Yesterday

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
GB
Date de sortie
13/11/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Danny Boyle, Richard Curtis, Tim Bevan, Eric Fellner, Matthew James Wilkinson et Bernard Bellew
Scénaristes
Richard Curtis
Compositeur
Daniel Pemberton
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
117
Support
Critique de Emmanuel Galais
Hier tout le monde connaissait les Beatles, mais aujourd’hui seul Jack se souvient de leurs chansons. Il est sur le point de devenir extrêmement célèbre. Jack Malik est un auteur-compositeur interprète en galère, dont les rêves sont en train de sombrer dans la mer qui borde le petit village où il habite en Angleterre, en dépit des encouragements d’Ellie, sa meilleure amie d’enfance qui n’a jamais cessé de croire en lui. Après un accident avec un bus pendant une étrange panne d’électricité, Jack se réveille dans un monde où il découvre que les Beatles n’ont jamais existé… ce qui va le mettre face à un sérieux cas de conscience.

Danny Boyle grand réalisateur anglais de « Trainspotting » et « Slumdog Millionaire », en autres et Richard Curtis, scénariste et réalisateur de « Love Actually » s’associent pour créer une histoire remarquable dans laquelle, un jeune homme, après un accident de vélo, se réveille dans un monde où les Beatles n’existent plus, et dans lequel, il se retrouve le seul à se rappeler des chansons. Une occasion, pour ce musicien, en manque de reconnaissance, de briller enfin ! Mais tout cela ne va pas sans un cas de conscience évident. Et c’est toute l’intelligence du scénario de Richard Curtis, dont on peut, évidemment, dire que la trame ressemble à celle de « Jean Philippe » de Laurent Tuel (2006) dans lequel un homme se réveille dans un monde ou Johnny Hallyday n’existe pas. Si le film français s’intéressait plutôt à un personnage qui veut absolument retrouver sa star, dans « Yesterday », la part belle est fait à l’impact de la musique des « Fab Four », à travers ce personnage qui va utiliser leurs chansons et connaitre la célébrité et ce qui va avec.

Loin d’une histoire linéaire, le réalisateur et son scénariste tissent une histoire simple, mais efficace et drôle, et comme à son habitude Danny Boyle, signe une mise en scène rigoureuse et inventive, qui ne cesse de faire des allers et retours entre plans assez classique, et d’autre à l’inventivité redoutable comme celle de l’accident, où la tension est palpable avec une légèreté désarmante. Le réalisateur impose son style parfois hystérique, parfois contemplatif, comme lorsque Jack cherche l’inspiration à Liverpool sur la tombe d’Eleanor Rigby. Danny Boyle garde un rythme constant et s’amuse avec ses acteurs comme des marionnettes. Ainsi Himesh Patel (Damned), ne joue pas simplement la comédie, il ne fait pas semblant d’être un musicien, il chante en direct et interprète avec une profondeur remarquable « Yesterday » et la version Très rock de « Help » est à elle seule un petit bijou. Ed Sheeran, qui joue son propre rôle dans le film, n’est plus ce compositeur sympathique que l’on imagine, mais, au contraire, une star égocentrique et un brin prétentieux, qui va jusqu’à transformer « Hey Jude » en « Hey Dude ».

Nous l’aurons donc très vite compris, « Yesterday » est une nouvelle réussite de Danny Boyle, d’abord parce qu’il s’appuie sur un scénario finement écrit par Richard Curtis, qui ne se limite à faire disparaître les Beatles, mais il parvient, à travers le destin de ce musicien, à montrer à quel point la musique des quatre de Liverpool a changé, à jamais la musique pop, pas seulement en Angleterre, mais dans le monde. Drôle, et parfois incisif sur l’industrie musicale, « Yesterday » est certainement le plus bel hommage qu’un réalisateur et son scénariste aient pu faire aux « Beatles ».
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées en extérieures, et plus sombres en intérieur ou lorsque les choses ne vont pas forcément bien, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste Dolby Atmos, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La musique étant le maître mot de l’histoire, la répartition est incroyablement précise et plonge le spectateur au cœur d’un spectacle parfaitement dosé. Le Dolby Atmos offre un véritable feu d’artifice de son et de minutie notamment dans les scènes de concerts, comme lors de la version rock de « Help » ou lors du concert de Wembley.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un début et une fin alternative, sont proposés dans la section Bonus, une fin surprenante qui aurait pu amener à une nouvelle histoire. 

Les enregistrements des chansons par Himesh Patel, dans le studio d’Abbey Road rendu mythique par les Beatles. 

Puis plusieurs sections de making of, la première mettant en lumière la collaboration entre Danny Boyle et Richard Curtis. Deux réalisateurs qui travaillent ensemble l’un à la direction du film l’autre à l’écriture du scénario, pour aboutir à un film réussite et abouti. 

Une deuxième s’intéresse justement à l’acteur principal Himesh Patel et au travail qu’il a du faire pour entrer dans le rôle, à commencer par l’interprétation en direct des chansons.

Puis deux autres sur les deux actrices majeures du film Lily James (Le Cercle Littéraire de Guernesey) qui joue la petite amie inavouée du chanteur et Kate McKinnon (L’Espion qui m’a larguée), la redoutable directrice artistique, réjouissante de cynisme et de froideur.

Bien sûr un dernier focus revient sur le travail d’Ed Sheeran, dont le personnage est central dans l’ascension du héros. Le chanteur est présenté comme quelqu’un d’instinctif qui a su sans problème se mettre dans la peau d’un comédien et se mettre à disposition du réalisateur.

On finit par les scènes coupées, les commentaires audios de l’équipe et un bêtisier.