Geules Noires

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
20/03/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Eric Gendarme, Thomas Lubeau, Joradan Sarralie, Bruno Amic, Alexis Loizon et Patrick Raoux
Scénaristes
Mathieu Turi
Compositeur
Olivier Derivière
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Emmanuel Galais

1956, dans le nord de la France. Une bande de mineurs de fond se voit obligée de conduire un professeur faire des prélèvements à mille mètres sous terre. Après un éboulement qui les empêche de remonter, ils découvrent une crypte d’un autre temps, et réveillent sans le savoir quelque chose qui aurait dû rester endormi.


Le film de genre est encore balbutiant en France, pourtant, une jeune génération de réalisateur s’y essaye avec plus ou moins de réussite, mais avec une véritable envie, louable, de montrer que le cinéma Français, ce n’est pas que de la comédie, du drame, du policier ou de l’historique. Avec « Gueules Noires », le réalisateur qui s’était déjà fait remarquer avec ses deux précédents films et particulièrement « Hostile », son premier long et surtout « Méandre » qui prouvait à tout le monde le goût pour ce jeune réalisateur de 37 ans, savait monter un film et écrire une intrigue qui puisse tenir en haleine le spectateur. Toujours auteur du scénario, il semble avoir eu envie, dans le cadre de ce qu’il définit lui-même comme une trilogie, de plonger es personnages dans des lieux souvent fermés dont il est quasiment difficile de s’échapper. Dans « Hostile », l’héroïne est coincée, de nuit, dans sa voiture alors que d’étranges créatures attaquent la nuit, dans « Méandre », l’héroïne est d’abor coincé dans une pièce dont la seule issue est un labyrinthe de tuyaux piégés. Cette fois-ci, dans « Gueules noires » ce sont des mineurs coincés à 1000 mètres sous terres dans une galerie où sévit une créature venue des ténèbres, semble-t-il. Comme si le réalisateur avait toujours besoin de rendre ses films quelque peu claustrophobiques, il semble qu’il aime l’unité de lieu et surtout, comme le laissait supposer « Méandre », une inspiration venue de films comme le « Cube » (1997) de Vincenzo Natali, on pourrait y voir également du Alexandre Aja (Haute Tension) et bien sûr des références aux films de monstres.


Mais voilà, le film manque terriblement de structure réelle et à commencer par le scénario qui manque terriblement de matière et ne donne jamais de réelles informations sur les origines du monstre et sur les véritables desseins du professeur, à l’origine de l’expédition, il dessine très peu ses personnages et nous donne, en fait, des caricatures de personnages, pas forcément très subtiles. S’en suit une mise en scène assez maitrisée, qui à l’intelligence d’utiliser un effet « éclairage à la lampe frontale ». Mais un manque de dynamisme évident font que le spectateur finit assez rapidement par se désintéresser de l‘intrigue et attend simplement d’être surpris, ce qui n’arrive jamais, puisque tout est terriblement lisible dans ce fim de genre qui aurait pu être remarquable si le réalisateur avait creusé un peu plus loin son intrigue et donné ainsi plus de matière et de relief à ses personnage et surtout à son monstre dont on ne sait rien ou pas grand-chose, et dont on finit également par se désintéresser.


Et même si la volonté de Mathieu Turi de n’utiliser aucun fond vert et de s’inspirer des films de Carpenter (The Thing) avec des créatures fabriquées et manœuvrées par des humains, le monstre malgré des qualités visuelles signées Yoneyama Keisuke, sculpter japonais, qui s’était lui-même inspiré du monstre du film « Alien le Huitième Passager » (1979) de Ridley Scott, d’où une certaine ressemblance, est une excellente idée, son manque d’effet de surprise et de mouvement, nous laisse complètement froid. Ajoutez à cela des acteurs, franchement très loin de leurs capacités, à commencer par Jean Hugues Anglade (Braquo) qui frôle le ridicule dans ca composition du professeur, Thomas Solivérès (Edmond), très mal à l’aise dans son rôle de jeune homme raciste et vénal, et Samuel Le Bihan (Le Pacte des Loups) qui en fait des caisses en chef de bande. Seuls, Amir El Kacem (Overdose) et Bruno Sanches (HPI), sans briller totalement arrivent à se hisser au-dessus de la mêlée.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
2.35:1
« Gueules Noires » évolue dans un milieu assez sombre. Avec des blancs et des noirs très présents qui apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail de Alain Duplantier Directeur de la Photographie qui a travaillé également sur « Une Rencontre » de Lisa Auzuelos (LOL), était de s’adapter aux conditions difficiles du film, tout en donnant à « Gueules Noires » une texture propre, tout en hésitant pas à forcer sur le noir et en utilisant l’effet « Lampe Frontale ». 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Gueules Noires », comme dans n’importe quel film d’horreur, avec une atmosphère particulière notamment en milieu minier l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle d’une grande efficacité dans la mise en place des ambiances, la répartition se fait invasive dès que cela est nécessaire. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of qui montre le réalisateur et son équipe en plein tournage et nous livrent quelques secrets de fabrication de ce film de genre.