Simetierre

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Pet Sematary
Genre
Pays
USA
Date de sortie
21/08/2019
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Lorenzo Di Bonaventura, Mark Vahradian et Steven Schneider
Scénaristes
Jeff Buhler
Compositeur
Christopher Young
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
101
Support
Critique de Emmanuel Galais
Le docteur Louis Creed, sa femme Rachel et leurs deux jeunes enfants quittent Boston pour s'installer dans une région rurale du Maine. Près de sa maison, le docteur découvre un mystérieux cimetière caché au fond des bois. Peu après, une tragédie s’abat sur lui. Creed sollicite alors l'aide d'un étrange voisin, Jud Crandall. Sans le savoir, il vient de déclencher une série d’événements tragiques qui vont donner naissance à de redoutables forces maléfiques.

Les adaptations des romans et nouvelles de Stephen King ne sont pas forcément des réussites. Alors lorsque cela est le cas, pourquoi s'en priver ? Parce qu'il faut bien le dire, ce « Simetierre » est une réussite ! D'abord, parce que si le roman de l'auteur de fantastique et d'horreur le plus célèbre de la terre, avait déjà fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 1989, la pauvreté des effets spéciaux et la mise en scène, un peu léthargique et le scénario qui partait dans tous les sens en avait fait une œuvre, certes devenue culte au fil du temps, mais qui penchait beaucoup trop sur les effets de manches que sur un véritable travail de fond. La version de Kevin Kölsch et Denis Widmyer, n’est certes pas parfaite, mais elle se concentre un peu plus sur l'histoire originale pour en faire ressortir toute la tension et toute la puissance que l'on pouvait ressentir chez l'auteur du roman.

Le duo, s'il ne peut éviter les scènes où les effets sonores sont légions, avec une touche de personnages inquiétants (pour ceux qui n'aiment pas les chats, ce n'est pas près de s'arranger !), tient quand même à porter le spectateur dans un scénario où les émotions sont clairement au cœur de l'intrigue. Ici les personnages apparaissent torturés, blessés et meurtris par un drame qui va les toucher de plein fouet. Du coup le film ne devient plus une simple affaire de ce « Simetierre » (La faute est volontaire) pour animaux inquiétant, mais une sorte de lieu ancestral qui cache bien des croyances et des mystères et se nourrit de la détresse de ceux qui en auront besoin. Le scénario est suffisamment malin pour ne pas sombrer dans les facilités d'usage et prend, au contraire le parti de prendre son temps, pour créer de l'empathie, et amener le spectateur à se mettre à la place du docteur, comprendre ses choix et ensuite pouvoir trembler en même temps que lui.

Et trembler, il en est bien question, la mise en scène du duo est efficace et précise. Ils savent exactement comment faire sursauter l'auditoire, soit par des sonorités, soit par des postures ou, bien sûr, par des effets de surprises. Jamais dans le gore facile ou dans la surenchère, le duo va, au contraire chercher dans la simplicité pour mieux rendre percutante sa mise en situation des personnages. Contrairement, à la version de 1989, « Simetierre », ne va pas jouer la répétition mais au contraire rester sur la ligne d'une histoire simple et en même temps complexe puisqu'elle va chercher à utiliser les sentiments humains pour donner chair à son histoire et effrayer les spectateurs en manque de sensation.

En conclusion, le film d'horreur est le genre qui s'est le mieux renouveler ces quinze dernières années. Sous l'impulsion de réalisateurs comme les frères Wan (Insidious) ou de producteurs comme Elie Roth (Hostel) ou Jason Blum (Paranormal Activity), il s'est recentré sur des histoires ou des metteurs en scène capable d'inventivité plus que de débauche d’effets spéciaux en tout genre. Avec le remake de « Simetierre », le duo Kevin Klösch et Denis Widmyer parvient à garder une constance entre logique scénaristique et mise en scène efficace et marquante pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Simetierre » évolue dans un milieu assez sombre presque intemporel où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail de Laurie Rose Directeur de la Photographie qui a travaillé également sur « Stan et Ollie » de Jon S. Baird, était d’utiliser les couleurs assez classiques dans ce type de film, tout en donnant à « Simetierre » une texture propre, tout en hésitant pas à forcer sur le sang ou sur le sale pour mieux imprégner le spectateur. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Simetierre », comme dans n’importe quel film d’horreur, de ce genre avec des revenants physiques, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste Dolby Atmos 5.1 en VO se révèle d’une grande efficacité dans la mise en place des ambiances et cela même si votre ampli n’est pas équipé en Atmos, la répartition se fait alors automatiquement pour s’adapter à votre installation. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Une édition qui ne fait pas forcément dans le contenu, avec tout d’abord une fin alternative, qui a bien fait de le rester.

Puis des scènes coupées ou en version longue.

L’édition propose également trois scènes dont on ne sait pas si elles sont coupées, ou simplement tournées pour le plaisir de la section bonus. Il s’agit de « Terreur Nocturne » dans lesquelles trois personnages importants : Louis, Rachel et Ellie font des cauchemars.

Puis « Après L’Assomoir » est un making of divisé en plusieurs parties.