Wolf

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
03/04/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Douglas Wick
Scénaristes
Jim Harrison et Wesley Strick
Compositeur
Ennio Morricone
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
135
Support
Critique de Emmanuel Galais

Lorsque, par une nuit de pleine lune, l'éditeur new-yorkais Will Randall se fait mordre par un loup qu'il a renversé en voiture, il ignore que cet accident va changer le cours de sa vie.

 
Le réalisateur Mike Nichols n’est pas un inconnu, loin de là, puisqu’il fut celui derrière des classiques du cinéma américains tels que « Qui a peur de Virginia Woolf ? » (1966) ou encore « Le Lauréat » (1967), et la liste est encore des longues des succès de celui qui nous a quitté il y aura tout juste 10 ans en Novembre prochain. L’éditeur ESC a décidé de rééditer « Wolf », qui n’est peut-être pas le meilleur du réalisateur américain, qui a su avec beaucoup plus de brio dépeindre des amours tourmentées dans des œuvres plus abouties par le passé. Mais pour sa première et unique incursion dans le film Fantastique, Mike Nichols nous livrait avec « Wolf », une histoire beaucoup plus nuancée qu’il n’en paraissait.


Car, en utilisant le mythe du Loup-Garou comme trame de fond, le réalisateur va surtout faire une métaphore de la société où celui qui ne se transforme pas en prédateur implacable se retrouve la cible des arrivistes et des carnassiers de la finance en tout genre, une innocence qui peut le rendre aveugle de la trahison qui se niche jusque dans son propre foyer. Mais lorsque l’innocent se transforme en Loup-Garou c’est tout le monde qui l’entoure qui tremble. En se basant sur un scénario du duo Jim Harrison (Légendes d’Automne) et Wesley Strick (Les nerfs à vif), Mike Nichols impose un style et une lecture moins gore et plus contemporaine du mythe du Loup-Garou. Et si l’ensemble souffre parfois de quelques longueurs, notamment de grandes interrogations sur l’amour et l’ambition, le scénario réserve de grandes surprises et bonnes surprises, comme certains aspects propres à la race canine adaptés à la société humaine et ce que cela peut provoquer comme remous.


D’ailleurs la mise en scène de Mike Nichols va complètement dans ce sens, et même si parfois certaines scènes manquent de direction ou de fluidité comme certaines virées nocturnes Will Randall en pleine transformation, elle parvient avec parfois un certain sens de l’humour à utiliser ces transformations parfois subtiles en atout pour cet homme qui voit sa vie piétiner par ceux qui l’entoure et va utiliser ce que la nature et sa malédiction vont lui apporter pour reprendre les clés de son destin et mettre à mal les desseins de ses ennemis de l’ombre. 


C’est d’ailleurs grâce à la prestation idéal et inspirée de Jack Nicholson (Vol Au-dessus d’un Nid de Coucou), que le film prend tout son sens. L’acteur est puissant et radicalement incisif dans son jeu face à ses partenaires qui n’ont plus qu’à suivre le mouvement d’un acteur remarquable de précision, jusqu’au plus petit détail. D’ailleurs, il fallait bien face à lui, d’abord Michelle Pfeiffer (Ladyhawke la femme de la nuit) pour venir contre balancer la puissance de jeu de l’acteur. L’actrice impose sa présence et son charisme dans un personnage tout en nuance, qui joue entre rébellion et soumission feinte, la femme amoureuse de celui qu’elle croit d’abord comme quelqu’un brisant les conventions, puis qui se laisse séduire par le côté sombre du personnage. Mais n’oublions pas non plus James Spader (Sexe, Mensonge et Vidéo), qui joue avec une redoutable efficacité, l’ami qui est en fait le traitre, qui dés lors qu’il est découvert, se transforme en personnage vénale et cupide.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Du Côté de l’image, le grain est assez peu présent et tout a été fait pour offrir, au film, une cure de jouvence avec une luminosité accentué sur certaines scènes pour donner plus de détail et plus de profondeur. Cela n’empêche pas quelques saturations et surtout quelques pertes de matières dans certaines séquences. Pas de remasterisation particulière juste un nettoyage de printemps.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio qui fait le job, mais manque parfois de subtilité dans les basses. La spatialisation est à la hauteur du film, mais ne brille pas par une mise en profondeur de la bande son. Certains effets apparaissent en arrière, mais rien de transcendant, on aurait préféré un peu plus de mise en situation, avec une utilisation plus marquée de tous les canaux.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de bonus dans cette édition.