Madame Web

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Miss Web
Pays
USA
Date de sortie
19/06/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Lorenzo di Buenaventura
Scénaristes
Matt Sazama, Burk Sharpless, Claire Parker et S.J. Clarkson
Compositeur
Johan Söderqvist
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
117
Support
Critique de Emmanuel Galais

Cassandra Web est une ambulancière de Manhattan qui serait capable de voir dans le futur. Forcée de faire face à des révélations sur son passé, elle noue une relation avec trois jeunes femmes destinées à un avenir hors du commun... si toutefois elles parviennent à survivre à un présent mortel.


Une seule question se pose avant de visionner « Madame Web » : Est-ce que ce film va enfin la malédiction de Sony qui voit tout ses films issus de la licence « Spider-Man » sombrer dans le monde parallèle des naufrages artistiques et économiques ? Et bien la réponse est malheureusement non ! Alors bien sûr, nous sommes dans une sorte de logique, maintenant, de systématiquement, descendre un film de super-héros, certains s’en font même une spécialité éditoriale, mais pas chez nous. Le but étant de pointer les bons et les mauvais côtés de cette nouvelle tentative de Sony de créer un nouveau personnage de super-héros. Et après le naufrage « Venom 2 », nous espérions tout de même que les leçons avaient été prises.


Ici, ce qui ne fonctionne pas avec « Madame Web » c’est le manque de profondeur des personnages, à commencer par l’Héroïne principale : Cassandra Web O’Neill, une jeune femme dont la mère est morte en couche, et qui se révèle posséder le pouvoir de voir l’avenir sous forme de flashes. Le problème c’est que la mise en scène de S.J. Clarkson (The defenders) étire toutes les scènes en longueur, comme s’il fallait remplir le film, à défaut d’avoir de la matière dans un scénario qui en manque terriblement. Car c’est aussi et surtout ça le plus grand défaut de ce film : Un scénario vide qui ne parvient jamais à prendre de la hauteur, alors qu’il a tut ce qu’il faut pour construire une histoire qui tienne la route et puisse captiver. Ici, nous ne nous sentons jamais concerné par ce qui se déroule devant nous. Rien ne nous intéresse, ni le méchant obnubilé par une mort certaine, ni les jeunes filles, plus irritantes les unes que les autres qu’attachantes. Chacune représente une fausse image de la jeunesse des années 2000.


Et puis alors la mise en scène, est une véritable déroute. Je l’ai précédemment, d’abord par des scènes étirées à l’excès, mais également par un manque de rythme évident et un choix narratif, qui n’est jamais suffisamment dynamique pour être passionnant. Lorsque Cassandra a des visions, la réalisatrice utilise les mêmes ficelles, on voit la scène dans le futur, puis elle est rejouée dans le présent. Une ou deux fois seraient passées, mais systématiquement, c’est lourd et n’apporte rien au scénario. Ajoutez à cela une direction d’acteur proche de zéro, qui rendent certaines scènes ridicules, à un point inimaginable, comme celle, ou l’héroïne découvre pour la première fois son don, alors qu’elle est en train de réanimer un mourant. Même dans les séries tels que « 911 », ils ne sont pas aussi ridicules, loin de là. Ici, c’est tout juste si nous n’éclatons pas de rire.


Et c’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle, le film ne fonctionne pas : La distribution. A commencer par Dakota Johnson (50 Nunaces de Grey), qui ne fait pas d’étincelles et se perd dans un rôle qu’elle maitrise mal et ne sembla pas à l’aise dans les scènes de combats. Mais ce n’est rien en comparaison du trio Sydney Sweeney (Euphoria), Isabel Merced (Father of the Bride) et Celeste O’Connor (SOS Fantômes : L’Héritage). Les comédiennes sont complètement à coté de la plaque, et livrent des compositions au minimum syndicale, au point d’être irritante plus qu’attachantes. Les actrices ne cherchent jamais à donner du corps et de la profondeur à leurs personnages. Elles jouent mal, comme rarement dans un film de ce type et nous laissent ainsi, complètement froid face à tout ce qui leur arrive.


« Madame Web », on l’aura compris est un désastre artistique. Rien ne fonctionne dans ce film qui n’est ni divertissant, ni réussit. Nous nous ennuyons ferme et il n’y a rien à garder en mémoire dans cette histoire dont on attend la fin dés les premières 10 minutes.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Film de super héros oblige l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité pour servir la photographie du film dont la réalisatrice a particulièrement travaillé l’esthétisme, un choix qui n’explique pas la déception de ce film. L’ambiance lumineuse et le souci du détail furent les maitres mots de la réalisation et l’édition HD 4K est à la hauteur de travail de S.J. Clarkson. Avec une image lumineuse et des couleurs brillantes. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail du film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos se révèle plutôt assez précise, et offre de bonnes surprises Ici le Atmos pousse assez bien les effets pour créer une ambiance enveloppante. La répartition est à la hauteur pour pouvoir nous plonger complètement dans l’histoire. La dynamique du film se fait puissante et brillante lors des scènes de combat et ne s’efface que très peu lors des scènes de dialogues. La musique vient bien habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Au moins nous pouvons nous consoler avec cela.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de Bonus !