A l’occasion de la 100è édition du Tour de France, l’Ina vous fait revivre son histoire à travers cinq des grands cols les plus légendaires du Tour. Une série documentaire réalisée par Philippe Kohly.
Communiqué « Chaque été, en juillet, les routes de hautes montagnes atteignent les sommets du Tour de France. Les sommets du drame, de l’aventure, de la souffrance. Quand la pente est trop dure, il ne reste que les plus forts qui livrent le combat total. C’est la grande joute des chevaliers. La passion collective ne connait plus de barrières. Lancés dans la bataille, les coureurs retrouvent alors le chemin de l’épopée. » Philippe Kohly.
Série documentaire de 5 épisodes de 26 minutes réalisés et écrits par Philippe Kohly d'après une idée originale de Serge Laget. Une coproduction ARTE France - Ethan Productions - Ina - ASO 2013.
Une édition INA EDITIONS Diffusion sur Arte du 24 au 28 juin à 17h35. Le Galibier le 24/06 – L’Alpe d’huez le 25/06 – Le
Tourmalet le 26/06 – Le Mont Ventoux le 27/06 – Le Puy de Dôme le 28/06
La série documentaire (5x26min)
Le Galibier
2645 mètres, le plus haut sommet du Tour de France, déjà franchit à 60 reprises. D’un côté, les Hautes Alpes, le monde du midi, de l’autre côté, la Savoie, les Alpes du Nord. Trop long, trop haut, le Galibier est un véritable laminoir. Le « descendeur kamikaze », Marco Pantani, a dévalé le col pour s’emparer de la victoire face à Yann Ullrich en 1998. A peine 10 ans plus tard, c’est un véritable champion qui surgit du Galibier, il s’appelle Alberto Contador. Outre l’incroyable échappée d’Andy Shleck en 2011, ce sommet a également été dominé par Fausto Coppi, Bahamontes et Gaul.
L’Alpe d’Huez
La pente est abrupte, la route qui s’élève offre aux cyclistes une ascension mythique de 14 kilomètres, la plus célèbre de toutes. Les 21 lacets qui jalonnent la route sont numérotés jusqu’au cœur de la station à 1860 mètres.
Depuis 1952 l’Alpe d’Huez reste marqué par les héros Fausto Coppi, Jean Robic, Bernard Thévenet, Marco Pantani et Pierre Rolland mais également par la tricherie du Belge Pollentier et l’affrontement entre Bernard Hinault et Greg Lemond, équipiers comme adversaires.
Le Tourmalet
A l’ombre du Pic du Midi et à égale distance entre Tarbes et la frontière espagnole, le géant des Pyrénées culmine à 2144 mètres. Depuis 1910, le Tourmalet est le premier grand col emprunté par le Tour. Octave Lapize et Eugène Christophe, qui forgea lui-même la fourche brisée de son vélo, appartiennent à sa légende. Plus récemment, « le tête à tête dans le brouillard » entre Andy Schleck et Alberto Contador en 2010, les défaillances de Miguel Indurain face à Greg Lemond en 1991, le sprint incroyable d’Eddy Merckx sur les 200 derniers mètres en 1969 font partis de l’histoire tout comme Richard Virenque qui s’envole pour gagner en 1994, sous les caméras attentives retransmettant pour la première fois l’intégralité de l’étape à la télévision.
Le Mont Ventoux
Le Ventoux occupe une place à part dans les grands cols du Tour. Avec son décor de fin du monde, son vent violent et sa chaleur d’étuve, c’est un Golgotha qui terrasse les imprudents.
Malgré l’épuisement et la douleur, les coureurs rassemblent leur courage pour sortir de cette terre hostile. Ainsi, Louison Bobet en 1955 et Eddy Merckx en 1970 y sont arrivés à bout de force quand Tom Simpson, lui, ne la quittera plus, mort sur la route en 1967. Mais ce mont des supplices peut être aussi le sommet de la résurrection : Richard Virenque et Marco Pantani y ont chacun retrouvé leur statut de champion quand Andy Schleck choisira la fraternité à l’exploit sportif en 2009.
Le Puy de Dôme
Pas de lacets sur le Puy de Dôme, la route s’enroule autour du volcan. Franchit 13 fois, ce col n’entend plus les clameurs du public depuis 1988 mais reste le témoin de duels mythiques.
En 1983, le héros malheureux Pascal Simon s’incline face au jeune Laurent Fignon. En 1959, c’est un exploit que réalise Bahamontès sur ce col quand Louison Bobet le passe pour la dernière fois. C’est en 1964 que le Puy de Dôme voit son plus beau duel, lorsqu’après 20 jours de confrontation,
Raymond Poulidor qui a déjà gagné le cœur des français gagne enfin la course face à Jacques Anquetil, l’éternel vainqueur. Eddy Merckx « le cannibale », BernardThévenet ou encore Bernard Hinault y proclament également chacun leur avènement guidés par le fameux dossard 51.
Les Compléments (18 min), Les voix emblématiques du Tour Cinq extraits originaux de cinq arrivées aux grands cols commentés par les voix emblématiques du Tour de France.
1959 - Commentaire de Georges de Caunes lors de l’arrivée d’Ercole Baldini et Jacques Anquetil au col du Puy de Dôme - Extrait de Tour de France : contre la montre – 2’12’’
1977 – Commentaires de Léon Zitrone et Daniel Pautrat lors de la « fantastique finale de Bernard
Thévenet » au col de l’Alpe d’Huez - Extrait de Tour de France : Chamonix – 6’45’’
1987 - Commentaires de Robert Chapatte et Jacques Anquetil lors de l’exploit de Jean-François
Bernard, vainqueur du Mont Ventoux - Extrait de Tour de France : Carpentras – 4’36’’
1996 – Commentaires de Patrick Montel et Patrick Chêne lors de la « victoire d’étape exceptionnelle » de Bjarne Riis au Galibier, suivi de près par Leblanc, Indurain, Virenque, Ullrich, etc. - Extrait de Tour de France : Val d’Isère Sestrières - 1’47’’
2008 – Commentaires de Thierry Adam, Laurent Jalabert et Laurent Fignon lors de l’arrivée des coéquipiers