Godzilla : roi des monstres

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Godzilla : King of the Monsters
Genre
Pays
USA
Date de sortie
02/10/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Mary Parent, Alex Garcia, Thomas Tull, Jon Jashni et Brian Rogers
Scénaristes
Michael Dougherty, Zach Shields et Max Borenstein
Compositeur
Bear McCreary
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
132
Support
Critique de Emmanuel Galais
L'agence crypto-zoologique Monarch doit faire face à une vague de monstres titanesques, comme Godzilla, Mothra, Rodan et surtout le redoutable roi Ghidorah à trois têtes. Un combat sans précédent entre ces créatures considérées jusque-là comme chimériques menace d'éclater. Alors qu'elles cherchent toutes à dominer la planète, l'avenir même de l'humanité est en jeu…

Né aux Etats-Unis, sous la direction d’un français (Hé oui, il fallait savoir) , « Godzilla » symbolisa, dans un premier temps, la peur de l’atome, en pleine guerre froide et fut, en 1954, un succès surprise, puisqu’il fut le neuvième film de cette année. Sans pour autant, être connu sous ce nom, le concept de monstres issus des essais nucléaires était né et le succès fut tel que les japonais y virent l’occasion de transformer l’essai en symbolisant un passé douloureux, infligé par ces américains. Et c’est le producteur de la très célèbre Toho, compagnie de production japonaise : Tomoyyuki Tanaka qui va transposer le concept de monstres géants à la culture japonaise et faire naître le premier et le plus emblématique des « Kaïju-eiga » dans le cinéma japonais. Avec plus ou moins de réussite, le titan va connaitre des succès et des déconvenues, mais peut tout de même s’enorgueillir d’être à la tête de pas de moins de 32 films au Japon et 3 aux Etats-Unis. Avec des qualités plus ou moins élevées, les films japonais (les plus nombreux) vont toutefois aller le plus loin dans l’imaginaire du monstre en créant de nouveaux titans qui vont venir s’opposer à lui et faire se déplacer les foules, y compris aux Etats-Unis, permettant ainsi à Tanaka de passer un accord avec le RKO, afin d’avoir l’autorisation d’utiliser son titan emblématique « King Kong ».

Pourtant, à mesure que les films vont se succéder au Japon, et aux Etats-Unis, le monstre va perdre peu à peu de sa profondeur narrative et de cet aspect métaphorique qui le rendait si intéressant, pour se concentrer plutôt sur des combats de titans et « Godzilla » de devenir un protecteur de la planète et de toutes ses espèces. Il est évidemment, inutile de parler de la version de Roland Emmerich qui avait tenté de relancer la licence, mais l’avait vidé de toute sa substance pour en faire un film un peu balourd, qui passa totalement à côté de son sujet. Il faudra attendre 2014 et le génial Gareth Edwards (Rogue One) pour retrouver un « Godzilla » plus métaphorique et d’une logique narrative imparable. Nous pouvions, logiquement, estimer la licence relancée.

Avec « Godzilla, King of the Monsters », Michael Dougherty nous livre un film dans lequel, nous pouvons trouver : De l’héroïsme, de la vilénie, de la destruction (beaucoup !!!), de l’émotion (Mouais !!!), de l’écologie et de la philosophie, des japonais et des américains, et plein d’autres choses, le tout dans une sorte de bouillie assez indigeste, qui donne plus mal à la tête qu’elle ne passionne. Avec une mise en scène soignée, il faut bien le dire qui enchaîne les scènes de destructions et les effets sonores autant que visuels, le film se perd toutefois dans une surenchère (comme le dit si bien Vera Farmiga , dans les bonus) de combats, de monstres et d’effets de mise en scène assez convenus, comme lorsque la jeune héroïne ouvre deux portes dans une course, alors qu’elle ne pourrait en ouvrir qu’une, ou alors le « Monstre zéro » qui se met en haut d’une montagne dans un nuage de fumée, le rendant encore plus impressionnant. Mais voilà, à trop vouloir en faire, nous finissons par obtenir, un grand n’importe quoi qui se suit sans grand intérêt.

Si vous ajoutez à cela, un scénario qui tourne dans la vie, qui se lirait sur une feuille de papier A5, vous comprendrez rapidement les raisons d’un échec inévitable. Car la sanction au Box-Office mondial fut sans appel. Avec ses 386 millions de recettes pour un budget total de 300 millions, inutile de dire que l’avenir de la licence est sérieusement remis en cause par le studio. Le film arriva très loin des plus de 500 millions de son prédécesseur.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Film de monstres oblige l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité pour servir la photographie du film dont le réalisateur a particulièrement soigné les effets notamment lors des combats ou de l’apparition de Mothra, le papillon. L’ambiance lumineuse et le souci des effets spéciaux bénéficie d’une édition Blu-Ray  à la hauteur du travail de l’équipe. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail que ce soit les textures des monstres ou les nuances de couleurs dans l’eau ou sur terre.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos se révèle d’une grande précision. La répartition est suffisante pour pouvoir nous plonger au cœur de l’action. Si le film est très bruyant et peut donner mal à la tête avec ses effets sonores qui fourmillent, l’ensemble est suffisamment bien réparti pour ne pas manquer de qualité. La musique vient lourdement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités, et parvient à venir faire le contre poids des explosion, cris de monstres et autres illustrations sonores.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
La section bonus fait clairement la part belle aux effets spéciaux et aux évolutions de Godzilla lui-même. Dans une des sections nous pourrons avoir une explication de texte pour chacun des monstres, ses capacités de destruction, ses points faibles, etc…

Dans une autre ce sera au contraire, plus proche du making of avec une explication des différents choix opérés pour faire évoluer Godzilla ou pour créer Mothra par exemple. C’est toujours intéressant de voir comment les &équipes travaillent et comment elles font évoluer leurs idées.

Puis des scènes coupées et des commentaires audios de l’équipe.