L'Homme du Président

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Namsan ui bujangdeul
Genre
Pays
Coré
Date de sortie
04/11/2020
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Divers
Scénaristes
Min-Ho Woo
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
114
Support
Critique de Emmanuel Galais
Dans les années 1970, la Corée est sous la houlette du président Park, qui contrôle d’une main de fer la KCIA, l’agence de renseignements coréens. KIM Gyu-Pyeong, un commandant prometteur de la KCIA, voit sa vie être bouleversée lorsque l’ancien directeur de l’agence refait surface, avouant qu’il connaît toutes les affaires louches dans lesquelles a trempé le gouvernement. Alors que la tension monte, chaque parti tente de dissimuler son jeu, avant que n’éclate au grand jour la vérité…

L'histoire de la Corée n'est pas très connue en France, particulièrement celle qui concerne la Corée du Sud. Notamment cette partie sombre où le président Spark avec le soutien des services secrets tristement nommés la KCIA ont posé une chape de plomb sur les populations. Une pression et un contrôle qui s’étendent sur toutes les branches du pouvoir et donnèrent au président toute latitude pour imposer sa loi, de la même manière qu'un dictateur. Et dans cette lignée des grands oppresseurs, le président Spark n'hésitait pas à utiliser la méthode létale pour faire taire ses opposants. 

Construit dans la plus pure tradition du film d'espionnage, « L'homme du président » nous plonge dans les coulisses d'un pouvoir dont on a peu a peu oublié qu'il ait pu exister. Sur le même principe que son cousin russe, feu le KGB, la KCIA terrorisaient les populations en s'insinuant partout, dans les rues, dans les foyers, mais surtout cet organe d'espionnage devenait encore plus dangereux dés lors que vous étiez proche du président. Ici, outre l'affaire qui vise à faire taire tous ceux qui pourrait dévoiler des secrets concernant le président, ce dernier nous apparaît comme un lion en pleine agonie pétrie de doutes et de peurs de perdre ce qu'il a de plus cher : son pouvoir. Le réalisateur Minh-ho Woo (The Drug King) nous propose à grande renfort d’une mise en scène qui rappelle les plus grands films d’espions des années 70-80, jusqu’à la réalisation soignée d’un Steven Spielberg dans « Le Pont des Espions ». Sobre mais efficace, Minh-ho Woo soigne ses effets particulièrement dans les scènes de tension, notamment autour du personnage du traitre qui petit à petit va sombrer dans une paranoïa oppressante.

Auteur du scénario, Minh-ho Woo maitrise son sujet et parvient avec beaucoup de subtilité à nous entrainer dans un pan de l’histoire de la Corée du Sud qui aboutira en 1979, à l’assassinat du Président Park. Mais ce qui semble intéresser le réalisateur c’est avant tout la traque obsessionnelle, avec l’aide de ses services secrets, portée par le président Park envers tout ceux qui voudraient livrer ses secrets au monde. Comme un lion qui se sait déjà à l’agonie, ses apparitions montrent l’homme derrière la fonction. Il parvient également avec un véritable sens de l’écriture et du rythme à nous entrainer dans une histoire d‘espionnage passionnante et complexe.

Pour porter son histoire le réalisateur se repose également sur les prestations impeccables de froideurs et de maitrises de ses acteurs principaux : Lee Byung -Hun (Les 7 Mercenaires) et Sung-Min Lee (Entre deux rives). Le premier, véritable star, à la carrière internationale, dans son pays, impose un prestation toute en froideur et en doute, à mesure que l’intrigue avance. Jamais dans la caricature, le second offre une prestation toute en douleur et en nuances pour mieux nous entrainer dans la psyché d’un dictateur dans le déclin.

En conclusion, « L’Homme du Président », suit, sous la forme d’un film d’espionnage redoutablement efficace, les dernières années d’un président qui a plus des allures d’un dictateurs tant il utilise ses services secrets afin de faire taire ses opposants (Est-ce que cela ne nous rappelle pas quelque chose dernièrement, dans un autre pays pas si éloigné ?). Le scénario est intelligemment écrit, et la mise en scène efficace.

Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Complexe dans son écriture, mais pas dans sa narration, le film bénéficie de très beaux plans soignés et d’une mise en scène à la dynamique redoutable. Les couleurs sont magnifiques et les contrastes sont parfaitement dosés pour lui donner une profondeur et un côté « vintage » bienvenue. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Coréen
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Le film est disponible en Dolby Digitale 5.1, en VOST et en VF. Une préférence, évidemment pour la VOST qui permet de réellement plonger dans le jeu des acteurs et de mieux se laisser imprégner par l’histoire. Du coup on se laisse aller à mieux plonger dans cette histoire où rien n’est jamais totalement ce qu’il parait être.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de Bonus