Donjons & Dragons : L'honneur des Voleurs

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Dungeons & Dragons: Honor Among Thieves
Genre
Pays
USA
Date de sortie
16/08/2023
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Brian Goldner, Jeremy Latcham et Nick Meyer
Scénaristes
Jonathan Goldstein, John Francis Daley et Michael Gilio
Compositeur
Lorne Balfe
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
134
Support
Critique de Emmanuel Galais

Un voleur beau gosse et une bande d'aventuriers improbables entreprennent un casse épique pour récupérer une relique perdue. Les choses tournent mal lorsqu'ils s'attirent les foudres des mauvaises personnes. Donjons & Dragons : L'honneur des voleurs transpose sur grand écran l'univers riche et l'esprit ludique du légendaire jeu de rôle à travers une aventure hilarante et pleine d'action.


Voilà un film qui vient effacer les dérives des premières tentatives d’adaptation de ce jeu de société qui naquit dans les années 70, par un duo d’auteurs américains : Gary Gygax et Dave Arneson. Une première adaptation navrante naquit en 2000 sous la direction de Courtney Solomon, puis fut suivit de deux suites toutes aussi insipides que la première, en 2005 et 2012. D’ailleurs les deux dernières n’eurent même pas la joie de sortir en salle, tant le niveau y était trop faible. Cette fois-ci, deux fans du jeux et réalisateurs réputés pour leur tonalité décalée et leur sens de la mise en scène : Jonathan Goldstein et John Francis Daley avec des films comme « Vive les Vacances » en 2015 et surtout « Game Night » en 2018, dans lequel une soirée jeu vire au cauchemar, s’empare du sujet et ont décidé de se l’approprier.


Et c’est une excellente idée, car dès le départ nous comprenons que, non seulement le duo, accompagné de Michael Gilio (Profiler), va partir sur un scénario qui va mêler l’aventure des héros du jeu et humour débridé, mais ils vont surtout se lancer comme défi de rendre l’ensemble divertissant, rythmé et intelligent. Surtout le duo s’est servi du jeu pour dessiner les contours de son scénario mais également pour puiser dans les personnages que le jeu propose afin de créer une œuvre de fantasy cohérente dans laquelle on peut retrouver une multitude d’inspirations comme « Princess Bride » (1988) de Rob Reiner, « Les Goonies » (1985) de Richard Donner ou encore de façon plus lointaine : « Les Monty Python Sacré Graal » (1975) de Terry Jones et Terry Gillian. Le film ne cherche pas à assommer le spectateur de dialogues incessants, ni de trames tarabiscotées, mais plutôt une cohérence visuelle et rythmique qui vient donner juste ce qu’il faut de tout, pour embarquer le spectateur dans un ensemble parfaitement cohérent et inspiré.


Et d’ailleurs la mise en scène vient confirmer ce ressenti, tout est fait pour le spectacle, l’humour y est parfaitement dosé pour ne pas être lourd, les scènes d’action sont spectaculaires et l’utilisation de la magie vient apporter suffisamment de rebondissements pour garder l’ensemble cohérent. Alors, bien sûr, nous pourrions aller gratter en disant que « Donjons et Dragons : L’honneur des Voleurs » n’est pas non plus une œuvre aussi fournie que « Le Seigneur des Anneaux » ou « Game Of Thrones », mais ce n’est en aucun cas le but recherché par ses auteurs, qui n’ont voulu faire qu’un divertissement honnête qui puisse réunir les fans du jeu et les néophytes. Le pari est tenu, et ce film vient effacer les trois misérables tentatives précédentes.


Et puis bien évidemment, il y a la distribution, décidemment particulièrement inspirée, grâce à la bonne idée des producteurs et des réalisateurs de les réunir autour d’une partie de jeu, avant de commencer le tournage et qui leur a permis de mieux se connaître et d’ainsi mieux approcher les personnages de chacun. Chris Pine (Don’t Worry Darling) semble beaucoup s’amuser et livre une prestation toute en humour parfaitement dosé. Face à lui Michelle Rodriguez (Fast and Furious) change de registre, tout en gardant celui de l’action, et s’amuse d’un personnage à la fois second couteau et pièce maitresse de l’ensemble. On retrouver également des acteurs tels que Regé-Jean Page (Bridgerton) ou encore Justice Smith (Jurassic World : Le Monde d’Après) et puis évidemment Hugh Grant (Love Actually), jamais aussi bon que dans des rôles de roublard, menteur et escroc qui vient faire un méchant original pour ce divertisemment particulièrement réussi qu’est « Donjons et Dragons : L’Honneur des Voleurs ».


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Film techniquement complexe oblige l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité et particulièrement sur les plans les plus spectaculaires comme ceux où les créatures magiques interagissent avec les personnages où chaque détail compte. Et même, si le visionnage en Imax était conseillé lors de la sortie du film en salle, l’édition 4K n’a pas à rougir et offre une qualité de visionnage absolument remarquable, où chaque détail soigné par les réalisateurs et leur équipe bénéficie d’un traitement de valeur. L’ambiance fantastique et lumineuse et la mise en scène soigné pour offrir un divertissement de qualité bénéficient d’un excellent transfert. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les effets de premiers plans ou d’arrière-plan.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos, se lance dans des mises en ambiance remarquables pour ne pas dire de toute beauté, dans laquelle la musique de Lorne Balfe est aussi impressionnante que les effets sonores discrets ou non, comme lors des effets spéciaux liés à la magie. La répartition ne se laisse que très rarement déborder. Même si parfois la musique se fait envahissante et vient étouffer légèrement les voix, la dynamique du film se fait puissante et brillante quelques soient les scènes et il est impossible de ne pas se laisser porter par le film. Les effets sonores sont des éléments indissociables du film et de sa narration et cela s’entend, chaque craquement, chaque effet de basse et chaque élément de percussion se répartissent avec précision dans l’ensemble des canaux pour créer une immersion à la hauteur de l’ambition.  
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Des dés aux Dragons », un making of qui revient sur l’importance donnée par l’équipe à la cohérence entre le plaisir du jeu de société et le film qui se devait de réunir les joueurs et les néophytes.


« Galerie des Marauds : Les Héros de Donjons et Dragons : L’honneur des Voleurs », est une personnage des personnages du film par les acteurs eux-mêmes.


« Des Glaives, des haches et des rixes épiques », permets au spectateur de découvrir toutes les armes utilisées durant le film et particulièrement par Michelle Rodriguez elle-même, mais aussi toutes ces scènes d’action qui font la réussite du film.


« Forger les Royaumes Oubliés », bien sur un film de Fantasy ne peut être réussi sans des décors qui soient bien pensés et bien créés. C’est ce que nous expose ce documentaire.


« Ennemis Fantastiques », et puis, évidemment un film de Fantasy ne peut tenir que si le méchant est réussi. Ici, dans le film il y en a plusieurs que ce documentaire nous fait découvrir.


Puis un bêtisier et des scènes coupées ou rallongées.