Sur la terre des Lions, Mufasa règne en toute justice, avec force et bravoure. Son fils Simba déborde d’énergie et aimerait bien être enfin indépendant. Mais il ne sait pas que Scar, son oncle, a lui aussi des ambitions royale, mais son impatience s’avère beaucoup moins innocente que celle de Simba.
En 1937, Walt Disney révolutionnait le monde du cinéma en produisant le premier long métrage d’animation : Blanche-Neige et les sept nains. En 1994, au termes d’une renaissance qui dura plusieurs années, le studio réalise l’un des plus grands chef-d’œuvre de l’animation (si ce n‘est le plus grand), avec un jeux de perspectives incroyables, un scénario magnifique de maturité, et une bande originale à vous couper le souffle. Ajoutez à cela une distribution particulièrement inspirée comprenant notamment : James Earl Jones (Star Wars), Jeremy Irons (Faux-Semblant), Whoopy Goldberg (Sister Act) et Matthew Broderick (Glory) et « Le roi Lion » résonne encore plus dans nos esprits comme une réussite totale et ambitieuse.
Forcément, sa sortie en DVD avait suscité l’engouement autant que la déception par l’ajout d’une scène, certes énergique dans la comédie musicale, qui en fut inspirée, mais qui alourdissait la version DVD. Mais rendons au studio ce qui lui appartient, il avait eu le bon goût de ne pas changer le doublage d’origine, afin de préserver la nature même du succès de ce long métrage d’animation.
Lorsque le studio a annoncé la sortie en blu-ray de son chef d’œuvre, nous nous sommes dressé sur nos pattes arrières, nous avons tendu l’oreille et attendu les informations capitales sur le contenu de l’édition : Le film est présenté dans deux version 2D et 3D (au choix bie nsur à l'achat), avec un ensemble de suppléments, dont certains sont inédits.
Nous avons eu la chance de (re) découvrir le film en projection dans une petite salle de cinéma, un constat mitigé s’impose à nous. D’abord une bonne nouvelle, la scène du « Rapport du matin » a été retiré au profit de la version d’origine. En ce qui concerne la 3D force est de constater qu’en effet le relief vient renforcer les perspectives d’origines, que la scène d’ouverture prend plus de relief qu’elle n’en avait déjà à l’origine. N'attendez pas pour autant de découvrir un nouveau film.
Alors évidemment on peut se poser la question de la raison du passage en 3D ? Impossible d’y associer une quelconque raison artistique, puisque le dessin animé était salué par l’incroyable maitrise des animateurs qui avait créé une sorte de 3D simplement par leur technique d'animation. Quoi qu'il en soit, les producteurs ont donc voulu de lui apporter cette modification, qui ne nous semble pas indispensable. Pourquoi toucher systématiquement une œuvre qui se suffit à lui-même, la réflexion s’était déjà posée en son temps lorsque la folie de coloriser des chef d’œuvres en noir et blanc était de mise. « Le roi Lion » avait déplacé les foules par la qualité de son animation, par l’alchimie parfaite entre les musique d‘Elton John et les métaphores foisonnantes dans le film.
Sans surprise, la version blu-ray 2D semble absolument divine, nous vous proposerons bientôt une critique complète... des deux versions !