Rocketman

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
GB
Date de sortie
09/10/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
David Furnish, Matthew Vaughn, Adam Bohling et David Reid
Scénaristes
Lee Hall
Compositeur
Matthew Magerson
Critique cinéma
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
121
Support
Critique de Emmanuel Galais
Rocketman nous raconte la vie hors du commun d’Elton John, depuis ses premiers succès jusqu’à sa consécration internationale. Le film retrace la métamorphose de Reginald Dwight, un jeune pianiste prodige timide, en une superstar mondiale. Il est aujourd’hui connu sous le nom d’Elton John. Son histoire inspirante, sur fond des plus belles chansons de la star, nous fait vivre l’incroyable succès d’un enfant d’une petite ville de province devenu icône de la pop culture mondiale.

Après « Bohemian Rhapsody », Dexter Fletcher, qui ne fut pas crédité au générique du succès mondial de l'année 2018, peux enfin tenir sa revanche avec « RocketMan », un biopic retraçant la vie de Sir Elton John. De la même manière que pour le film sur Freddie Mercury (avec Brian May et Roger Taylor à la production), la star est impliquée dans la production, et a donné son autorisation pour que le réalisateur et son scénariste Lee Hall (Cheval de Guerre), puissent explorer les faces lumineuses et surtout les plus obscures de l'existence de la star planétaire. Du coup forcément, une question se pose, sachant que Dexter Fletcher fut appelé à la rescousse pour finir « Bohemian Rhapsody », est-il réellement à la hauteur d'un biopic sur une star planétaire, et a-t-il suffisamment les capacités de pouvoir mettre en lumière toutes les faces cachées d'un personnage aussi complexe qu’Elton John ? 

Et bien la réponse, est oui et mille fois oui ! Avec « RocketMan », le réalisateur signe une œuvre majeure, délirante, totalement à l'image du personnage, et surtout amène une certaine vision du Biopic, qui aurait certainement pu servir celui du groupe Queen. Car avant tout, Elton John c'est un chanteur exubérant, avec des costumes plus excentriques les uns que les autres, une certaine image de la prestation scénique, et bien évidemment des chansons endiablées ou mélodieuses qui traversèrent les époques et furent sources d'inspirations pour des réalisateurs comme Baz Luhrmann, par exemple, dans son film « Moulin Rouge ». Si les chansons d’Elton John ont une résonance dans nos vies de public, le réalisateur s’amuse à les faire cette fois-ci, devenir le miroir évident de son compositeur et rend ainsi hommage à la collaboration fructueuse et indéfectible d’Elton John et de son auteur Bernie Taupin (Même si, au passage, le chanteur règle ses comptes avec ses parents et son ancien amant John Reid).

Avec son film « Rocket Man », Dexter Fletcher a donc bien compris que se limiter à une narration linéaire de la vie d’Elton John ne suffisait pas. Et comme cela aurait pu être le cas dans « Bohemian », il en fait une sorte de comédie musicale endiablée, dans laquelle les sentiments se transforment en chorégraphies, en chants choraux ou en moments de grâce comme avec « Rocketman » où le public est littéralement cueilli. Avec un sens aigu de la mise en scène, le film à la capacité de passer de la folie à la tendresse, du délire à l'émotion et surtout de pouvoir utiliser chaque plan, chaque note des chansons de la star, et chaque passage important dans cette vie qui fut faite d'alcool, de drogue, de sexe, et particulièrement de recherche inlassable d'amour et de tendresse, pour nous faire découvrir avec beaucoup d’émotion les différentes facettes d’une personnalité complexe.

