Supergirl Saison 4

Catégorie
Série TV
Pays
USA
Date de sortie
26/02/2020
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Andrew Kreisberg, Allison Adler et Greg Berlanti
Scénaristes
Divers
Compositeur
Blake Neely et Daniel James Chan
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
1008
Support
Critique de Emmanuel Galais

Supergirl fait face à une menace sans précédent : une vague de haine anti extraterrestre à National City qui est alimentée par l’Agent Liberty. Tandis que Tara Danvers devient le mentor de Nia Nai, une nouvelle une investigatrice, à Catco Worldwide Media pour essayer de comprendre les tensions sous-jacentes, Supergirl s’envole combattre les méchants qui profitent de la situation. Comment Supergirl va-t-elle combattre ce mouvement alors qu’elle -même est une extra-terrestre, la plus grande crainte des citoyens ? Sans oublier Lex Luthor, ses plans infâmes…et un nouvel allié improbable.


C’est toujours avec un peu d’inquiétude que l’on voit les chaines de télé se lancer dans des adaptations de DC Comics. On se souvient notamment de la série « Batman » des années 60, ou encore du « Frelon Vert » dans les mêmes années avec un côté kitsch à souhait que le ridicule a fini par faire entrer dans le panthéon des séries cultes. Mais il y avait eu aussi « Wonder Woman » qui avait le bon sens de ne pas faire dans la caricature mais de donner une véritable structure narrative à l’héroïne qui porte si bien le maillot aux couleurs du drapeau américain. Et puis est arrivé « Arrow » qui est venu relever le niveau avec une histoire plus sombre sans oublier d’être légère comme un soap opéra, et enfin « Flash » et son parcours torturé et ses aventures un peu acidulées. Alors lorsque ces derniers ont également annoncé travailler sur une adaptation de « Supergirl » on ne pouvait que se réjouir de voir à nouveau la petite cousine de « Superman » se démener pour sauver le monde à la télévision. 


Et la réussite fut, une fois de plus, au rendez-vous. D’abord parce que les créateurs de la série, imposaient, d’emblée, un style narratif, différent des deux autres avec un humour plutôt bien dosé qui donnait tout de suite une tonalité différente au personnage. Et à la différence d’ « Arrow » et de « Flash », « Supergirl » n’était pas torturée par un passé douloureux mais souhaitait seulement, un peu naïvement, faire autant de bien que son illustre cousin, même si cela devait vite l’amener sur les chemins tortueux de la vie de superhéros entre compréhension et trahison. 


Ce qui était intéressant dans la série « Supergirl » c’était bien évidemment la qualité de ses intrigues. Car la jeune femme ne cherchait pas à renouer avec un passé difficile, elle souhaitait simplement trouver sa place dans une société qui ne comptait pas tant que ça de super-héroïne ! Bien au contraire ! Et c’est là que la série devenait intéressante, car elle distillait intelligemment un discours un brin féministe plutôt bienvenu dans un univers aussi masculin que celui des super-héros. Sans chercher à faire dans le scénario alambiqué, « Supergirl » c’était avant tout une série agréable et divertissante qui rappelait un peu celles des années 80, comme « Wonder Woman » justement, avec une justicière simple mais redoutablement efficace.


Et la mise en scène nous réservait également beaucoup de surprises avec notamment des combats, enfin, parfaitement chorégraphiés, avec une véritable dynamique qui ne faisait pas dans le bas de gamme et n’avait pas à rougir des grandes productions cinématographiques. L’action était parfaitement calibrée et l’utilisation d’une trame fil rouge autour de l’accélérateur de particules totalement à la hauteur de l’attente.


Mais voilà, au bout de la quatrième saison, et alors que nous pouvions logiquement espérer une prise de hauteur, que ce soit dans la peinture des personnages ou dans la chorégraphie des combats ou encore les effets spéciaux, la série montre un très gros signe d’essoufflement et se retrouve au rang des mauvaises productions des années 70 ou 80, avec des effets bas de gammes, des scénarii bas de gammes à la naïveté confondante. Même la distribution semble en roue libre et ne parvient plus à tenir la barre d’une série de qualité.


En conclusion, une quatrième saison de « Supergirl » est une déception sur tous les points. Des effets spéciaux au rabais, des intrigues digne des pires productions télévisuelles chez Disney et des acteurs qui ne savent plus s’ils doivent être des caricatures ou de mauvais acteurs.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
L’image se prête magnifiquement à l’univers de la série et donne une véritable profondeur aux images qui parfois souffrent de couleurs saturées dans les scènes les plus sombres. Le grain reste tout de même très discret et la qualité de cette édition le met particulièrement en avant.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Côté son, la piste DTS-HD Master Audio 5.1 en VO offre une véritable immersion dans l’univers de la série et certains effets même les plus honteux, sont parfaitement dosés dans une répartition efficace. La dynamique donne un beau résultat et la série gagne fortement en volume grâce au support. Mais alors si vous souhaitez regarder la série en Français, vous ne pourrez que vous contenter d’une pauvre piste DD 2.0, bien moins précise, qui fait perdre en qualité la série.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Les 3 Parties du Crossover Epique des Super-Héros DC avec Arrow et Flash

« Vilains : Leurs méthodes de persuasion » : Un focus sur les nouveaux méchants de cette quatrième saison.


« Les 3 Parties du Crossover Epique des Super-Héros DC avec Arrow et Flash », qui permettent de mieux voir l’écart qui s’est creusé entre les 3 séries, pourtant complémentaires.


« Dans les Coulisses du Cross-over », Making of du cross-over.


« Le Débat du Comic-Con », passage obligé pour toutes les productions inspirées de Comics.


Et on finit avec des scènes coupées et un bêtisier.