniers américains au Vietnam. Supposé n'être qu'un observateur, Rambo désobéit aux ordres et tente de sauver un prisonnier. Murdock, le responsable de la mission, décide alors de l'abandonner en territoire ennemi, Rambo, seul, sans armes et face à l'ennemi, prépare sa vengeance et son retour au pays.

Deux ans plus tard changement de réalisateur, c’est George Pan Cosmatos (Cobra) qui prend les rennes d’un tournant dans la carrière de Rambo. Stallone participe toujours au scénario, mais c’est un certain James Cameron (Titanic) qui va donner une autre sensibilité au militaire. Nous ne sommes plus dans le personnage d’anti-héros plongé contre son gré dans une aventure qui le dépasse, mais cette fois-ci les muscles sont mis en avant, le look « Rambo » s’installe et l’histoire perd totalement sa substance d’origine. Plus de message sous-jacent ou si peu (à la fin seulement) mais un film d’action binaire, dans lequel le héros fait tout « peter » et lutte contre une armée entière, « zigouillant » à tour de bras. Réussissant, là ou l’armée américaine avait échoué pendant plusieurs années, « Rambo » entre dans l’histoire et devient maintenant un personnage de machine de guerre sans aucune profondeur, mais créant, pour le coup le véritable style de film d’action à la surenchère d’explosions et de victimes.

La réalisation ne brille pas par une prise de risque évidente mais s’amuse à tout faire exploser et à plonger Stallone dans tous les liquides possibles que peut offrir la jungle Vietnamienne. Stallone confirme ses carences en tant qu’acteur et certaines scènes font même plus rire que pleurer. Notamment cette espèce de bandeau dans les cheveux qui lui pendent comme une stalactite morveuse. La licence commence à sentir le sapin, mais le film fera suffisamment d’entrées pour envisager une suite.

Rambo III : Le Colonel Trautman contacte Rambo dans sa retraite en Thaïlande pour qu'il l'accompagne dans une mission périlleuse en Afghanistan. Mais l'ex-soldat refuse afin de se consacrer aux moines bouddhistes qui l'ont recueilli. Lorsque, quelques jours plus tard, l'agent Griggs lui explique que Trautman a été capturé par le Colonel Zaysen, Rambo décide de sauver son ami. Il s'infiltre dans les lignes ennemies et découvre toute l'horreur du conflit qui oppose les moudjahidin à l'armée soviétique. Déterminé, il s'attaque à toute une armée sans oublier son objectif premier : récupérer Trautman.

Sous la direction de Peter McDonald (Eragon), Rambo s’expatrie en Thaïlande pour y trouver la paix mais s’envole en Afghanistan pour sauver son ami le colonel Trautman et détruire toute une armée de russes très, très, méchants et vicieux. Pour sa première réalisation, Peter McDonald ne brille pas par son originalité et surtout offre la scène la plus ridicule du personnage. Impossible de ne pas éclater de rire à l’apparition de Rambo dans la scène d’ouverture. Une mise en scène digne des meilleures parodies de pub pour un soin de cheveux. La mise en scène est, certes, parfois inspirée, mais la surenchère dans les explosions (deux bombes font exploser tout un camp avec des déflagrations toutes les trente secondes) et dans les victimes vient rapidement à bout de notre patience. 

Sly participe toujours au scénario, mais cette fois-ci, s’enfonce dans du grand n’importe quoi et le héros devient la caricature de lui-même. Le jeu plonge dans du grand n’importe quoi et commence à faire douter le spectateur des qualités éventuelles de l’acteur. Même ses déplacements au cœur de l’action sentent le ridicule et le film devient la première parodie de son propre personnage. 

En conclusion, le coffret trilogie « Rambo » est évidemment à offrir aux fans du militaires et ils sont nombreux. Personnage incontournable de la culture « Action Movie » des années 80. Acteurs star de cette décennie, Stallone s’impose comme une référence dans ce personnage, et même si seul le premier film est suffisamment profond pour être intéressant, la trilogie permet tout de même de rire beaucoup, même si cela n’était pas le but premier.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Les trois films sont de qualités différentes mais également d’ambiances différentes : Rambo I se situe dans le nord des Etats Unis avec une atmosphère grise, pluvieuse et froide, « Rambo II » au Viêt-Nam avec des couleurs vertes et jaunes et « Rambo III » en Afghanistan avec des Oranges et Marrons très présent. La remasterisation offre ainsi une bien belle restauration et permet au film de gagner en brillance et en profondeur avec des contrastes soignés.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les effets sonores. Malgré une bande son vieille de près de trente ans avec des aiguës très présent, les trois films bénéficient d’une belle restauration et gagnent ainsi en volume. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique qui parvient à se faire suffisamment discrète pour être oubliée.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 180 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Des documentaires autour du personnage, ses ustensiles, sa panoplie mais aussi ses évolutions sont à retrouver dans ce coffret. Outre des making of pour chaque film, le plus intéressant reste tout de même le documentaire en trois parties, réparties sur les trois blu-ray, qui revient sur tous les aspects de la trilogie. Passionnant !