Sans un bruit : Jour 1 (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
A Quiet Place : Day One
Genre
Pays
USA
Date de sortie
24/10/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
John Krasinski, Michael BayAndrew Form et Bradley Fuller
Scénaristes
Michael Sarnoski
Compositeur
Alexis Grapsas
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
99
Support
Critique de Emmanuel Galais

Suivez une femme qui vit les premières minutes terrifiantes d'une invasion extraterrestre dans la ville la plus bruyante du monde, New York.

 
Après un premier opus en 2018, dans lequel, le réalisateur John Krasinski, que l’on connait notamment pour être l’acteur principal de la série Jack Ryan, nous invitait à plonger dans une histoire, qu’il signait avec deux acolytes :  Scott Beck (Haunt) et Bryan Woods (XOXO) où des extra-terrestres, tuent au moindre bruit que font leurs victimes. Puis un second dans lequel le réalisateur prenait intégralement les rennes de la licence en assurant la réalisation et l’écriture du scénario, et signait un deuxième opus tout aussi efficace, qui reprenait la suite directe du premier, et gardait intacte els bonnes idées et les meilleures ficelles du premier. John Krasinski (Jack Ryan) cède la barre au réalisateur du très remarqué « Pig » en 2021 : Michael Sarnoski, mais reste tout de même à la production.


Et Force est de constater que Sarnoski maitrise son sujet. Lui qui, avait surpris tout le monde avec son approche minimaliste du film d’action, pour s’écarter au plus des références du genre. Car, ici, avec « Sans un Bruit : Jour 1 » il enfonce le clou de ces humains aux prises avec des créatures extra-terrestres qui deviennent folles dès qu’elles entendent un bruit et « zigouillent » à une vitesse remarquable. Mais cette fois-ci, il nous fait remonter le temps pour nous expliquer comment cela à commencer. Un choix narratif, quasi évident, pour ne pas essouffler la licence. Et il faut bien avouer que, du coup, cela offre un peu plus de liberté au réalisateur pour amener les acteurs à jouer avec l’espace qui les entoure et les expressions du corps, tout en gardant un peu plus de dialogues.


Et ce qui marchait déjà bien dans les deux premiers opus, conserve toute son utilité dans ce Prequel. Même si, ici, Michael Sarnoski, utilise des ficelles un peu épaisses, et nous laisse des doutes, notamment sur la manière dont les autorités comprennent qu’il ne faut surtout pas faire de bruit sous peine d’être dévoré par les créatures, ou encore, pourquoi, certaines zones sont libres des extra-terrestres ? Pour le reste, la mise en scène est efficace et percutante. Le réalisateur laisse de temps en temps, le spectateur reprendre son souffle, mais c’est pour mieux créer à nouveau une tension qui ne le lâchera pas avant la fin du film. Et comme pour les deux premiers opus, l’Héroïne est handicapée, cette fois-ci par une maladie, qui rend son combat différent de celui des autres humains (Dans les deux premiers opus, deux personnages étaient malentendants).


On l’aura compris, ce nouvel opus de la saga « Sans Un Bruit », n’est pas parfait, notamment dans sa construction scénaristique, mais fort heureusement, la mise en scène parvient çà s’inscrire dans la droite lignée des deux précédents. Si le film marque par le silence c’est aussi avec la qualité de ses effets spéciaux, sonores notamment que le film prend tout son sens. C’est assez rare, dans ce type de film, mais « Sans un bruit : Jour 1 » est prequel qui n’a pas à rougir des deux autres, car il garde suffisamment de surprises pour ne pas être lassant.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
L'édition 4K présente une image aux couleurs neutres et naturelles, les noirs sont parfaitement tenus, particulièrement dans les scènes au cœur du métro New-Yorkais. Nous n'avons pas observé de défaut visible au niveau de la compression. Difficile de faire mieux sur ce support, le film gagne sensiblement en saturation des couleurs et détails d'arrière-plan. Les bestioles apparaissent dans ce film en plein jour et il est possible d'admirer de belles textures, même si les mouvements sont généralement rapides.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
J'espère que vous appréciez les VO, car la bande son Dolby Atmos est, comme dans les premiers films, une véritable démo tout au long de l'histoire. L’intro du film est d'ailleurs révélatrice de l'apport d'un mixage audio bien réalisé, au service de l'histoire mais également pour amplifier la petite angoisse qui monte doucement au creux de notre cœur.  Les ambiances lors de l’invasion, les explosions, le son des créatures, les respirations, tout cela est impressionnant de réalisme, avec un juste équilibre entre bruits naturels et leur amplification pour nous faire comprendre que quelque chose ne va pas. L'autres séquence impressionnante d'efficacité est au chapitre 10. Les effets Dolby Atmos, y compris dans des scènes plus sobres comme le spectacle de marionnettes. Sans parler, comme dans les premiers opus, des bruits de déplacement des bêtes dans tous les canaux. Une bande son d'exception au service d'un film bien ficelé. Pour les amateurs de VF, sachez que vous aurez une ambiance sympathique mais qui n'a rien à voir avec l'expérience possible en Dolby Atmos.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

La section bonus, fait la part belle aux coulisses autour de la mise en scène et des décors :


« Jours 0 : Commencements et Fins ». Le making of du film, où chacun vient expliquer la manière dont le projet est né et comment le producteur et le réalisateur ont décidé de raconter les origines de cette invasion extra-terrestres.


« Dans la Ville : Chaos à Chinatown », un focus sur la création des décors et notamment sur le défi de recréer des quartiers de New-York dans les studios de Leavesden (Ceux où furent tournés les films d’Harry Potter).


« La Longue marche des Monstres en Ville », un focus sur les difficultés de tourner avec un animal. Et après le cochon, le réalisateur se retrouve à faire un film avec un chat, comme personnage central du film.


« Une Pizza pour la fin du Monde » : Les monstres sont montrés de manière différente, dans ce nouvel opus, et notamment, une scène nous les montre comme des fermiers qui cultivent ce qu’ils doivent manger.


Puis des scènes en version longue ou supprimées.