Deadpool & Wolverine (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
27/11/2024
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Kevin Feige, Ryan Reynolds, Shawn Levy et Lauren Shuler Donner
Scénaristes
Shawn Levy, Rhett Reese, Paul Wernick, Ryan Reynolds et Zeb Wells
Compositeur
Rob Simonsen
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
127
Support
Critique de Emmanuel Galais

Après avoir échoué à rejoindre l’équipe des Avengers, Wade Wilson passe d’un petit boulot à un autre sans vraiment trouver sa voie. Jusqu’au jour où un haut gradé du Tribunal des Variations Anachroniques lui propose une mission digne de lui… à condition de voir son monde et tous ceux qu’il aime être anéantis. Refusant catégoriquement, Wade endosse de nouveau le costume de Deadpool et tente de convaincre Wolverine de l’aider à sauver son univers…


Après les 237 Millions de pertes de « The Marvel », le studio Marvel et son propriétaire Disney, semblaient au creux de la vaque, d’autant que le concurrent Warner avec DC pouvait s’enorgueillir d’un peu plus d’un milliard de recettes mondiales. Et puis, patatras, voilà qu’arrive de la manière la plus inattendue qui soit le sauveur du studio, qui non seulement a achevé sa course avec 1.34 Milliards de recettes Mondiales, mais des records à des niveau stratosphériques : Records de préventes pour un film classé R (Interdit aux mineurs de – de 18 ans non accompagnés), record de visionnages des teasers, bandes -annonces et autres séquences du film comme la fameuse chorégraphie des N’Sync, sur internet et j’en passe encore entre les délires des deux acteurs principaux et les parodies des réseaux, « Deadpool & Wolverine », n’est plus un carton, c’est un phénomène que l’on en croise que rarement.


Mais la plus grande surprise du film réalisé par Shawn Levy (La Nuit au Musée), que s’attaquait pour la première fois à un film Marvel, c’est que le studio en profite pour régler ses comptes et passer des messages, notamment l’abandon du multiverse ou encore l’échec de « Ant-Man », qui trône assez fièrement dans le cimetière des super-héros. Mais surtout, le scénario du réalisateur et de son équipe composée de Rhett Reese (Deadpool 2), Paul Wernick (Life – Origine Inconnue), Zeb Wells (Les Lapins Crétins) et bien sûr Ryan Reynolds (Free Guy) , qui officie également en qualité de producteur et garde un œil particulièrement attentif sur l’évolution du personnage qu’il affectionne particulièrement et avec lequel il s’amuse énormément, et nous également par la même occasion. Et comme on peut le voir, hormis, le réalisateur et Zeb Wells, tous les auteurs ont travaillés sur les deux premiers opus et ont donc une connaissance de « Deadpool » qui ne peut être que bénéfique au film. Et c’est le cas, car en utilisant le « Running Gag » autour de Wolverine, depuis le début de son apparition à l’écran, les auteurs n’ont fait que préparer le terrain d’un film qui réunirait les deux super-héros les plus transgressifs de la planète.


Le résultat est un film bourré d’action et surtout bourré d’un humour débridé qui ne nous lâche jamais avec des scènes devenues anthologiques comme celle avec Chris Evans, que je me garderais bien de décrire pour ne pas la spoiler à ceux qui n’aurait pas encore vu le film. La mise en scène de Levy est d’une grande fluidité et conserve une énergie débordante pendant les deux heures que dure le film. La réunion des deux super-héros et d’une originalité folle et les bonnes idées ne cessent de foisonner dans un film qui se prend tout au sauf sérieux et qui devrait, dans le futur donner des indices de ce que veulent le public, de ce qui a manqué aux films précédents, comme une histoire solide, lisible et des personnages attachants, pas simplement un schéma constamment identique. Rien n’est plus drôle que lorsque les personnages sortent du cadre et que les réalisateurs parviennent à surprendre les spectateurs. Car que ce soient « Les Eternels » (2021) de Chloé Zhao ou encore « Shang-Shi » (2021) de Destin Daniel Cretton, il manquait la surprise, l’originalité et des héros moins conventionnels. Je ne parle volontairement pas de « The Marvels » (2023) de Nia DaCosta, qui s’est totalement fait cannibaliser par la série « bas de plafond » : « Miss Marvel » (2022) de Bisha K. Ali. 


