Beetlejuice Beetlejuice

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
22/01/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Tommy Harper, Jeremy Kleiner, Marc Toberoff, Tim Burton et Dede Gardner
Scénaristes
Alfred Gough et Miles Millar
Compositeur
Danny Elfman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
104
Support
Critique de Emmanuel Galais

Après une terrible tragédie, la famille Deetz revient à Winter River. Toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice, Lydia voit sa vie bouleversée lorsque sa fille Astrid, adolescente rebelle, ouvre accidentellement un portail vers l’Au-delà. Alors que le chaos plane sur les deux mondes, ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un ne prononce le nom de Beetlejuice trois fois et que ce démon farceur ne revienne semer la pagaille…


36 ans après le premier Opus, le fantôme déjanté « Beetlejuice » revient sous la direction du toujours très inspiré Tim Burton, qui créa la sensation de la sortie de son film en 1988, lui qui s’était offert un premier grand succès avec Pee Wee Big Adventure » en 1985, allait connaître un véritable succès en récoltant 75 Millions de Dollars, pour un budget de 15, avec une œuvre originale complètement inspirée de son univers. Prouvant ainsi au monde entier et surtout au Studio Disney qui le jugeait trop « Origin al », que son univers pouvait être source de succès. A partir de « Beetlejuice », Burton surfera sur une vague qui ne démentira quasiment jamais. Pour interpréter son personnage de fantôme dégénéré et vulgaire, il va faire appel à Michael Keaton, qu’il retrouvera ensuite pour son adaptation de « Batman » l’année suivante. Le comédien va créer un personnage survolté qui va jouer avec les idées du metteur en scène et participer au succès du film avec une scène d’anthologie : Le repas où les convives, possédé vont chanter « Day O » d’Harry Belafonte.


Alors forcément, le retour 36 ans plus tard de « Beetlejuice » suscite autant l’excitation que l’inquiétude. Tim Burton aura-t-il la bonne inspiration pour être à la hauteur de l’attente ? Michael Keaton aura-t-il encore l’énergie de proposer un peu plus de son personnage ? La réponse est clairement oui ! Après une mise en place, un peu longue, qui marque notamment les nouveaux personnages, le retour des anciens (A l’exception de Jeffrey Jones, définitivement Blacklisté à Hollywood, pour des faits de mœurs), le réalisateur retrouve son univers et la folie qui avait fait son succès. Subtilement il va faire référence au premier opus, mais l’intelligence de Burton, va faire qu’il ne va pas trop enfoncer le clou et emmener son histoire dans une autre direction. Notamment un mélange assez drôle entre les morts et les vivants, dans une espèce de bazar maitrisé, où Beetlejuice se retrouve aux prises avec son ancienne fiancée mais semble n’avoir pas lâché le fait de se marier avec Lydia.


Visuellement inventif, particulièrement lorsqu’il s’agit du personnage de Charles, et du monde de l’au-delà, Tim Burton a fait confiance aux scénaristes Alfred Cough (Spider-Man 2) et Miles Millar (Into The Badlands) pour trouver une intrigue qui puisse tenir la route et ne pas jouer la nostalgie grossière. Seule ombre au tableau de ce scénario, le personnage de La Femme de Beetlejuice, Dolores, interprétée par Monica Bellucci (Madame Burton à la ville), qui assez mal exploité et qui semble au début du film être le cœur de l’intrigue à venir, mais qui va se révéler non seulement inintéressant, mais sans aucune profondeur. Du coup, le réalisateur offre une fin un peu bancale, du fait de son personnage qui aurait mérité d’être plus travaillé. Une erreur qui ne vient pourtant pas entacher le plaisir que nous avons à retrouver un Burton qui semble bien s’amuser et bien décidé à retrouver son univers qui a fait sa réputation avec ses perspectives décalés, ses effets de profondeur, l’animation en Stop Motion. Tout y est, mais encore mieux.


Et puis ne boudons pas notre plaisir, Tim Burton à travers la prestation de Michael Keaton toujours aussi déjanté, avec en profiter, au détour d’une réplique, pour régler ses comptes avec Disney, mais va surtout confirmer qu’il a encore de bonnes idées à offrir et qu’il est le seul gardien du temple « Beetlejuice ». « Beetlejuice Beetlejuice » tient ses promesses et même la scène de possession musicale parvient encore à nous surprendre et à ne pas jouer la carte de la répétition lourde. Côté distribution, pour finir, quel plaisir de retrouver Catherine O’Hara (Argylle) dans ce rôle à la hauteur de sa folie et de son énergie et Winona Ryder (Stranger Things) qui semble presque avoir retrouvé sa jeunesse et compose une Lydia toujours aussi gothique. 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
Film de Tim Burton oblige, l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. Du coup, le support se révèle forcément d’une très grande qualité pour servir la photographie du film dont le réalisateur a particulièrement travaillé l’esthétisme, un choix qui se révèle forcément payant, notamment pour mettre en lumière et faire gagner en luminosité l’esthétisme propre aux aventures de « Beetlejuice Beetlejuice ». Une ambiance colorée et pourtant sombre furent les maitres mots de la réalisation et l’édition Blu-Ray est à la hauteur de travail de l’équipe de Tim Burton. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos se révèle d’une grande précision. La répartition est tout simplement remarquable avec des mises sen ambiances soignées et des effets en arrière magnifiquement marqués pour mieux nous plonger dans l’univers du film. Chaque canal apporte son lot de petits détails qui viennent concourir à l’aboutissement d’une œuvre imparfaite mais méticuleuse. La musique trouve également sa place dans une spatialisation maitrisée et l’on vibre encore plus de cette version chorale de « Day-o » d’Harry Bellafonte. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 120 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

Une section bonus, qui brille d’abord par les commentaires audios du réalisateur, mais également par :


Un making Of qui revient sur la difficile entreprise de se lancer dans une suite d’un film culte comme « Beetlejuice », mais également le plaisir pour l’équipe de se retrouver plus de trente ans plus tard, et la façon dont les acteurs du premier opus ont vite retrouvé leurs marques.


Puis un ensemble de featurettes qui vient mettre la lumière sur les éléments clés du film :


« The Ghost is the Most: le retour de Beetlejuice ».


« Rencontre avec les Deetz ».


« Shrinkers, Shrinkers partout ! ».


« Focus sur la stop-motion du film ».


« Le Manuel des personnes récemment décédées ».


« Le Mariage ».