Imagine Gimme some Truth

Catégorie
Musique
Genre
Pays
GB
Date de sortie
05/10/2018
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Yoko Ono
Scénaristes
Yoko Ono et John Lennon
Compositeur
John Lennon
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
152
Support
Critique de Emmanuel Galais
« Imagine – Gimme Some Truth » contient 2 films qui ont été minutieusement restaurés image par image d’après les négatifs originaux sous la supervision de Yoko. « Imagine » (70 min) est un collage cinématographique de couleurs et de sons, conçu par John et Yoko en 1971 avec la collaboration de nombreux artistes comme George Harrison, Fred Astaire, Andy Warhol ou Jack Palance. Ce film est considéré comme l'un des premiers « albums vidéo », offrant un traitement visuel différent pour chacune des chansons du disque. « Gimme Some Truth » (60 mn) raconte tout le processus à l’origine des chansons, depuis la création jusqu’à l'enregistrement final, témoignant du talent extraordinaire des artistes pour faire de leur vision une réalité. 

« Imagine » est, à n’en pas douter, l’album le plus emblématique, le plus populaire aussi de la carrière post Beatles du chanteur, assassiné par un fan souffrant de troubles psychotiques en 1980. Dans cet album, Lennon se structure un peu plus et se rend plus abordable que lors de son album précédent sous l’égide de Yoko Ono et de son plastic Ono Band, plus concentré sur l’artistique abstrait que sur les envies du public. Pourtant cet album n’est une soupe populaire, mais bien un ensemble de chansons finement écrites, avec la signature de l’artiste, parfois ironique, parfois tendre et souvent juste dans ses mélodies et dans ses recherches. Avec des noms qui vont relevé la tête dés que nous les entendons : Jack Palance, Fred Astair, Geaogr Harrison,Jack Nicholon, Andy Warhol et Phil Spector. Ce dernier produit l’album avec Lennon et Yoko.

Alors, bien sûr, tout ces noms ne font pas parties des chansons mais viennent les illustrer de leurs apparitions dans un film conceptuel, dans lequel le chanteur et son épouse vont évoluer de manière parfois bucolique, parfois humoristique, ou encore un peu barré dans les dépendances ou dans le parc de la propriété de Tittenhurst Park. A la fois décalé et en même temps raccord avec la couleur de l’album les positions des Lennon dans cette décennie qui voit s’élever des voix pacifistes et anticonformistes, font de ce film, une œuvre surprenante, dans laquelle l’image et la musique se confondent, au point que l’on ne sait plus qui des deux est né pour illustrer l’autre. Une chose est sure, la musique de Lennon fonctionne à merveille et laisse à penser que si les tendions entre Mc Cartney et lui n’avaient pas eu raison des « Beatles », le groupe aurait eu encore beaucoup de choses à dire à travers le talent des deux compositeurs. 

D’ailleurs, le deuxième film qui vient compléter cette édition : « Gimme Some Truth », montre à certains moments, à travers des remarques de Lennon, à quelqu’un qui vient lui demander s’il a encore des contacts avec les Beatles, autre que George Harrison, le chanteur répond ironiquement et se masque derrière un jeu de mot qui vient en quelques secondes illustrer tout le ressentiment que peut avoir l’artiste envers le groupe qui l’a rendu célèbre. En face de cela, il est toujours passionnant de voir un compositeur et songwriter de ce niveau évoluer dans la conception d’un album, avec ses agacements pour des placements de chœurs, une sonorité qui n’est pas bonne, le temps qui passe, les journalistes et leurs questions parfois pénibles et des détails que le commun des mortels ne touche pas mais qui peuvent obséder un artiste de génie tel que Lennon.

Le film, montre tout le processus créatif, mais également l’environnement créatif qui l’entoure, les attentions des uns et des autres pour qu’il ne soit pas court-circuiter par des choses matériels et encore une fois les suggestions de Spector ou de Yoko Ono pour faire évoluer la musique autrement, essayer de comprendre ce que l’artiste veut créer. Rarement, il fut possible de pouvoir assister à la naissance d’un album majeur dans l’histoire de la musique, comme ici avec un Lennon à la fois concentré et parfois léger, qui cherche le meilleur pour l’offrir au public.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Le film a bénéficié d’une très belle restauration image par image, sous le contrôle de Yoko Ono en personne, d’après un Master d’origine, qui lui redonne toute sa clarté. Les errances bucoliques et conceptuelles du couple et de leurs amis ressortent avec une brillance remarquable. Les couleurs sont parfaitement dosées et les contrastes donnent beaucoup plus de profondeur, sans pour autant dénaturer l’ensemble d’origine. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
 
 
 
La bande-son a été remixée et remasterisée en 5.1 surround par Paul Hicks, musicien et réalisateur plusieurs fois récompensé aux Grammy Awards. La musique de Lennon ressort ainsi avec une plus grande clarté et se laisse répartir dans l’ensemble des canaux de l’utilisation pour pouvoir mieux en profiter et ainsi un peu plus pénétrer l’esprit de cette œuvre majeur dont la chanson est à la troisième position du classement par le magasine Rolling Stone des « 500 plus grandes chansons de tous les temps ». 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
En bonus les prises complètes et définitives des chansons : « Jealous Guy », « How » et « Gimme some Truth ».

Ainsi que la session de photoshoot avec David Bailey, le photographe le plus en vogue de l’époque, durant laquelle, John Lennon se livre un peu et partage quelques souvenirs.