Annabelle : La Maison du Mal

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Annabelle Comes Home
Genre
Pays
USA
Date de sortie
15/11/2019
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
James Wan et Peter Safran
Scénaristes
Gary Dauberman
Compositeur
Joseph Bishara
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
106
Support
Critique de Emmanuel Galais
Déterminés à mettre Annabelle hors d'état de nuire, les démonologues Ed et Lorraine Warren enferment la poupée démoniaque dans leur "pièce des souvenirs", en prenant soin de la placer derrière une vitre sacrée et de solliciter la bénédiction d'un prêtre. Mais Annabelle réveille les esprits maléfiques qui l'entourent et qui s'intéressent désormais à de nouvelles victimes potentielles : Judy, la fille des Warren âgée de 10 ans, et ses amis. Une nouvelle nuit d'horreur se prépare…

La licence des Dossiers Warren ne cesse de faire des petits, et particulièrement la poupée, un brin effrayante, il faut bien le dire, qui revient pour un troisième film, réalisé par Gary Dauberman, déjà réalisateur de « La Nonne ». Bien sûr le film commence par une accroche devenue presque une sorte de gage de qualité pour les producteurs et distributeurs : « Inspiré d’une histoire vraie ». Le réalisateur évolue tout de même dans un milieu qu’il maîtrise, puisqu’il réalisa également la série « Swamp Thing » et toujours sous la coupe de James Wan devenu maître dans le genre.

Alors, autant le dire tout de suite, le film n’est pas forcément à la hauteur de l’attente, et surtout la licence « Annabelle » commence à montrer ses premiers signes d’essoufflement. Car, à la différence du précédent « Anabelle 2 » ce n’est pas la poupée en elle-même qui fait peur, mais plutôt les créatures diverses et variées qu’elle réveille. Et de ce côté-là nous sommes servis entre un loup-garou, une mariée sanguinolente, un Yakuza, un singe mécanique pas plus rassurant que la poupée, et bien d’autres encore, le film perd, du coup son aspect : « Inspiré de faits réels ». Car, là tout est fait pour faire hurler dans la salle, mais l’accumulation de créatures diverses et variées, vient un peu plomber l’ensemble et certaines scènes sont beaucoup trop amenées pour nous embarquer ou tout du mois pour nous faire peur. De ce côté-là le réalisateur n’a pas manqué d’inspiration pour mettre en image toutes les peurs que peuvent amener un décor, comme la salle des souvenirs des Warren, interdite à toute personne étrangère au service. Jamais à court d’idée, le réalisateur semble comme un enfant à l’on autorise toutes les folies. 

Après, question scénario, le film ne vient pas faire dans le détail et nous amène sur des plateaux d’argent des raisons de nous plaindre, comme l’utilisation de facilités un peu trop convenues pour totalement nous satisfaire. Comme cette Télé qui annonce ce qui va se passer, ou alors les clés pas vraiment cachées, où encore une jeune fille qui ne connait rien des objets récoltés par les Warren dans leur salles secrètes, mais qui sait tout de suite l’utiliser, ou encore un dénouement qui manque tout de même de panache dans son écriture. Le problème c’est que le réalisateur, qui a également signé le scénario, superpose des couches de peurs, mais ne semble pas disposé à les unir, si ce n’est en utilisant la facilité qu’Annabelle serait un véhicule pour les mauvais esprits. On nous pose les bases d’une histoire qui tient en un monologue de 2 minutes et puis à charge pour le réalisateur de nous trouver des idées et de nous faire passer le temps. Ici Gary Dauberman manque de mordant (sans aucun jeu de mots, et un peu comme avec « Anabelle 2 », il livre seulement des bases et nous laisse nous débrouiller avec le reste.

En conclusion, si « Annabelle : La Maison du Mal » surfe sur le succès de la licence « Conjuring » et sur celui particulièrement des deux premiers opus, il n’en demeure pas moins une déception sur le plan scénaristique, avec une intrigue un peu fainéante et des facilités un peu trop téléphonées pour nous convenir. Les premiers signes d’un essoufflement du genre, donc, que l’on avait déjà noté sur « La Nonne » du même réalisateur et sur le très décevant « Malédiction de la dame blanche » de Michael Chaves, toujours le contrôle de James Wan.
Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Annabelle : La Maison du mal » évolue dans un milieu assez sombre presque intemporel où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail de Michael Burgess (La Malédiction de la dame Blanche), Directeur de la Photographie dont le travail était de recréer un univers à la fois effrayant et nostalgique puisque le film se passe dans les années 70avec une texture propre, moderne et sale. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Annabelle : La maison du mal », comme dans n’importe quel film d’horreur, le support se révèle d’une efficacité renversante avec une répartition minutieuse particulièrement soignée. La dynamique est à vous en faire vriller la tête tant elle vous fait bondir à chaque attaque démoniaque. Subtile et puissante la piste Dolby Atmos, a le mérite de pouvoir vous plonger au cœur de ce cauchemar magistralement orchestré.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of qui permet de bien suivre dans les détails la construction de ce film d’horreur supervisé par James Wan (Aquaman) mais réalisé par Gary Dauberman (La Nonne). On y voit que le réalisateur et le producteur communiquent en permanence et s’échangent les idées.

Et enfin les scènes coupées.