Moonlight Express

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Sing Yuet Tung Wa
Genre
Pays
Hong
Date de sortie
02/07/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Takashige Tchise
Scénaristes
Daniel Lee
Compositeur
Mark Lui
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
106
Support
Critique de Emmanuel Galais

Après la mort tragique de son fiancé Tatsuya, disparu dans un accident de voiture, Hitomi décide de partir pour Hong Kong où le couple avait prévu de s’installer. Là-bas, la Japonaise croise la route de Karbo, un policier local infiltré qui ressemble trait pour trait à son amour perdu. À mesure que les deux jeunes gens apprennent à se connaître, l’attirance qu’ils ressentent l’un pour l’autre se fait plus forte. Et lorsque Karbo, trahi par ses pairs, voit sa mission échouer, Hitomi choisit de fuir avec lui…


Fin des années 90, le cinéma Hong-Kongais, qui avait su révolutionner le cinéma d’action à travers le monde et particulièrement au Etats-Unis, où les réalisateurs iconiques comme John Woo (Volteface) pour ne citer que lui ont tenté l’expérience avant de revenir sur leur terre natale, laissait supposer que son âge d’or était révolu. Mais il n’en n’était rien, car bon nombre de réalisateurs allaient émerger en cette fin de siècle, comme Daniel Lee, qui s’était déjà fait remarquer avec une œuvre telle que « Black Mask » en 1996, allait donner une autre vision du film d’action en y ajoutant une romance dans « Moonlight Express ».


Car, il faut bien le dire, le cinéma de Hong-Kongais des années 80-90, se faisait surtout remarquer en Occident par son Ultra-violence et la qualité de la mise en scène utilisée pour le rendre supportable. Il faut voir la majesté des chorégraphies chez John Woo ou encore et surtout chez Tsui Hark. Daniel Lee, va garder cette base, mais va surtout tisser un polar, efficace et en même temps terriblement inventif, notamment en incluant dans son intrigue, une histoire dans laquelle une femme, dont le fiancé est mort dans un accident de voiture, croise la route d’un policier qui est son exacte sosie. Il n’en faut plus pour qu’une attirance naisse, et les deux héros de se découvrir, pendant que le policier doit également accomplir son travail avec le danger que cela représente.


Basé sur un scénario écrit par Yumiko Aoyagi (Lonely Girls 15) et Susan Chan (Une vie Simple), le film va alors mêler deux genres radicalement différents et que nous n’avions pas l’habitude de voir dans un film d’action Hong-Kongais. Ce qui touche tout de suite dans « Moonlight Express », c’est la précision du réalisateur dans sa mise en scène. Il va constamment garder une dualité entre les deux intrigues : Policière et romantique et la distiller, que ce soit dans les actions, mais également dans les personnages et particulièrement dans leurs relations. La violence dans laquelle évolue Karbo n’est jamais très éloignée de lui et de la manière dont il va se rapprocher d’Hitomi. Cette dernière conserve une tristesse dans son regard et dans ses gestes, qui rappelle constamment le drame qu’elle a vécu au début du film. 


Pour donner corps à son couple, Daniel Lee, va s’appuyer sur les prestations impeccables de Leslie Cheung, d’abord. L’acteur star de « Adieu ma Concubine » (1993) de Chen Kaige porte littéralement ce principe de dualité sur ses épaules. Il incarne Karbo avec une précision remarquable et joue constamment sur les deux tableaux de la violence et de la romance. Face à lui, Takako Tokiwa (The Good Wife) porte cette douleur et cette dualité dans une composition touchante et parfaitement maitrisée. Sans oublier la présence remarquée de la star Michelle Yeoh (Everything, Everywhere all at Once).


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.78:1
« Moonlight Express » bénéficie d’un transfert qui manque un peu de qualité dans lequel les couleurs sont très effacée et manquent parfois de précision, Le film qui ne date que de 1999, semble avoir 10 à 20 ans de plus. Le réalisateur joue constamment le contraste entre plans larges et focales serrées sur les acteurs pour mieux laisser apparaitre les bouleversements qui s’opèrent plus ou moins lentement. Les contrastes manquent également parfois de précision pour pouvoir donner plus de profondeur à l’image, et le grain est assez présent.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Cantonais
Non
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Anglais
Oui
Oui
Non
 
 
 
Français
Oui
Oui
Non
 
 
 
La piste DTS-HD Master Audio 5.1 se révèle, au contraire d’une grande efficacité dans la mise en place des ambiances, même si elle manque souvent de puissance. La bande-son se répartie assez bien dans les différents canaux, avec assez de précision pour ne pas être trop en-dessous de l’attente suscitée. Et comme le film joue énormément sur la qualité narrative des dialogues, il était nécessaire que la piste sonore soit à la hauteur de manière à ne pas trop les déséquilibrer, et elle parvient à rester à la hauteur.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 23 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of qui montre le travail du réalisateur, la précision avec laquelle il choisit ses plans et la direction qu’il souhaite prendre.