La Nonne

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Nun
Genre
Pays
USA
Date de sortie
19/01/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
James Wan et Peter Safran
Scénaristes
Gary Dauberman
Compositeur
Abel Korzeniowski
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
96
Support
Critique de Emmanuel Galais
Quand on apprend le suicide d'une jeune nonne dans une abbaye roumaine, la stupéfaction est totale dans l'Église catholique. Le Vatican missionne aussitôt un prêtre au passé trouble et une novice pour mener l'enquête. Risquant leur vie, les deux ecclésiastiques doivent affronter une force maléfique qui bouscule leur foi et menace de détruire leur âme. Bientôt, l'abbaye est en proie à une lutte sans merci entre les vivants et les damnés…

La licence des Dossiers Warren ne cesse de faire des petits, après la poupée Annabelle, voici donc la Nonne, personnage effrayant croisé dans « Le Cas Enfield ». Bien sûr le film commence par une accroche devenue presque une sorte de gage de qualité pour les producteurs et distributeurs : « Inspiré d’une histoire vraie ». Le réalisateur Corin Hardy qui s’est déjà fait les dents sur une saga horrifique : « Sanctuaire » évolue tout de même dans un milieu qu’il maîtrise et toujours sous la coupe de James Wan devenu maître dans le genre.

Alors, autant le dire tout de suite, le film est à l’image de l’affiche : « Il fiche la trouille ! » surtout si vous allez le voir dans une salle suffisamment bien équipée pour mettre en valeur toutes les trouvailles sonores, qui viennent bien mettre le trouillomètre sous les zéros. Car, de la même façon que pour « Annabelle 2 » c’est l’environnement qui met le plus la pression que les scènes où l’entité se déchaîne. Et, il faut bien, celui-là se révèle particulièrement revêche. A côté la poupée Annabelle pourrais presque passer pour une gentille série horrifique. Car, là tout est fait pour faire hurler dans la salle, la Nonne, l’Abbaye, les craquements de parquets, les lumières qui s’éteignent, et surtout les petits détails qui annoncent l’arrivée probable et prochaine de l’entité, à commencer par les crucifix qui se retournent. De ce côté-là le réalisateur n’a pas manqué d’inspiration pour mettre en image toutes les peurs que peuvent amener un tel décor, que ce soit l’abbaye en elle-même dans laquelle n’importe quelle Nonne deviendrait complètement folle, situé au cœur de la Roumanie, ce qui nous rappelle immédiatement, un autre personnage célèbre de ce petit pays qui semble conserver en lui les plus grandes frayeurs de notre monde : Dracula, qui logeait dans les Carpates. Jamais à cour d’idée, en utilisant tout ce que la caméra peut faire pour donner une impression de mouvement effrayant, le réalisateur l’utilise. Du coup difficile de ne pas sauter sur nos fauteuils.

Après, question scénario, le film ne vient pas faire dans le détail et nous amène sur des plateaux d’argent des raisons de nous plaindre, comme l’utilisation de facilité un peu trop convenues pour totalement nous satisfaire. Comme cette dans le cimetière, où une pelle arrive par magie, ou encore un dénouement qui manque tout de même de panache dans son écriture. Le problème que l’inspiration ne va pas forcément loin, et même si les idées les plus simples sont souvent les plus efficaces, ici, elle a tendance à être trop en décalage avec la mise en scène inventive du réalisateur. On nous pose les bases d’une histoire qui tient en un monologue de 2 minutes et puis à charge pour le réalisateur de nous trouver des idées et de nous faire passer le temps. Ici Gary Dauberman manque de mordant (sans aucun jeu de mots, et un peu comme avec « Annabelle 2 », il livre seulement des bases et nous laisse nous débrouiller avec le reste.

En conclusion, si « La Nonne » est certainement l’un des films d’horreur les plus réussit, visuellement, de ces dix dernières années, il n’en demeure pas moins une déception sur le plan scénaristique, avec une intrigue un peu fainéante et des facilités un peu trop téléphonées pour nous convenir. Allez y tout de même ne serait-ce que pour frissonner devant une mise en scène qui joue beaucoup sur les textures.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« La Nonne » évolue dans un milieu assez sombre presque intemporel où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail de Maxime Alexandre (Echo), Directeur de la Photographie Belge dont le travail était de recréer un univers gothique qui fasse référence aux classiques du genre, tout en donnant à « La Nonne » une texture propre moderne et sale. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « La Nonne », comme dans n’importe quel film d’horreur, le support se révèle d’une efficacité renversante avec une répartition minutieuse particulièrement soignée. La dynamique est à vous en faire vriller la tête tant elle vous fait bondir à chaque attaque démoniaque. Subtile et puissante la piste Dolby Atmos, a le mérite de pouvoir vous plonger au cœur de ce cauchemar magistralement orchestré.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of qui permet de bien suivre dans les détails la construction de ce film d’horreur supervisé par James Wan (Aquaman) mais réalisé par Corin Hardy (Le sanctuaire). On y voit que le réalisateur et le producteur maîtrisent leur sujet et que le choix des acteurs fut primordial.

« Une Planète Macabre » est un documentaire qui revient sur le décor et particulièrement sur les lieux de tournage qui offre au film une atmosphère si particulière.

« La Chronologie de « Conjuring » », permet de situer chaque élément de la saga dans le temps.

Et enfin les scènes coupées.