Ryan Reynolds et Hugh Jackman fomrent un couple de Super-héros complètement hors cadre et cela inverse complètement la vapeur. Le duo s’amuse à l’écran de leur rivalité et de leur combat commun, mais garde toujours le même cap et ont compris les évolutions nécessaires à leurs personnages pour leur conserver leur identité propre tout en renouvelant leur humour, leurs transgressions. Et autant dire que de ce côté-là, les auteurs ne se sont pas gênés. C’est parfois un peu trop, mais qu’est-ce que ça marche ! Le public en redemande en sortant, et les chiffres des recettes sont sans appel pour dire que c’est ce que veulent les spectateurs ! A bon entendeur Salut !


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1

Deadpool & Wolverine a été filmé en partie en 4K, pour ce qui ne relève pas du CGI bien entendu. A ce sujet on critique beaucoup les productions récentes sur ce sujet et ici on peut constater que le niveau est excellent, du moins sur certains plans, ceux qui ont dû être travaillés le plus en amont possible. D’autres sont moins élogieux, dans la veine de ce qui est constaté depuis quelques temps, notamment sur les productions MARVELS. Dans l’ensemble nous avons un transfert de très haute tenue. Nos yeux se régalent d’un détail absolu, que ce soit pour les visages et les superbes combinaisons de nos deux compères qui, par ailleurs, sont valorisées par le traitement Dolby Vision. Saluons d’ailleurs que Disney propose enfin des éditions en Dolby Vision plutôt que du HDR, ce qui doit garantir un traitement optimal des couleurs et de la dynamique visuelle sur des téléviseurs récents. La différence est en tout cas énorme par rapport à la version Blu-ray proposée sur cette édition. 

Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne

Pour profiter du Dolby Atmos, exclusivement en VO il faut aller sur l’édition 4K, le Blu-ray se contente d’une piste DTS-HD Master Audio 7.1 mais qui ne démérite vraiment pas. Si vous avez un équipement Dolby Atmos et un ampli qui peut réaliser un upmix, c’est-à-dire recréer des informations sur la base de la piste cœur 7.1 vous aurez beaucoup de similitudes. Cela-dit, quelques moments présentent des effets verticaux très localisés que seul le décodage Dolby Atmos permettra d’avoir. C’est vrai sur la longue séquence d’introduction mais également lorsque Deadpool et Wolverine s’affrontent dans une voiture avec des coups très localisés de toutes parts. La dynamique sonore est bonne, ce qui est une excellente surprise pour une production Disney. Deadpool parle beaucoup, les voix ou dialogues ressortent très bien en VO dans le mixage Dolby Atmis ou VF dans la version DTS.

Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 90 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

La section bonus joue clairement la carte du contenu et même de l’humour, ave pour commencer :


« Sur du Madonna : Le Plan Ultime », ceux qui ont vu le film se souviennent de cette scène d’anthologie où notre héros se bat contre de centaines de Deadpool différents sur du Madonna. Ce focus revient sur le tournage de cette scène.


« Du Réel ou rien : Hommage à l’art de Ray Chan » : Un hommage au chef décorateur Ray Chan décédé en 2024 et qui a composé les décors du film, dont la première ambition était de faire un maximum de prise de vues réelles sans fond bleu.


« A toutes fins Utiles : Les Héros de l’héritage » : Que de surprises dans ce film et le retour d’anciens héros mal aimés ou mal développés. Ce focus revient sur cette galerie de personnages qui forment l’une des scènes les plus réjouissantes du film.


« Wolverine » : Forcément un focus sur le retour de Hugh Jackman dans le rôle d’un personnage qui lui colle à la peau.


« La Hotte de Deadpool Hohoho 3 » : Des spots délirants, mais qui recèlent de vrais messages comme la prévention du cancer des testicules ou encore des objets promotionnels autour de la licence.


Puis des scènes coupées et les commentaires audios de Shawn Levy et Ryan Reynolds.