Equalizer 3

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Equalizer 3
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/01/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Antoine Fuqua, Todd Black, Jason Blumenthal,Steve Tisch, Clayton Townsend, Alex Siskin, Tony Eldridge, Michael Sloan et Denzel Washington
Scénaristes
Richard Wenk
Compositeur
Marcelo Zarvos
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Emmanuel Galais

Depuis qu'il a renoncé à sa vie d'assassin au service du gouvernement, Robert McCall peine à faire la paix avec ses démons du passé et trouve un étrange réconfort en défendant les opprimés. Alors qu'il a trouvé son havre de paix dans le sud de l'Italie, il découvre que ses amis sont sous le contrôle de la mafia locale. Quand les événements prennent une tournure mortelle, McCall sait ce qu'il doit faire : protéger ses amis en s'attaquant à la mafia.


Bon, il faut bien le dire, lorsque l’on voit un film avec en tête d’affiche Denzel Washington, mise à part quelques surprises, nous ne sommes pas forcément surpris de la voir en justicier sombre et moralisateur. Plus il vieillit, plus l’acteur s’enferme dans ce personnage de vieux sage à la Mr Myiagi de « Karaté Kid », avec son air de ne pas en être et son efficacité à toute épreuve en ce qui concerne le fait de défendre la veuve et l’orphelin. Le Bonhomme fait son regard le plus sombre possible et en un minimum de mouvements, il parvient à neutraliser les ennemis les plus récalcitrants. Et si le comédien porte fièrement ce rôle qu’il s’est offert lui-même, il sait parfois nous surprendre avec des films tels que « Frances » dans lesquels il apparait avec beaucoup plus de sensibilité.


Avec « Equalizer 3 », nous sommes plutôt dans la première catégorie de films, ceux où Denzel fait du Denzel ! Un personnage à la fois affable et taciturne. Quelqu’un qui semble toujours cacher un mystère, mais qui parait si simple et si à l’écoute des uns et des autres que nous pourrions lui donner le bon dieu sans concession. Mais voilà, au pays de Denzel, tout n’est pas ce qu’il semble être et il n’en faut pas beaucoup pour réveiller la bête de guerre qui sommeille en lui. Ainsi, après s’être découvert l’âme d’un justicier dans les deux premiers opus, Robert McCall a décidé de se tenir un peu tranquille, de prendre sa retraite en Italie, alors qu’il vient d’achever une ultime mission, dont on ne sera rien avant la fin du film, jusqu’à ce que des très méchants membres de la mafia locale s’attaquent à la tranquillité des habitants de la petite ville  Italienne où il a trouvé son refuge, et le Denzel pas sympa se réveille et profère sa menace ultime avec une froideur naturelle.


Avec une mise en scène toujours aussi bien tenue, Antoine Fuqua, qui connait bien le comédien pour avoir déjà tourné avec lui « Training Day », le fait évoluer dans un univers qui lui va comme un gant. A un rythme effréné, il mène son intrigue et offre la possibilité à Denzel de distiller des petits discours à destination du public qui verra ce film et comprendra que la bonne voie à suivre n’est pas celle des gangs, ni celle des mercenaires, mais celle de Mr Washington qui s’est vu ouvrir les voix de la sagesse à travers une carrière militaire, que le rend presque invincible mais toujours sensible. Trêve d’humour, « Equalizer 3 » ne vole pas bien haut, et se perd même dans son propre scénario, avec une intrigue secondaires, traitée plutôt comme un accessoire de l’intrigue plus que comme un élément essentiel de la narration, mais il répond de toutes les manières à ce qu’attendent les fans du comédien, de la même manière que ceux de Tom Cruise, qui ne veulent plus le voir jouer des personnages sensibles mais plutôt des héros qui saute au-dessus des bombes, distribue des foires aux bourre pifs à qui en demande et se tire toujours des mauvais pas.


Mais rendons à César ce qui appartient à Denzel, le comédien est juste dans son jeu, minimise les gestes pour mieux rendre son personnage captivant. Et ce troisième opus, qui ne manque pas de panache, que ce soit dans la mise en scène ou dans la chorégraphie des combats apporte tout ce que l’on vient chercher dans un film d’action, mais également sait prendre son temps pour que les spectateurs puissent apprécier les personnages et s’identifier à eux. Pourtant si tout est soigné autour de la star, qui retrouve également sa jeune collaboratrice de « Man on Fire » (2004) de Tony Scott : Dakota Fanning, la direction du reste de la distribution est un peu légère et manque parfois de justesse, particulièrement Andréa Scarduzio (Le Jeune Messie) qui ne cesse de se déformer le visage pour montrer la méchanceté de son personnage. 


En conclusion, « Equalizer 3 », n’est pas le film de l’année, même pas le film d’action de 2023, mais il reste un divertissement efficace qui saura répondre à l’attente des fans. Denzel Washington, y fait du Denzel et rien de plus. Il façonne en permanence son personnage son rôle d’ancien militaire, rompu aux techniques de combats et sait défendre les faibles. La mise en scène d’Antoine Fuqua est précise et dynamique. Rien ne manque, si ce n’est une direction d’acteur secondaires plus soignée et une maitrise plus subtile du scénario en ce qui concerne les intrigues secondaires.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
Tout en contraste en permanence, « Equalizer 3 » est avant tout un film qui joue sur ses ambiances et ses environnements. On passe facilement des extérieurs lumineux à un environnement plus compliqué, comme lors de la scène sur la place du village où Robert McCall affronte le méchant patron de la mafia locale, et forcément l’image profite de la précision du support pour gagner en éclats et en luminosité avec des couleurs parfaitement bien tenues. Les contrastes marquent parfaitement les effets de profondeur. Les noirs sont très présents pour donner une véritable netteté à l’image.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos 7.1 se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les effets sonores dont l’importance est capitale pour donner à l’ensemble tout son sens. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée et chaque détail est apporter avec une précision d’orfèvres, comme lors des combats, où le bruit des os qui craquent, les couteaux qui percent les peaux, les respirations agonisantes, etc… tout est précis et justement dosé.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Frères de Sang : La Collaboration entre Denzel Washington et Antoine Fuqua », le réalisateur et la Star reviennent sur les origines de la trilogie et sur la manière dont l’un et l’autre travaille pour que cette collaboration soit toujours gagnante.


« Appel à l’action », un bonus qui revient sur le tournage et particulièrement sur le travail autour des scènes d’action et des chorégraphies signées Liang Yang (Star Wars Le Réveil de la Force).


« Robert McCall un Homme du Peuple », un focus sur le personnage de McCall, qui prend ici une dimension plus humaine et moins machine de guerre que dans les deux premiers opus.


« Denzel et Dakota : La réunion », forcément un focus, sur la réunion de Denzel Washington et Dakota Fanning, près de 20 après leur première collaboration dans le film « Man On Fire » de Tony Scott en 2004. L’actrice n’avait alors que 10 ans.


« Cartes Postales de la Côtes Amalfitaine ». Un focus intéressant et rare qui met en avant le lieu de tournage en donnant ses caractéristiques, et, au passage envie d’aller y passer des vacances.


Puis des scènes coupées et le clip « Monster » de Jacob Banks