Le Fox-Terrier Max doit faire face à un grand bouleversement : sa propriétaire Katie s’est mariée et a eu un adorable bébé, Liam. Max est tellement obsédé par la garde du petit, qu’il en développe des troubles obsessionnels du comportement. Lors d’une excursion en famille dans une ferme, Max et le gros Duke vont faire la connaissance de vaches souffrant d’intolérances aux canidés, de renards hostiles et d’une dinde monstrueuse, ce qui ne va pas arranger les tocs de Max. Heureusement il va être conseillé par le vieux Rico. Ce chien de ferme aguerri le pousse à dépasser ses névroses, afin de trouver l’Alpha qui sommeille en lui et laisser le petit Liam respirer. Pendant ce temps, alors que son maître est absent, Giget, la petite Loulou de Poméranie, essaie de sauver le jouet préféré de Max d’un appartement infesté de chats avec l’aide de l’imposante Chloe, devenue complètement accro à l’herbe à chat. Pompon, l’adorable petit lapin complètement cintré, pense qu’il a des super-pouvoirs depuis que sa propriétaire Molly lui a acheté un pyjama de super héros. Mais quand Daisy, une Shih Tzu téméraire, vient l’embarquer pour une mission périlleuse, il lui faudra rassembler tout son courage pour devenir le héros qu’il n’était pour l’instant que dans ses fantasmes. Max, Pompon, Gidget et le reste de nos petits amis trouveront-ils le courage d’affronter leurs plus grandes peurs ?
Avec ses presque 900 Millions de Dollars de recettes pour un budget aux alentours de 75, le dessin animé « Comme des Bêtes » s’était révélé comme la surprise de l’année 2016. Une surprise qui donna des idées à Chris Meledandri, le patron d’Illumination qui pensait détenir une nouvelle recette gagnante après son « Moi, Moche et méchants » et ses « Minions ». Du coup, Chris Renaud reprit du service pour une deuxième aventure, avec cette fois-ci, le directeur de l’animation du premier volume qui se vit promut à la place de second réalisateur. Et donc, de nouveau le duo s’est penché sur une nouvelle histoire qui puisse embarquer le public et obtenir un score équivalent, et pourquoi pas supérieur.
La déception est à la fois financière et artistique ! Car, tout d’abord le public sanctionna un manque évident de rigueur dans l’écriture de l’histoire, peut-être, par peur de voir la sauce retomber. Du coup, le film se présente comme un grand bazar très bruyant et pas forcément passionnant. Monté sous la forme de trois histoires qui finissent par se rejoindre : Celle de Max qui doit faire face à l’arrivée d’un bébé dans la vie de ses maîtres, celle de Giget qui veut protéger le jouet de Max et fait équipe avec Chloé une grosse chatte accro à l’herbe à chat et enfin Pompon qui se prend pour un super-héros et s’associe à Daisy pour une aventure particulièrement périlleuse. Chacune de son côté, les histoires peuvent fonctionner, même si l’on regrette un manque d’originalité et d’imagination dans les gags et dans les structures narratives, qui ne vont du coup jamais très loin. Mais le lien qui les fait s’unir dans la conclusion est bien trop bâclée pour pouvoir réellement nous satisfaire. Les scénaristes semblent avoir eut beaucoup de mal a lier leurs histoires et cela se voit tout de suite dans cette fin maladroite qui laisse dubitatif.
Encore une fois, la force d’un film d’animation repose également sur la qualité de son doublage, si en VO, Louis CK est remplacé, suite à ses déboires sexuels, par Patton Oswald (Happy) en version française c’est toujours Philippe Lachaud et sa bande qui assure le show. Alors même si Willy Rovelli (Comme des Bêtes) peut-être un peu insupportable, notamment parce que les intonations, voulues par son personnage, sont vite épuisantes, le film en français n’a pas à rougir de la VO, même si nous pouvons regretter que la voix de Rico, Harrison Ford en Vo soit remplacée par celle d’Alain Dorval en français (Doubleur Officiel de Sylvester Stallone et Nick Nolte) et non Richard Darbois sa voix française officielle.
En conclusion, « Comme des Bêtes 2 » est une déception sur le plan artistique par un manque évident d’imagination et d’originalité. Même si les trois histoires prises séparément peuvent amuser les plus jeunes, l’ensemble manque de cohérence et de ciment pour les lier. Et même si les résultats à l’international ont permis de sauver les meubles avec un peu moins de 500 Millions de dollars de recettes pour un budget de 80 000 000, nous sommes loin des résultats du premier.