Dracula, prince des ténèbres :
Quatre touristes se retrouvent coincés à la tombée de la nuit dans le mystérieux village de Karlsbad, lieu sinistre et isolé où flotte un parfum de mort. Leur périple les mène à un château abandonné où un destin cauchemardesque les attend. Une force maléfique les y a attirés, une bête assoiffée de sang et de résurrection connue sous le nom de Comte Dracula, prince des Ténèbres.
Raspoutine, le moine fou :
Gare à son regard meurtrier, à son toucher mystique, vous ne serez plus jamais libre de son emprise maléfique ! Avant la révolution russe à St Petersbourg, le sinistre moine Raspoutine démontre qu'il a le pouvoir surnaturel de tranquilliser les fous et guérir les malades. Mais à quel prix ? Aidé de ses pouvoirs d'hypnotiseur, Raspoutine entame une quête de pouvoir et de richesse dépravée et sans scrupules...
Frankenstein créa la femme :
Au cœur de leur laboratoire secret, le baron Frankenstein et le docteur Hertz travaillent sur une expérience secrète : capturer l'âme d'un mort pour le transférer dans un autre corps. Un jour, leur assistant, Hans, est accusé à tort d'un meurtre et finit exécuté sur la place publique, au grand regret de sa petite amie Christina, qui se suicide. Profitant de l'occasion, le baron va transférer l'âme d'Hans dans le corps de sa bien-aimée, loin de se douter qu'une fois revenu à la vie le jeune garçon sera avide de vengeance...
La Femme reptile :
Une épidémie meurtrière se répand dans le village de Clagmoor Heath, au fin fond des Cornouailles. Quand l'obscurité arrive, les victimes sont retrouvées la bave aux lèvres, avec des plaies saillantes au cou. Harry Spalding entame un périple à Clagmoor pour enquêter sur la mort mystérieuse de son frère. Peu aidé des villageois superstitieux, il se lance dans une quête macabre qui le mène au sinistre Dr Franklyn et à sa fille étrange, d'une éclatante beauté...
L’Invasion des morts-vivants :
Dans un village des Cornouailles au XIXème siècle, une présence maléfique rôde à l'heure du diable, un fléau mystérieux qui tue inlassablement. Incapable de trouver la cause de ce phénomène, le docteur Peter Tompson demande de l'aide à son ancien professeur Sir James Forbes. Ils vont découvrir un univers de magie noire et une légion d'esclaves maudits assoiffés de chair et de sang !
Dans les griffes de la momie :
1920, à Mezzera, Egypte, un lieu entouré de mystère et de magie ancienne. Une expédition archéologique est sur le point de virer au carnage, elle doit faire face à une violence meurtrière à laquelle très peu vont échapper. L'archéologue Sir Basil Walden et son équipe sont en route pour retrouver la tombe perdue du pharaon Kah-to-Bey. Ayant ignoré les avertissements concernant une malédiction de mort, l'expédition découvre la sépulture du pharaon, avec des conséquences terribles. Un esprit vengeur a été libéré, et il a soif de chair et de vengeance...
Les Vierges de Satan :
Le débonnaire duc de Richleau a été chargé de prendre soin du fils de son ami défunt, Simon Aron. Le duc découvre que le jeune homme a rejoint un culte satanique dirigé par le diabolique Mocata, qui a l'intention de faire de Simon l'un des disciples du Diable. Pour détruire le duc et ses amis, Mocata n'hésite pas à faire appel à l'Ange de la Mort en personne...
Le Studio Hammer fut créé en 1934 par William Hinds, bijoutier et Acteur Amateur, plutôt tendance « Vaudeville » et un directeur de cinéma Enrique Carreras. Si les débuts sont un peu difficiles, le premier succès viendra, comme un signe du destin d’un film réalisé par Denison Clift : « The Mystery of the Mary Celeste », avec le satr du cinéma muet d’horreur du moment : Bela Lugosi, premier interprète de « Dracula ». le film raconte l’histoire d’un bateau dont els passagers disparaissent mystérieusement. Nous sentons déjà les prémices de ce que sera la destinée de la Hammer. Mais la seconde Guerre Mondiale va mettre en pause les activités de la société. Mais en 1950, la Hammer va signer un accord avec le Fox par l’entremise de Robert L. Lippert, producteur spécialisé dans les séries B. Car de cette association va naitre une série de films qui vont rendre célèbre le studio britannique, qui pour s’assurer un rayonnement mondial va recruter des acteurs américains dont la carrière commence à décliner.
Mais le premier choc sera en 1951, lorsque Terence Fisher va réaliser pour le compte de la Hammer « The Las Page », un thriller sur fond de chantage. Ce sera le premier film d’une longue série qui vont marquer l’histoire du studio, puisque le réalisateur sera à la tête des plus grands succès de la Hammer, notamment « Le Cauchemar de Dracula » en 1958, qui va créer l’un des duos les plus mythique du cinéma de Genre : Christopher Lee (Le Seigneur des Anneaux) et Peter Cushing (Star Wars). Si ce dernier est déjà une star, le second ne va pas tarder à le rejoindre, notamment grâce à ses prestations dans le rôle du vampire le plus célèbre de la littérature et du cinéma. Les succès vont s’enchainer jusqu’aux années 70. Le tournant 70’s se fera avec des productions, d’autres studios, plus ancrées dans l’époque comme « L’Exorciste » de William Friedkin en 1974 chez Warner ou alors « Rosemary’s Baby » de Roman Polanski en 1968 chez Paramount.
De la même manière que La MGM restera trop longtemps dans son créneau des comédies musicales, la Hammer va persister avec ses productions au style gothique et ses monstres. Un choix risqué qui commencera à s’essouffler. L’éditeur Tamasa, avait déjà sorti en 2020, un coffret Tomme 2, qui montrait les années du déclin, non par des films qui manquaient de qualité, mais par un attrait du public qui préférais se tourner vets des productions plus en phase avec la société et plus effrayante par leur réalisme. Avec ce « Hammer Tome 1 : L’âge D’Or », l’éditeur a fait une sélection des meilleures productions ou tout du moins des plus iconiques, afin de mieux comprendre la qualité du travail des équipes la Warner et de ses acteurs dont la carrière restera longtemps associée à l’enseigne de ce petit studio Britannique.
Une excellente idée cadeau pour ces fêtes de fin d’année, destinée aux fans du genre et pas seulement, car le cinéma de la Hammer apporte une approche, certes désuètes, maintenant, mais elle pose les base d’un cinéma dont s’inspirerons des floppées de cinéastes de genre.