Et puis surtout, il y a eu en 2018, Rami Malek en Freddie Mercury, en 2019, il y a Taron Edgerton en Elton John. L’acteur est époustouflant, éblouissant, renversant et toute une suite de mots finissant en « ant ». Il compose son personnage avec, certes, un mimétisme remarquable, jusqu’à chanter lui-même, les chansons (ce que ne faisait pas Rami Malek), et pour nous bluffer un peu plus, il impose une composition toute en sensibilité, montrant une facette de lui, que nous n’avions pas encore eut le loisir de découvrir. Si « Kingsman » nous a permis de découvrir cette acteur, « Rocketman » nous délivre toute l’étendue de son talent. Face à lui des comédiens comme Jamie Bell (Billy Elliott) ou Richard Madden (Game Of Thrones) viennent composer des personnages aussi différents que majeurs dans l’existence de l’artiste, Bernie Taupin pour le premier et John Reid, le manager et ex-amant de la star. 

Elton John, a su nous toucher avec ses chansons, avec ses prestations scéniques, toutes plus incroyables les unes que les autres, a vendu des millions d'albums à travers le monde et remplir toute sortes de salles de spectacles, et même si ces 20 dernières années il a su se faire un peu plus discret pour pouvoir profiter pleinement de sa nouvelle vie amoureuse, il fallait un réalisateur et un acteur à la hauteur de toute sa folie contagieuse. Dexter Fletcher parvient avec « RocketMan » à nous faire découvrir une existence complexe, faites de désamour, de sensibilité et de recherche constante d’un idéal. Avec Taron Edgerton, Le compositeur de chansons comme « Your Song », « I'm still standing » ou encore la bande originale du dessin animé « Le Roi Lion » trouve un acteur sensible et talentueux qui lui rend un bien bel hommage tout en sachant trouver la bonne gestuelle et la bonne tonalité pour faire renaître ce parcours hors norme. 
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Film particulièrement soigné, les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité, comme lorsque le réalisateur joue sur plusieurs textures visuelles, à l’instar de la scène où le passé un peu délavé, se mélange avec le personnage coloré d’Elton John. L’ambiance lumineuse et le souci du détail ayant été les maîtres mots de la réalisation le support se devait d’être à la hauteur, des scènes de live particulièrement travaillées. Et il l’est ! Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les effets de premiers plans ou d’arrière-plan.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Atmos en VO, vient servir avec brio ce film qui mélange intelligemment le biopic et la comédie musicale. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux musiques qui se révèlent dominante souvent.  La dynamique de l’ensemble fait trembler les murs et on aime ça, surtout dans la scène particulièrement émouvante de la chanson « Rocketman » ou encore le concert au « Troubadour ». Un véritable plaisir pour les oreilles. Dommage que la VF ne bénéficie que d'une moins piquante piste DTS 5.1.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les bonus son là pour offrir au vidéaste un peu plus de contenu que ne pouvait en contenir le film. Nous pouvons donc profiter du film en version Karaoké

« Vision créative » est un making of dans lequel l’ensemble de l’équipe vient parler de ce biopic et particulièrement, Dexter Fletcher qui nous expose sa vision créative donc de l’univers foisonnant et pittoresque de la star anglaise.

« Les séances en studio d’enregistrement » : Comme nous le savons, Taron Egerton a lui-même chanté les chansons du film. Tout cela commença donc par des sessions d’enregistrement des chansons en studio. L’occasion de voir à quel point ce travail est fastidieux.

« Devenir Elton John : la transformation de Taron » : Prestation tout aussi remarquable que celle de Rami Malek dans celui de Freddie Mercury, la composition de l’acteur qui incarne Elton John, méritait bien un focus complet.

« Plus grand que la vie : décors et costumes » : Tout aussi indissociable du personnage que ses lunettes, les tenues excentriques furent de véritable tenue que la costumière fut chargée de remettre au goût de la narration.

« À fond : mettre en scène les séquences musicales » :  Evidemment, l’un des défis du film fut de mettre en scènes les séquences musicales, pour qu’elles s’intègrent parfaitement au film sans pour autant lui retirer son essence.

Et pour finir :

10 scènes coupées
4 scènes musicales version longue
Le jukebox de Rocketman : écouter directement la musique.