Zérozérozéro Saison 1

Catégorie
Série TV
Genre
Pays
FR
Date de sortie
01/04/2020
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Stefano Sollima; Léonardo Fasoli, Mauricio Katz
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
416
Support
Critique de Emmanuel Galais

Une immersion dans les arcanes du marché mondial de la cocaïne, depuis sa naissance, jusqu’à la livraison finale sur les lieux de consommation.

 
Roberto Saviano, l’auteur du très remarqué « Gomorra », adapte lui-même un autre de ses romans : « Zerozerozero ». Ce titre un peu énigmatique fait référence aux différents types de de notations des Farines existant en Italie, y compris la Cocaïne. La notation 000 étant la plus pure. Parti de ce postulat, la série s’est voulu la plus proche de la réalité possible et l’auteur et ses équipes ont, ainsi, dû travailler trois années entières afin de s’informer et de pouvoir livrer une œuvre toujours aussi fine et précise, à l’image de « Gomorra ». Avec un tournage, qui ne fut pas de tout repos, puisqu’il eut lieu au Mexique, en Italie et aux Etats-Unis, sachant que les équipes ont du faire avec différents obstacles de taille, comme une crise politique majeure au Mexique, des lieux de tournages compliqués en Calabre, etc….


Le résultat est pourtant en demi-teinte. Car si le montage en flash-Back (L’intro de l’épisode nous fait suivre une action et la seconde partie remonte le temps pour nous expliquer comment les protagonistes en sont arrivés là !) est intéressant, l’intrigue qui se construit autour de personnages, définis comme les pierres angulaires du trafic, ne parvient jamais à totalement nous les faire apprécier, y compris celui de  Chris Lynwood interprété par Dane DeHaan (Valérian et la Cité des Mille planètes), rongé par une maladie neurodégénérative. Du coup, nous nous laissons embarquer dans cette histoire de trafic international de drogue, dans ses différentes ramifications, au cœur d’un système où la cruauté des uns fait les malheurs des autres, sans trop de convictions. Certains passages sont sans concessions, mais le spectateur ne fait que rester à sa place et ne parvient jamais à se sentir impliqué.


Côté distribution, C’est peut-être du côté de la distribution que les surprises sont les meilleures, à commencer par Andréa Riseborough (Birdman) qui joue continuellement la carte de la nuance entre force charismatique et sensibilité féminine évidente, l’actrice parvient à trouver le ton juste pour pouvoir donner à son personnage toute la subtilité. Dane DeHaan, lui aussi, parvient à porter son personnage dans toute la complexité qui lui était nécessaire et nous prouve, une fois de plus, qu’il n’est jamais aussi bon que dans des rôles plus complexes que celui proposé par Luc Besson dans son dernier soap opéra : « Valérian et la cité des Mille Planète ».


En conclusion, « Zérozérozéro » est une série intelligemment écrite, peut-être un peu trop, sur les dessus du trafic de drogue international. Si la trame est suffisamment complexe pour pouvoir apporter une base solide à l’histoire, la mise en scène malgré des qualité esthétiques évidentes se perd parfois et ne parvient pas à rendre ses personnages suffisamment identifiables par le spectateur pour qu’il se sente concerné. Malgré les qualités de composition des acteurs, le spectateur ne parvient jamais à rentrer totalement dans leur logique et reste constamment à l’extérieur.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Très rurales en Italie, et plus sombres aux Mexique par exemple ou lorsque les choses ne vont pas forcément bien, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Espagnol
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Italien
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique de l’ensemble fait trembler les murs et on aime ça, surtout lors des scènes de guérillas internes Un véritable plaisir pour les oreilles. Le film en VO, garde toutes les langues des différents pays concernés par l'histoire, ce qui est une excellente idée.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Nous n’avons pu voir la version définitive de l’édition pour cause de confinement.