Les Guetteurs

Catégorie
Cinéma
Titre Original
The Watchers
Genre
Pays
USA
Date de sortie
16/10/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
M. Night Shyamalan, Ashwin Rajan et Nimitt Mankad
Scénaristes
Ishana Shyamalan
Compositeur
Abel Korzeniowski
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
102
Support
Critique de Emmanuel Galais

Perdue dans une forêt, Mina trouve refuge dans une maison déjà occupée par trois personnes. Elle va alors découvrir les règles de ce lieu très secret : chaque nuit, les habitants doivent se laisser observer par les mystérieux occupants de cette forêt. Ils ne peuvent pas les voir, mais eux regardent tout.


Après s’être fait la main sur l’écriture et la réalisation de plusieurs épisodes de l’excellente série Apple TV + : « Servant », Ishana Shyamalan, la fille du réalisateur et producteur M. Night Shyamalan (Sixième Sens), a décidé d’adapter le roman fantastique et horrifique de A.M. Shine : « The Watchers (Les Guetteurs », une histoire elle-même inspirée des mythes celtiques, dont l’action se situe d’ailleurs en Irlande. Une adaptation, dont elle signé également le scénario et qui la permet de rester dans son style de prédilection, ce qui a convaincu son père qui a décidé de produire le film et de laisser libre champ à sa fille pour qu’elle puisse donner à vie au roman de l’auteur Irlandais, qui écrivit son œuvre dans un pub de Galway où la réalisatrice a d’ailleurs tourné une des scènes en guise de clin d’œil amical.


Ce qui saute aux yeux immédiatement, ce sont les inspirations de Ishana Shyamalan, qui, contrairement à ce que nous pourrions penser, ne viennent pas du père mais plutôt d’œuvres marquantes du cinéma fantastique : « Le Labyrinthe de Pan » (2006) de Guillermo Del Toro ou encore « The Witch » (2015) de Robert Eggers. Cette dernière étant certainement la plus marquante du film de la réalisatrice par un style sobre, presque épuré qui ne relâche pourtant pas la pression sur le spectateur. Ishana Shyamalan cite également Lars Von Trier et son « Antichrist » (2009), pour « son atmosphère funeste et crépusculaire », Hayao Miazaki (Le Voyage de Chihiro) ou encore Wong Kar-Wai et ses « Anges déchus » (1995) pour ses choix visuels. Mais la réalisatrice ne fait pas que s’inspirer du style des autres, elle sait également signer son œuvre. Et ceux qui ont la série « Servant » reconnaitront cette capacité, dans sa mise en scène, à impliquer le spectateur, de manière à ce qu’il ne soit pas comme les créatures qui hantent la forêt où sont prisonniers les personnages de son histoire : des Voyeurs.


Et si le film n’est pas parfait, notamment parce qu’il ne répond pas à toutes les questions et que son dénouement est parfois un peu facile, il n’en demeure pas moins que la réalisatrice a su créer une atmosphère sombre et oppressante, parfois, dans laquelle nous suivons des personnages pris au piège d’une forêt dont on ne comprend pas bien toutes les ficelles et que la réalisatrice a su garder secrète jusqu’à son dénouement. Le scénario qu’elle a signé seule, montre un vrai savoir-faire et une véritable maitrise du rythme et de la narration. L’esthétique de ses créatures qu’elle dévoile par petit bout, n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’univers de Del Toro, et l’utilisation des ombres et des lumières pour les rendre à la fois intrigantes et effrayantes est une belle réussite qui laisse supposer qu’Ishana Shyamalan est une réalisatrice qu’il va falloir suivre et sur qui, surtout, il va falloir compter. Car si sa prestation d’actrice dans le film de son père « Trap » sorti deux mois plus tard, peinait à convaincre, la réalisation de son premier long métrage est, au contraire une bonne nouvelle.


Pour compléter les bonnes nouvelles, la distribution du film parvient à offrir des performances convaincantes particulièrement Dakota Fanning (Ocean’s 8) qui, sans être renversante, joue dans la sobriété mais sait également nous offrir une prestation maitrisée et juste qui nous rappelle que l’actrice a commencé dans ce genre de film avec la série produite par Steven Spielberg « Disparition » (2002) ou encore le film « La Guerre des Mondes » (2005) de Steven Spielberg. Et il y a Oliver Finnegan (Man in an Orange Shirt), un jeune comédien de 17 ans, qui signe une prestation intéressante et souvent bien inspirée.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
« Les Guetteurs » évolue dans un milieu assez sombre presque intemporel où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail d’Eli Arenson (Lamb), Directeur de la Photographie étant de créer une atmosphère sombre et pesante dans cette forêt irlandaise peuplée de créatures inquiétantes. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés, des couleurs parfaitement dosées et une luminosité qui parvient à donner un maximum de détails.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Les Guetteurs », comme dans n’importe quel film de genre, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste Dolby Atmos se révèle d’en grande efficacité dans la mise en place des ambiances. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les effets sonores qui fourmillement dans tout le film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

« Bienvenue sur le film : le Making of de « Les Guetteurs » » : Un making of, donc, complet qui revient sur la genèse du film et le travail de la réalisatrice.


« Création des Guetteurs », un focus sur les chorégraphies et sur la création des visuelles des créatures.


« Construction de la cage », un focus très intéressant sur cette pièce dans laquelle sont enfermée les personnages et la manière dont elle fut conçue.


« Ainriochtan et le Folklore Irlandais ». L’auteur revient sur la manière dont il a écrit le roman et ses sources d’inspirations.


Puis une scène coupée.