« Transformers : Rise of the Beasts » renoue avec l'action et le grand spectacle qui ont séduit des millions de spectateurs à travers le monde. Ce nouveau volet se déroule au cœur des années 90 et nous emmène aux quatre coins du globe. Une toute nouvelle faction de robots Transformers - les Maximals - se joindront aux Autobots dans l’éternelle bataille qu’ils livrent face aux Decepticons.
Avec les « Transformers » la question qui se pose toujours est : Fallait-il en faire encore un autre ? D’autant que les derniers et particulièrement « The Last Knight », trop long, trop convenu, trop lourd et indigeste. Le public ne s’y est, d’ailleurs, pas laissé tenter et le « bide » du film au box-office a signé l’arrêt de la saga. Ouf ! Mais Michael Bay n’est pas un producteur à s’en laisser conter comme cela. Il a donc décidé de relancer la licence, mais cette fois ci avec de nouveaux Transformers : les « Maximals ». Retour sur les origines d’un monde extraterrestre qui ne cesse de se déchirer et dont le combat se répand une nouvelle fois sur terre. Les autobots et les Decepticons n’ont de cesse de lutter les uns pour la protection de la terre, les autres cette fois-ci pour la détruire tout simplement !
Suite aux mauvais retours des fans concernant « Bumblebee », Michael Bay et Steven Spielberg ont donc décidé de remettre le couvert avec un septième opus moins compliqué et beaucoup plus à la hauteur des attentes. On pourrait dire que l’entreprise est réussie, car le réalisateur Steven Caple Jr, à qui l’on doit notamment « Creed II » parvient à donner un peu de corps, et de relief aux personnages humains (Ne nous enflammons pas non plus nous sommes dans « Transformers » !), avec notamment, le choix assumé de mettre un personnage principal masculin Latino, et une personnage féminine Afro-Américaine, et en leur créant un environnement social et professionnel qui prête à l’intérêt.
Côté scénario, pas de grand changements, les Maximals avaient envoyé une clé dont l’utilité permettrait aux Decepticons de détruire la terre à Maximus Prime pour qu’il la cache sur la terre, mais par un concours de circonstance, s’est retrouvé finalement dans les mains d’une stagiaire archéologue, particulièrement doué mais qui va activer, par erreur, une partie de la clé et ramener les Decepticons vers notre planète. Seulement voilà, il n’y a pas que Maximus Prime et ses potes qui sont cachés sur terre, il y également des Maximals, les derniers de leur espèce. Riens cela rappelle quelque chose quand même….
Et le réalisateur d’ailleurs ne fait pas dans la dentelle, il accumule les trouvailles visuelles afin d’y incorporer des effets spéciaux à vous couper le souffle, mais sa mise en scène oublie totalement les acteurs, qui en font des tonnes et viennent, pour les principaux, remplir le tiroir-caisse. Par contre, les robots sont moins pesants qu’à l’habitude, mais plus la licence avance et plus la crédibilité de leur transformation, s’effrite. Il faut tout de même reconnaître que les Maximals sont plutôt réussit et font leur effet.
Comme nous le disions précédemment, le jeu des acteurs est au minimum syndicale, Anthony Ramos (En Analyse US) se sent obligé d’en faires tonnes même s’il semble à la hauteur de ce type de licence. L’acteur court partout, mais multiplie les grimaces et les effets de surprises. Quant à Dominique Fishback (Judas and The Black Messiah) elle apparait parfois complètement en dehors des « clous », comme si elle était l’héroïne d’une Série Disney. Tout le film, l’actrice, se déhanche, crie, et se rate le plus souvent dans des scènes qui pourraient la mettre en valeur.
En conclusion, avec des résultats au box-office, qui n’ont pas atteint les résultats escomptés, il est fort à parier que la licence va devoir se repenser complètement pour avoir un avenir. On espère simplement que Michael Bay et Steven Spielberg trouveront de meilleures idées et s’intéresseront plus aux personnages, aux acteurs qu’aux effets spéciaux et aux bagarres entre robots géants.