Pour les fêtes, préparez-vous à une décharge d’adrénaline avec « En Eaux Très Troubles » ! Film d’action survolté, ce deuxième opus plus gigantesque encore que le blockbuster de 2018 plonge le spectateur dans des eaux toujours plus profondes, où grouillent de redoutables megalodons, et bien plus… Partez à la découverte de régions inconnues avec Jason Statham et Jing Wu, à la tête d’une équipe de chercheurs partie explorer les profondeurs de l’océan. Leur périple tourne à la catastrophe lorsqu’une opération d’extraction minière illégale met en péril leur mission – et leur vie. Confrontés à d’immenses megalodons et à des bandits sans pitié, nos héros doivent échapper aux terribles prédateurs en gardant toujours un temps d’avance sur eux dans une terrifiante course contre la montre. Vous vivrez l’expérience cinématographique la plus mordante de l’année avec EN EAUX TRÈS TROUBLES, où seules les profondeurs de l’océan se mesurent à l’ampleur du spectacle !
C’est toujours triste de se dire qu’un acteur, dont les débuts de carrière ont commencé sous les meilleures étoiles, finissent par aller se noyer dans des nanards absolues comme ce « En Eaux Très Troubles ». Car, oui, Jason Statham, n’a pas toujours fait des cabrioles dans des films destinés aux encéphalogrammes de bulots. Premiers films chez Guy Ritchie : « Arnaques, Crimes et Botaniques » en 1998, puis « Snatch » en 2000. Il va ensuite croiser la route de Louis Letterrier pour « Le Transporteur » en 2002. Et c’est à partir de là que les choses vont se gâter, car l’acteur prometteur va se transformer en nouveau Bruce Willis, avec une spécialité de « Mec Cool » qui chute, rebondit, se prend des coups mais se relève toujours. Avec moins d’humour que l’homme de « Piège de Cristal », Jason Statham va Capitaliser dans cette spécialité avec d’autres franchises : « Hyper Tension » en 2006, « Expendables » en 2012 ou encore « Fast and Furious » dès 2013. Mais c’est en 2018, que l’acteur touche le fond avec cet improbable série B, gros budget (150 Millions de Budget) que sera « En Eaux Troubles » dans lequel l’acteur va affronter un Mégalodon (Un Requin Préhistorique). Alors, comme nous sommes dans une époque où la bêtise est plus bankable que la subtilité, le film cartonne. Il fera plus d’un million et demi d’entrées en France et Rapportera plus de 140 Millions de Dollars seulement aux Etats-Unis. Et que font les Américains quand un film marche ? Et bien ils remettent le couvert.
Alors Exit John Turteltaub, le réalisateur du premier opus, le studio recrute Ben Wheatley (Rebecca), et demandent aux mêmes scénaristes de nous pondre une histoire, encore plus incroyable que la première. Et Voilà, donc « En Eaux Très Troubles », , un film dans lequel il n’y a pas un mais trois Mégalodon, pas une mais plusieurs espèces de monstres marins qui sont tous aussi affamés les uns que les autres. On se fiche que rien ne soit crédible et que l’histoire soit pompée sur de grands succès du Box-Office, comme « Les Dents de la mer » (1975) de Steven Spielberg, ou encore « Jurassic Park » (1993), ah ben tiens, encore de Spielberg. On ne peut pas parler d’hommage, tant les scènes sont quasiment copiées mots pour maux mais avec le génie en moins et la subtilité inexistante. Le film ne brille d’aucune originalité, et la mise en scène est aussi peu inventive qu’un Marshmallows sur un bout de bois dans un camp de scout.
Seule bonne idée du film, l’humour qui monte progressivement à mesure que les monstres attaquent, car, franchement, le film est sans intérêt et même en le prenant à la légère, tout y est tellement peu originale, sans parler de la crédibilité, des fautes de raccords, de l’absence d’une petite tentative d’histoire qui tienne la route. Tiens une société à trouver un minéral rare au fond des océans qui vaut des Milliards et protègent sa découverte en zigouillant ses opposants. Mais voilà trop d’avidité fait d’échapper les monstres préhistoriques de là où ils étaient tranquillement. Oh quelle originalité, on n’aurait pas deviné. Non vraiment, rien à garder !