L'histoire se déroule sur Cybertron, où vivent à la fois les Autobots et les Decepticons. Le film se concentrera sur la relation entre Optimus Prime et Megatron.
Avec plus de 5 Milliards de recettes en 8 films (ce qui fait une moyenne de 625 000 000 de Dollars de recette par film), et même si les derniers ne brillèrent pas au box-office, il fallait bien que la saga nous re-ponde une nouvelle aventure. Mais que faire lorsque l’on a pratiquement fait le tour de la question ? Et bien nous raconter les origines, évidemment ! Il ne fallut pas moins de 4 scénaristes pour plancher sur la question : Comment raviver la flamme sérieusement à bout de souffle, tout en gardant les codes de la saga, à savoir, de la bagarre et de la bagarre ? Gabriel Ferrari (Ant-Man et la guêpe), un nom presque destiné, Andrew Barrer (Blue Skeleton), Eric Pearson (Godzilla Vs Kong) et le réalisateur Josh Cooley (Toy Story 4) se réunirent donc, et trouvèrent le consensus qui semble faire date dans les studios Hollywoodien, actuellement, a savoir, jouer sur la corde de la fraternité ou de l’amitié, comme deux entités qui furent unis par le même appétit de la vie mais qui finirent par se scinder en Bien et en Mal. C’est le cas de « Mufasa » de Barry Jenkins.
Alors comme ça, je serais tenté de dire : Pourquoi pas ? c’est un parti pris qui se défend et qui peut amener à de bonnes choses. Sauf que nous sommes dans la saga « Transformers » et que la finesse n’est certainement pas la priorité du propos. Le tout c’est que ca finisse par de la « Castagne » et que l’on puisse entendre le mot « Autobots » à tous les coins de plans. Et le scénario va donc enfiler les perles et dérouler une intrigue que l’on pourrait raconter avant même de dépasser les 10 minutes de films : Deux amis, l’un casse-cou, l’autre tout aussi, mais plus raisonnable, inséparables vont rencontrer leur idole et…. Pour ne pas spoiler, je vous laisse combler le trou, mais il n’y aura pas de surprise à attendre. Mais pour ce qui concerne le public visé, le scénario va tout de même répondre, sans chercher à élever le débat comme peut le faire le studio Pixar, dont est issu le réalisateur. Il ne va que chercher à capitaliser et à rester dans les clous de ce qu’on lui demande : Relancer l’intérêt pour ces robots qui se transforment en voiture et inversement. Comme le studio est content et la société Hasbro également.
Si on peut fermer les yeux sur un scénario qui ne casse pas trois pattes à un canard, en revanche difficile de trouver de positif dans une mise en scène qui frôle l’hystérie par moment. On se croirait dans un épisode de série TV avec des animateurs sous « Coke ». On peut avoir parfois les yeux qui pleurent, tellement tout va vite (J’exagère, mais tellement au final !). Ajoutez à cela un humour bas de plafond que l’on pourrait aisément retrouver dans les emballages de sucreries au caramel, adeptes des blagues à lire en se cassant les dents, et vous comprendrez que « Transformers : Le Commencement » est surtout le début de la fin artistique de cette saga qui n’avait pourtant pas si mal commencé, même si l’on pouvait déjà reprocher à l’époque un manque de finesse. Au bout de huit films, cela commence tout de même à peser.
On pourra toujours se consoler avec le doublage XXL en VO : Chris Hemsworth (Thor), Scarlett Johansson (Black Widow), Steve Buscemi (Armageddon), Laurence Fishburne (Matrix), John Hamm (Mad Men), Keegan-Michael Key (Wonka) et enfin Brian Tyree Henry (Joker). Il y a pire comme casting. Et tout ce petit monde semble beaucoup s’amuser et cela se ressent dans le jeu et dans la partition. Dommage que la matière soit si pauvre.