L'Arriviste

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Election
Genre
Pays
USA
Date de sortie
31/07/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Albert Berger et David Gale
Scénaristes
Alexander Payne et Jim Taylor
Compositeur
Rolfe Kent
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Emmanuel Galais

Jim McAllister a bien l'intention de donner une leçon de démocratie à ses étudiants en proposant un candidat de son cru pour l'élection à la présidence du conseil du lycée George-Washington-Carver d'Omaha. En effet, ce candidat, Paul Metzler, qui a pour atout d'être le héros de l'équipe de football du lycée, va devoir affronter Tracy Flick, la fille la plus active de l'établissement, dévoree d'ambition et qui considère ses années de lycée comme la première étape d'une longue et brillante carrière.


Futur réalisateur de films marquants comme « Mr Schmidt » (2003) avec Jack Nicholson (Vol au-dessus d’un Nid de Coucou), dans lequel nous suivions le parcours mélancolique d’un homme en pleine remise en question après la mort de sa femme et alors qu’il se lance dans un voyage qui le mènera au mariage de sa fille dans le Nebraska. « The Descendants » (2012) avec George Clooney (Ocean’s Eleven), où un homme après l’hospitalisation de sa femme va tenter de se rapprocher de ses filles. Et puis bien sûr du très salué « Nebraska » (2014) avec Bruce Dern, dans lequel un homme persuadé d’avoir gagné à une loterie, part en voyage avec son fils pour récupérer son gain et se retrouve dans la ville où il a grandi. Alexander Payne est un réalisateur qui aime explorer la psyché de ses personnages. Avec « L’Arriviste », qu’il signe en 1999, après trois films passés un peu inaperçus, Payne signe sa première incursion dans ce style qui marquera son cinéma.


Sur un scénario qu’il a lui-même signé avec l’aide de Jim Taylor (Downsizing), le réalisateur nous entraine dans les couloirs d’un lycée où une élection du président des élèves, qu’un professeur va utiliser pour donner une leçon de démocratie, va tourner à l’aigreur. Le scénario va alors suivre plusieurs personnages : le Professeur Mr Mc Allister, une jeune élève un peu trop ambitieuse Tracy Flick, un sportif un peu niais, Paul Metzler et d’autres personnages qui vont graviter autour de ce trio. Si le scénario est pavé de bonnes intentions, c’est le résultat qui laisse un peu sceptique, d’abord parce qu’il va suivre en ordre désordonné et à grand renfort de voix off, illustrant les pensées des personnages, qui viennent perturber le rythme même du film. Et a trop vouloir parler des personnages et de thèmes précis, le réalisateur plombe son scénario d’un ensemble de sous-intrigues qui ne rendent pas service au scénario, bien loin de là.


Il en va de même pour la mise en scène qui utilise les arrêts sur image pour illustrer les pensées, ou encore les accélérations qui viennent donner une envie de comédie dans un film qui ne sait jamais sur quel pied danser. On passe de la comédie Teen, au drame sociétal en passant par une réflexion sur la démocratie. Le tout saupoudré d’un peu de voyeurisme puritain et l’on se retrouve un peu perdu dans cette œuvre un peu trop décousue pour être subtile. Et bien évidemment la direction d’acteurs n’y est pas pour rien ! Hormis Matthew Broderick, toujours impeccable, Reese Witherspoon est particulièrement irritante par un surjeu que l’in ne voit que dans les séries estampillées Disney. Le pire étant la prestation de Chris Klein (American Pie) complètement hors sujet et dont la prestation est d’une affreuse nullité (Pardon je cherchait un mot plus doux, mais je n’en n’ai pas trouvé).


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
1.85:1
Le film a bénéficié d’un transfert, qui permet aux images du réalisateur de pouvoir retrouver un nouvel éclat. Le film gagne en luminosité, mais ne peut éviter tout de même un grain et un étrange obscurcissement lors de la scène finale. Payne a voulu une image soignée, avec des éclairages minutieux qui puissent mettre en lumière la narration et le support parvient sans eclat tout de même et redonner une jeunesse au film.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Le film est disponible en Dolby True HD 5.1, uniquement en VO qui ne manque pas d’intérêt, même si elle manque parfois de basses pour pouvoir prendre un peu plus de relief. Pourtant l’ensemble reste suffisamment bien restauré pour que le film retrouve une nouvelle jeunesse et que le public puisse profiter du film dans de bonnes conditions. Les autres pistes ne bénéficient que d’un Dolby Digital 5.1, certes honorable mais pas flamboyant.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de bonus