En l'absence de ses parents, Trish Devereaux invite chez elle quelques amies de son équipe de basket… pour une soirée entre filles ! Ses deux voisines et leurs petits amis, n'étant pas conviés, observent jalousement les préparatifs de l'autre côté de la rue, et préparent une intrusion inopinée, histoire de leur causer une petite frayeur. Mais tout ce petit monde ignore qu'un évadé de l'hôpital psychiatrique a lui aussi l'intention de participer à sa manière à la petite partie… emmenant avec lui son infernale foreuse mécanique pour transformer cette nuit en hurlements de peur et de mort !
La Showrunneuse de la série « The Résident », fut également réalisatrice et son tout premier long métrage fut « The Slumber Party Massacre ». Un slasher qui suit le destin tragique d’une fête de jeunes adultes qui vire au cauchemar après l’arrivée d’un tueur en série armé d’une Foreuse Mécanique. Et pour un premier long métrage, la réalisatrice a pu compter sur l’aide scénaristique de Rita Mae Brown, qui signera plus tard un autre grand moment de cinéma : « The Woman who Loved Elvis » avec Roseanne Barr. Et les deux femmes vont être à l’origine d’un film d’horreur tout ce qu’il y a de plus commun, sans aucune originalité et surtout sans aucun sens du rythme et de la tension due devrait apporter ce type de film.
En voulant s’inscrire dans la lignée des « Vendredi 13 », « Halloween » et autre « Massacre à la tronçonneuse », la réalisatrice a surtout donné à son film une sorte de signature entre film d’horreur et un film érotique, avec gros plans sur les seins ou sur les fesses des filles en train de prendre leur douche, ou alors longue scène de discussion en sous-vêtements pour préparer la fête sous le regard amusé et lubrique des garçons. Nous pourrions être sur « Porkys » (1982) de Bob Clark, mais avec l’humour en moins, en beaucoup moins. D’autant que les dialogues sont d’un niveau proche de celui de la calotte glacière et que nous sommes bien en peine de rester jusqu’au bout de cette aventure ou un gars armé d’une foreuse mécanique, va zigouiller un peu hasard tous ces jeunes gens sans sourciller le moins du monde.
Côté casting, et bien pas mieux, peu des acteurs et actrices firent réellement parler d’eux par la suite, bien au contraire. Leurs prestations étant d’un niveau amateur, il n’est pas réellement nécessaire d’épiloguer. Certains iront comme Jim Boyce jouer dans (Côte Ouest), d’autres comme Brinke Stevens (Les Portes de l’enfer) continueront de faire trembler les tympans des spectateurs, ou encore certaines parviendront à maintenir un cap en apparaissant dans différentes productions mais rarement sur le devant de la scène comme Pamela Roylance (Her)
Voilà, à peu près tout ce qu’il fallait retenir cette nouvelle sortie du studio Rimini qui, sortira peut-être, dans cette collection que ces fonds de tiroir des films d’horreur qui n’avaient pour seul but que de remplir les programmation nocturne de certains cinéma de quartier pour ensuite prendre la poussière sur les étagères des vidéoclubs.