Fenêtre sur Pacifique

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Pacific Heights
Genre
Pays
USA
Date de sortie
06/03/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Scott Rudin et William Sackeim
Scénaristes
Daniel Pyne
Compositeur
Hans Zimmer
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
102
Support
Critique de Emmanuel Galais

Inspiré d'un fait réel, le film raconte l'histoire de Patty et Drake qui viennent d'acheter la maison de leurs rêves à San Francisco. Pour les aider financièrement, ils décident de louer la chambre du rez-de-chaussée et choisissent un dénommé Carter Hayes qui semble être le locataire idéal. Mais dès son emménagement, les choses tournent mal...


La fin des années 80 et le début des années 90, ont vu de nombreux films sortirent mettant en scène des gens ordinaires pris au piège de psychopathe, comme « Liaison fatale » d’Adrian Lyne en 1987, ou encore « JF Partagerait appartement » de Barbet Schroeder en 1992, sans parler dans un autre style de « Basic Instinct » de Paul Verhoeven. Avec « Fenêtre sur Pacifique » de John Schlesinger, réalisateur de « Macadam Cowboy » en 1969 ou de « Marathon Man » en 1976, et dont la particularité est de parler d’homosexualité à une époque où le sujet est encore tabou. Pourtant, ici, le scénario de Daniel Pyne (La Somme de toutes les peurs) est très éloigné de ce sujet et s’inspire d’un fait réel dans lequel un couple non marié achète une maison de style victorien, afin d’en louer une partie. Mais lorsqu’un locataire, qui s’impose d’une certaine manière, emménage, le cauchemar va commencer, car l’homme n’est pas du tout celui qu’il prétend être.


Insidieusement, mais surement, le scénario va alors faire monter la pression et nous entrainer dans une intrigue où les doutes vont d’un endroit à l’autre et où l’on voit l’impuissance des jeunes propriétaires se heurter à la détermination du locataire menaçant. Ce qui est amusant, c’est que Schlesinger va tout de même mettre dans sa mise en scène, ses thèmes favoris avec des couples homosexuels qui n’auront aucune importance dans le déroulement de l’intrigue, mais seront présent dans une ville où la communauté gay est reconnue pour y avoir l’un des quartiers les plus connus au monde : San Francisco. Passé ces détails, le réalisateur distille ses indices, et n’hésite pas les plans serrés pour mieux faire monter la pression. Il utilise toutes les perspectives pour noyer ses personnages dans le piège qui se referme petit à petit sur eux.


C’est surtout les prestations des trois acteurs principaux qui vont faire la différence, à commencer par Melanie Griffith (Le Bucher des Vanités) qui va offrir une prestation maitrisée, entre femme innocente et pourtant déterminée à démasquer ce locataire gênant et inquiétant. Ce dernier est d’ailleurs interprété par un Michael Keaton, qui après avoir joue les justiciers masqués dans le « Batman » de Tim Burton et le mauvais fantôme dans le « Beetlejuice » du même Tim Burton, semble beaucoup s’amuser à jouer un personnage inquiétant et en même temps totalement normal, manipulateur et escroc de haut vol. L’acteur est remarquable de froideur et de fausseté. Et enfin Matthew Modine, que l’on a pu voir chez Stanley Kubrick en 1987 dans « Full Metal Jacket » qui joue un peu plus en retrait un jeune homme qui doit également se battre contre ce locataire qui n’hésite à utiliser la violence pour pouvoir continuer de pratiquer ses obscurs desseins. 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
Le film a bénéficié d’une restauration minutieuse et précise, qui permet aux images du réalisateur de pouvoir retrouver un nouvel éclat. Du coup le travail minutieux et précis de son chef opérateur, particulièrement dans la mise en lumière de San Francisco et de sa baie sont remarquable, par exemple. Schlesinger a voulu une image soignée, avec des éclairages minutieux qui puissent mettre en lumière la narration et le support met en lumière et en valeur tout le soin apporté pour la mise en scène.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Le film est disponible en DTS-HD Master Audio 5.1, en VO, mais seulement en 2.0 en VF qui ne manque pourtant pas d’intérêt, même si effectivement cela ne permet pas une plongée plus précise dans la beauté renversante de ce film. Pourtant l’ensemble reste suffisamment bien restauré pour que le film retrouve une nouvelle splendeur et que le public puisse profiter du film dans les meilleures conditions.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 45 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« Un entretien avec Samuel Blumfeld », critique de cinéma qui revient sur le film, sur ses qualités et sur ses défauts.