Fast & Furious : Hobbs and Shaw

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Fast & Furious Presents: Hobbs & Shaw
Genre
Pays
USA
Date de sortie
11/12/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Chris Morgan, Dwayne Johnson, Jason Statham et Hiram Garcia
Scénaristes
Chris Morgan et Drew Pearce
Compositeur
Tyler Bates
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
136
Support
Critique de Emmanuel Galais
Depuis que Hobbs, fidèle agent de sécurité au service diplomatique des Etats-Unis, combatif mais droit, et Shaw, un homme sans foi ni loi, ancien membre de l’élite militaire britannique, se sont affrontés en 2015 dans Fast & Furious 7 ; les deux hommes font tout ce qu’ils peuvent pour se nuire l’un à l’autre. Mais lorsque Brixton, un anarchiste génétiquement modifié, met la main sur une arme de destruction massive après avoir battu le meilleur agent du MI6 qui se trouve être la sœur de Shaw. Les deux ennemis de longue date vont devoir alors faire équipe pour faire tomber le seul adversaire capable de les anéantir.

Accident artistique, « Fast & Furious : Hobbs & Shaw » est un film qui fait mal aux neurones. En fait, pour résumer, la pensée qui ressort de ce spin-off de la saga, déjà pas forcément très haute dans l’échelle de la qualité scénaristique, « Fast & Furious », nous pourrions dire que « Hobbs & Shaw » plonge un peu plus la saga dans les bas-fonds du grand n’importe quoi, que ce soit sur le plan scénaristique mais également sur celui de la mise en scène. Car si la saga en elle-même a dérivé vers le film d’espionnage assez bas de gamme, malgré des résultats au box-office en constante progression, y compris celui-ci qui frôla, dans le monde, les 800 Millions de Dollars de recettes (Autant dire qu’au-delà de la consternation, la série n’est pas près de s’arrêter !), le public est toujours enclin à trouver des excuses au film.

Et de consternation, il est question dans ce spin-off, dès les premières images, avec des dialogues et des punchlines qui frôle le primaire. Nous pourrions presque croire que le film a été écrit par des pasteurs ultra conservateurs, tant les confrontations avec entre les deux héros du film frisent le ridicule et l’ultra propre pour ne pas choquer. Alors même s’il y a des gros mots, le surjeu des deux comédiens principaux fait passer la pilule. A part ça ? Rien de neuf sous le soleil, le scénario nous sert une histoire inepte et sans intérêt si ce n’est celui de nous faire croire que l’histoire est originale et pleine de rebondissements. Les deux personnages se détestent au départ, amis vont bien finir par se retrouver.

Le scénario est en fait construit autour d’une mise en scène qui se veut spectaculaire, mais se révèle très rapidement sans intérêt si ce n’est celui de pousser plus loin le curseur de la caricature avec des scènes fort peu crédibles, comme celle ou Dwayne Johnson retient un hélicoptère à la force de ses bras, ou encore lorsque les deux se battent contre le méchants génétiquement modifié, l’utilisation de ralentis, voudrait nous faire croire à une idée de mise en scène, il n’en n’est rien bien au contraire ! Le film accumule les mauvaises idées et rien ne semble destiné à nous être épargné. 

Idriss Elba (Thor) est le plus mauvais méchant que l’on ait pu voir avec des mimiques ridicules. Mais la palme revient quand même au duo Dwayne Johnson (Jumanji Next Level) et Jason Statham (Le Transporteur). Les deux acteurs, en font des caisses, et nous épuisent plus qu’ils ne nous divertissent. Leurs compositions sont surjouées, ils accumulent les grimaces pour nous faire croire qu’ils se détestent, mais à chaque nous avons l’impression qu’ils vont éclater de rire et se taper dans le dos. Sans parler évidemment des scènes d’actions qui ne cherchent même plus à être crédible. Statham nous y avait déjà habitué dans « Le Transporteur », mais là il semble que les acteurs qui sont aussi producteur du film aient cherché à tout prix à mettre leurs capacités physiques en valeur, sans aucune limite, même pas celle de l’ineptie.

En conclusion, « Fast & Furious : Hobbs and Shaw » est un spin-off qui dépasse largement le seuil du ridicule. Que ce soit le jeu des acteurs ou la mise en scène qui accumule les fausses bonnes idées et les scènes hors toute crédibilité. Vraiment si vous pouvez vous en passer, allez voir autre chose, même les autres épisodes de la saga, paraissent des chefs-d ’œuvre ! c’est dire !
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Tout en contraste en permanence, « Fast & Furious : Hobbs and Shaw » est avant tout un film qui joue sur ses ambiances et ses environnements. On passe facilement des extérieurs lumineux à un environnement plus compliqué, comme dans le combat final dans un environnement aux teintes noires et blanches, et forcément l’image profite de la précision du support pour gagner en éclats avec des couleurs parfaitement bien tenues. Les contrastes viennent rajouter de la profondeur à l’ensemble. Les noirs sont très présents pour donner une véritable netteté à l’image.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos 5.1 se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les effets sonores dont l’importance est capitale pour donner à l’ensemble tout son sens. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux qui parviennent à trouver leur place pour ne pas prendre le dessus des dialogues ni se laisser dépasser.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« Hobbs & Shaw : Dwayne and Jason », un focus sur les deux acteurs dans leurs rôles respectifs.

Début alternatif, juste un montage différent.

Scènes coupées, longues ou alternatives

« Évolution d'une scène de combat », le making of d’une scène qui se révèle plus bavard que consistant

« Des scènes d'action réelles », un focus sur les qualités de cascadeurs des acteurs.

« Le méchant », voilà comme son titre l’indique, c’est un focus sur le personnage interprété par Idriss Elba.

« La sœur », voilà comme son titre l’indique, c’est un focus sur le personnage interprété par la belle Vanessa Kirby (Mission Impossible : Fallout »

« L'arbre généalogique de Hobbs », dans le film, la famille de Hobbs joue un rôle important, un focus lui est donc réservé.

« La matriarche », même chose avec Shaw, cette fois-ci.

« De nouveaux amis », un focus sur les nouveaux personnages qui tournent autour des deux héros.

« De l'action dans l'ascenseur » et « L'envers du décor des Cascades », sont deux focus un peu redondants avec les bonus précédents.

Même chose avec « Une affaire de famille : Discussion entrez Dwayne et Jason » et « Une colère aveugle Dwayne et Hobbs : l'amour au premier coup » 

Et pour finir les Commentaires audio.