Deux frères, Josh et Mike, débarquent pour quelques jours dans une petite ville du Texas. Ils découvrent que de nombreux habitants sont morts récemment, ou portés disparus. Lorsque Mike disparaît à son tour, Josh fait équipe avec le shérif local et une institutrice pour le retrouver, sans se douter de l’horrible vérité qui les attend...
Quatrième film d’un réalisateur qui restera dans ce créneau de films d’horreur bas de gamme, « Mutant » de John « Bud » Cardos est forcément une œuvre intrigante dont on se demande, en fait, pourquoi Rimini Editions s’amuse à le déterrer des vieux rayons VHS où il était resté depuis la fin des vidéoclubs. Il y a peut-être deux raisons ! D’abord parce que les années 80 furent particulièrement prolifique en matière de film d’horreur, se séries B et autres thrillers aux budgets limités. La deuxième raison est, peut-être également la présence au générique d’une star de la télévision : Bo Hopkins que l’on avait pu voir dans des séries comme « Drôle de dames » ou « Dynastie » mais également sur grand écran dans des films iconiques tels que « Midnight Express » d’Alan Parker en 1978. Pour autant est ce que cela est suffisant pour susciter l’intérêt ? Et bien la réponse est clairement : Non ! Carrément Non !
Nous sommes donc en 1984 et John « Bud » Cardos, se lancent alors dans la réalisation de ce film. Le résultat est évidemment un film d’horreur très bas de gamme, où les attaques des mutants font rire tellement elles sont ridicules et où les effets spéciaux ou le jeu des acteurs incarnant des mutants particulièrement sont douloureux par leur absence de qualité. Tous les mutants sont maquillés en gris et noir, et avancent les mains levées et en avant. Ne cherchez aucun message, aucune référence, peut-être une obscur aux premiers films de monstres de l’écurie Universal, mais c’est réellement pour chercher une chose intéressante à donner à ce film. Car nous n’allons pas nous le cacher, ce film est un « Nanard » absolu, sans aucun intérêt, qui enchaine les scènes inintéressantes et cette pseudo critique de la société rurale américaine très fermée aux étrangers de la ville particulièrement, est absolument insipide et sans intérêt.
« Mutant » est tout simplement ce qui se fait de pire dans le genre, et l’intérêt de la réédition de ce film est assez obscure pour nous, tant il n’y a rien à garder, et je ne parle même pas du jeu des acteurs et actrice de second rôle. Excepté éventuellement Wings Hauser, qui continuera sa carrière surtout à la télévision dans des séries comme « Castel » ou « Saving Grace » et que l’on a vu également chez Quentin Dupieux dans « Rubber », et Lee Montgomery qui n’est autre que le petit garçon du film « Ben » dont la chansons de Michael Jackson résonne encore dans nos tête, et Bo Hopkins bien sûr, la distribution accumule les mauvais acteurs et les mauvaises actrices qui ne cherchent même pas à aller au bout de leur jeu et rendent certaines scènes comme celle de l’attaque des mutants enfants dans les toilettes du Collège, complètement ridicule.
En conclusion, si vous avez vraiment du temps à perdre, mais vraiment du temps à perdre, vous pouvez vous laisser aller à visionner ce film ridicule, mal joué, mal mis en scène et mal écrit, dont on ne parvient jamais à saisir ni l’intérêt ni l’apport artistique. Le film accumule tout ce qui se fait de plus mauvais pour ne pas dire de pire, dans les effets spéciaux, dans les jeux d’acteurs et dans les poncifs du genre. Une punition que de visionner ce « Mutant ».