36 Quai des orfèvres (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
20/11/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Cyril Colbeau-Justin, Jean-Baptiste Dupont et Franck Chorot
Scénaristes
Olivier Marchal, Julien Rappeneau et Franck Mancuso
Compositeur
Erwann Kermorvant et Axelle Renoir
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Emmanuel Galais

Paris. Depuis plusieurs mois, un gang de braqueurs opère en toute impunité avec une rare violence. Le directeur de la PJ, Robert Mancini a été parfaitement clair avec ses deux lieutenants les plus directs, Léo Vrinks, patron de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention), et Denis Klein, patron de la BRB (Brigade de répression du banditisme) : celui qui fera tomber ce gang le remplacera à son poste de grand " patron " du 36, quai des Orfèvres. La lutte est ouverte entre ces deux grands flics, autrefois amis, qu'aujourd'hui tout sépare : leurs vies, leurs méthodes, leurs équipes et une femme, Camille Vrinks...


Ancien Policier, Olivier Marchal s’est fait un nom dans le cinéma, par sa manière toujours très réaliste et inspiré de carrière dans la Police, que ce soit à la PJ de Versailles ou dans les Renseignements Généraux. Après « Gangster », son premier film qu’il a écrit et réalisé en 2002 et qui a reçu un succès d’estime, le réalisateur se lance dans l’écriture d’un scénario inspiré de deux faits réels qui avaient marqué les policiers à l’époque : « La Bavure de la rue du Dr Blanche », où un cadre de la BRB avait tiré sans sommation lors d’une prise d’otages, et avait provoqué un bain de sang dans lequel un policier et l’un des suspects, perdirent la vie. Et celui dit du « Gang des Ripoux », dans lequel des policiers étaient impliqués dans diverse malversations.


Dans un style percutant, il va alors monter une intrigue reprenant tous les éléments de ces deux faits-divers pour opposer deux personnages, deux flics aux méthodes radicalement différentes et aux ambitions toutes aussi divergentes. Avec une précision remarquable, il va intégrer les éléments psychologiques qui feront toutes les nuances de cette affaire où les ambitions d’un flic va se percuter avec les valeurs de l’autre et où les ambitions vont s’entrechoquer avec une violence rare violence, qui sera la marque de fabrique d’Olivier Marchal, dans l’ensemble de son œuvre. La grande qualité de 36, quai des Orfèvres est de montrer la frontière fine entre les méthodes des policiers utilisées pour pouvoir mettre fin aux agissements des voyous qu’ils pourchassent et le cadre légal. Ici, l’un des policiers se fait piéger par un informateur, qui le propulse de l’autre côté de la frontière que les sépare et sa bataille sera compliquée par les ambitions de l’autre.


Olivier Marchal parsème son œuvre d’anecdote qu’il a pu vivre ou entendre lors de son passé dans la police pour rendre encore plus marquante la vie de ces hommes et femmes constamment sur le fil du rasoir entre déontologie, honneur et devoir. Et le choc de la rencontre, presque 20 ans après « Manon des Sources » (1986) de Claude Berri, entre Daniel Auteuil et Gérard Depardieu est d’une puissance rare. Les deux acteurs rivalisent de précision, le premier dans le rôle d’un personnage déterminé à mener à bien sa mission dans le respect de la sécurité des hommes dont il a la charge et le second dans celui à l’ambition démesurée. Depardieu impose un filc entre le « Mangin » personnage du film « Police » (1985) de Maurice Pialat et le « Léopold » du long métrage « Uranus » (1990) de Claude Berry. Les deux acteurs rivalisent de précision et participent grandement à la réussite du film dans lequel Olivier Marchal a pousser les curseurs de la crédibilité en faisant participer de véritables policiers de la BRB.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant constamment sur l’aspect sombre de son intrigue avec des filtres bleus et gris. Pour mettre en valeur le travail de Denis Rouden (Adieu Monsieur Haffman), pour qui il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Une piste DTS-HD Master Audio 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  Lorsque la mise en scène se lance dans des scènes de fusillades ou nécessitant un environnement plus soigné, le transfert se révèle efficace. La répartition est minutieuse et installe le spectateur au cœur de l’intrigue.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 30 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un entretien passionnant avec Olivier Marchal qui revient sur la genèse du film, en passant également, au passage, par la case défense de l’artiste Depardieu.