Kraven Le Chasseur

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Kraven The Hunter
Pays
USA
Date de sortie
23/04/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Avi Arab, Matthew Tolmach et David B. Householter
Scénaristes
Richard Wenk, Matt Holloway et Art Marcum
Compositeur
Benjamin Wallfish
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
127
Support
Critique de Emmanuel Galais

« Kraven The Hunter », raconte la genèse sanglante et explosive de l’un des super-vilains les plus iconiques de l’univers Marvel. Kraven, un homme dont la relation complexe avec son père, l’impitoyable Nikolai Kravinoff, l'entraine vers une vengeance aux conséquences brutales, l’appelant à devenir non seulement le plus grand chasseur du monde, mais aussi l'un des plus redoutés.


Quand ca veut pas, ça veut pas ! Depuis plusieurs années maintenant, 2018 pour être précis et la sortie du premier « Venom » de Ruben Fleisher, le Studio Sony, détenteur de la licence Spider-Man, essaye de capitaliser sur les super-Villains en développant des films où ils ont la vedette et qui viendrait raconter leur histoire. Et même si l’extra-terrestre a rapporté plus du Milliards de Dollars en deux films, artistiquement, la licence ne volait pas bien haut, bien au contraire. Et puis il y eut « Moebius » qui fut considéré également comme un échec malgré ses plus de 160 millions de Dollars pour un budget d’environs 85. La barre est toujours haute pour ce type de film et Sony ne semble pas trouver la bonne formule pour pouvoir faire perdurer ses licences. « Kraven The Hunter » est donc le dernier venu et son passage sur grand écran ne fut pas plus glorieux, puisqu’il rapporta seulement 62 Millions de Dollars pour un budget compris entre 110 et 130 Millions de Dollars. La faute aux critiques négatives et par extension à un bouche à oreille désastreux.


Il faut dire que le film, sans être une catastrophe, manque de puissance et surtout semble avoir mal budgétisé les effets spéciaux, tant ils apparaissent comme archaïques, surtout lorsqu’il s’agit des attaques d’animaux. Le film de J.C. Chandor ( A Most Violent Year) repose d’abord sur un scénario signé de Richard Wenk (Equalizer 3), Art Marcum (Iron Man) et Matt Holloway (Uncharted), trois scénaristes rompus à l’exercice, qui pourtant n’ont pas réussit à trouver la bonne idée qui puisse réellement captiver le public. Car, ici l’histoire nous présente un personnage broyé par la méchanceté de son père, puis transformé en Super Chasseur grâce au sang d’un lion légendaire qui mélangea son sang au sien, ainsi qu’à l’intervention d’une femme qui fit boire une potin transformant le jeune homme en personnage à la puissance et à la rapidité hors norme. Le problème c’est que, pas grand-chose ne fonctionne dans tout ça et que l’on est très vite épuisé par tant d’énergie et si peu de construction. Car, lorsque l’on vient voir « Kraven le Chasseur », super Vilain des aventures de Spider-Man, on a envie de voir un méchant à la fin et non pas un nouveau super-Héros. Que ce soit Vénom, Moebius ou Kraven, à chaque fois Sony nous propose des « Vilains-Gentils », cela n’a pas de sens et encore moins si rien n’est proposé en face.


Même chose avec la mise en scène de Chandor. Elle est dynamique, elle offre parfois de belles surprises comme l’évasion de la prison en Sibérie, mais elle ne parvient jamais totalement à s’accaparer le personnage et en faire quelque chose d’intéressant. Les transitions sont rapides, les dénouements tout autant et l’on peine à prendre faits et causes pour le héros, qui, je le rappelle encore, est tout de même censé être un méchant, or à la fin du film, le réalisateur semble nous diriger vers quelque chose d’autre. Et le problème est bien là ! Le film n’est pas désagréable à regarder mais il est hors sujet. Si l’on suit le raisonnement des scénaristes et du réalisateur, Kraven serait alors un pote de Spider-Man puisqu’il ne tue que des méchants. Cela n’a pas de sens, et la faiblesse des effets spéciaux autant que de la trame narrative font que l’on se désintéresse assez rapidement du film.


Pour conclure, il faut bien parler de la prestation de Aaron Taylor Johnson (Kick-Ass) qui avait déjà œuvré chez Marvel en tant que Vif-Argent dans « Avengers : L’Ere d’Ultron) et qui semblait bien plus à l’aise que là dans ce personnage dont on n’arrive pas à percevoir les contours. Physiquement l’acteur ne se ménage pas, mais la prestation est assez monochrome et manque complètement de nuance. Face à lui on retrouve Russell Crowe (Gladiator) bien moins caricaturale que dans « Thor : Love and Thunder » mais avec une prestation qui ne restera pas dans les mémoires


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
Film techniquement complexe oblige l’image est particulièrement soignée et les contrastes se doivent d’offrir le plus de profondeur de champ possible. L’image ici, gagne en clarté, mais met également en évidence la pauvreté des Effets numériques notamment sur les mouvements de animaux qui manquent de fluidité ou encore lors des escalades du héros. Une précision du détail appréciable quel que soit l’environnement mais particulièrement dans le refuge du Chasseur. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image qui viennent parfaitement souligner chaque détail y compris dans les effets de premiers plans ou d’arrière-plan.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos, offre une excellente répartition, mais manque parfois de rigueur dans les scènes de fusillades. Les détails sonores qui viennent illustrer le film apparaissent subtilement en arrière et en hauteur. Comme lors de l’attaque du Lion ou encore lors des balades reposantes dans la cachette du Chasseur.  
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de bonus dans cette édition.