Sweet Sixteen

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
15/06/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Jim Sotos
Scénaristes
Erwin Goldman
Compositeur
Ray Ellis et Tommy Vig
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
88
Support
Critique de Emmanuel Galais

La famille de Melissa vient d’emménager dans une petite ville du Texas, et la jolie jeune fille est rapidement l’objet de toutes les attentions. Or, tous les hommes, jeunes ou plus âgés, qui s’approchent d’elle sont victimes d’un tueur fou. Le shérif Dan Burke mène l’enquête, et découvre bientôt d’étranges éléments...


Un réalisateur débutant qui ne fera pas grand-chose de plus marquant et un scénariste qui signe là sa première œuvre, « Sweet Sixteen » est forcément une œuvre intrigante dont on se demande, en fait, pourquoi Rimini Editions s’amuse à le déterrer des vieux rayons VHS où il était resté depuis la fin des vidéoclubs. Il y a peut-être deux raisons ! D’abord parce que les années 80 furent particulièrement prolifique en matière de film d’horreur, se séries B et autres thrillers aux budgets limités. La deuxième raison est, peut-être également la présence au générique de deux stars de la télévision : Bo Hopkins que l’on avait pu voir dans des séries comme « Drôle de dames » ou « Dynastie » mais également sur grand écran dans des films iconiques tels que « Midnight Express » d’Alan Parker en 1978. Et Patrick MacNee qui, au-delà d’être l’agent John Steed de la série « Chapeau Melon et Bottes de Cuir » se fit remarquer dans des films d’horreur comme « Hurlements » en 1981.


Nous sommes donc en 1983, et les deux débutants, se lancent alors dans la réalisation de ce film que Sotos va lui-même produire. Le résultat est évidemment un Slasher très bas de gamme, où les attaques du tueur sont une association assez mal fagotée de plans de couteaux et de victimes hurlantes, et où toute la pression que l’on devrait ressentir dans un tel film est anéanti par des scènes bavardes qui vont un peu dans tous les sens et où Jim Sotos et son scénariste Erwin Goldman (Dont le seul fait d’arme semble être ce film). On comprend rapidement que le film, consciemment ou non, aborde le sujet de la condition féminine dans une Amérique profonde quoi a bien du mal à sortir de ses règles moribondes. Nous comprenons également que le film souhaite également aborder le problème de la place des minorités (Ici Indienne) et de ce racisme latent qui dévore cette Amérique des années 80, années Reagan où la paranoïa est très présente dans le cœur des Américains.


Pour autant, « Sweet Sixteen » n’est pas tout à fait un Nanar comme nous l’entendons ! Car malgré tout, les messages distillés par le réalisateur et le scénariste ne sont pas si insipides que cela et la mise en scène, en dehors des scènes d’attaques du tueur, préserve une sorte d’ambiance un peu Teenage Movie, dans lequel les ados luttent pour se protéger des attaques de ce tueur dont ils sont la cible, mais se préoccupent également des problèmes de leur âge. Et c’est ce qui rend ce film divertissant que de nous emmener là où nous ne nous attendons pas à aller dans un Slasher, avec une véritable trame narrative. Mais voilà, en vendant le film comme un Slasher, nous nous attendons surtout à des scènes réussies et une ambiance pesante qui soit maitrisée, ce qui n’est malheureusement pas le cas dans « Sweet Sixteen ». A plus forte lorsque le choix des victimes devient subitement obscure et manque de force pour être totalement digéré par le spectateur qui voit bien où veut nous emmener le réalisateur, mais mal comment il nous expose les faits et cherche à s’en sortir.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Malgré une restauration en 4K, le film est proposé en 4/3, et le support se révèle assez inégale dans la qualité de son image. L’ensemble ne brille pas par une grande qualité et créé un peu plus la distance entre le vidéaste et le film.  Les contrastes manquent d’équilibre pour pouvoir donner le volume nécessaire et la stabilité d’une image qui semble avoir souffert de l’épreuve du temps. Seuls les cinéphiles amateurs de ce type de série Z seront aux anges, pour les autres un petit effort est demandé.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Moyenne
Bonne
Côté Son la piste DTS-HD Master Audio 1.0 ne fait pas dans le détail et offre une bande sonore qui laisse les effets agresser les oreilles La répartition est beaucoup trop en façade et ne parvient pas à atténuer certains effets agressifs, notamment lorsque le tueur commence à s’en prendre à ses victimes. L’ensemble accuse son âge et ce n’est pas la restauration qui vient changer quelque chose.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un livret qui revient sur la genèse de ce film.