Captain America: Brave New World (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Pays
USA
Date de sortie
12/06/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Producteurs
Kevin Feige et Nate Moore
Scénaristes
Malcolm Spellman, Dalan Musson et Matthew Orton
Compositeur
Laura Karpman
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
119
Support
Critique de Emmanuel Galais

Peu après avoir fait la connaissance du nouveau président des Etats-Unis Thaddeus Ross, Sam Wilson se retrouve plongé au cœur d'un gigantesque incident international. Dans une lutte acharnée contre la montre, il se retrouve contraint de découvrir la raison de cet infâme complot avant que le véritable cerveau de l’opération ne mette bientôt le monde entier à feu et à sang…


Premier Marvel de l'année et surtout premier à reprendre le flambeau et à avoir la lourde tâche de rester au niveau du précédent « Deadpool et Wolverine » de Shawn levy, et de son milliard de Dollars de recettes. C'est aussi celui par qui les changements de direction sont annoncés. Autant le dire ce « Captain America : Brave New World » a la pression. Et du coup, plusieurs choses changent :  Exit le logo dans lequel nous retrouvions tous les héros Marvel adaptés à l'écran, place à un autre plus simple, en noir et blanc. Exit également John Hurt (l'acteur nous a quitté en 2017) dans la peau de Thaddeus Ross, place à Harrison Ford (Indiana Jones), qui reprend un rôle qu'il a déjà connu auparavant, celui de président des États-Unis (Dans « Air Force One » (1997) de Wolfgang Petersen, notamment). Et surtout, exit (Pour un temps ?) Le multivers, pour revenir à l'utilisation de la science comme arme de destruction massive. Exit également le Vibranium, venu du Wakanda, place à l'Adamentium, plus résistant que le précédent et surtout issu de l'île Céleste, apparue dans « Les Eternels » (2021). Et puis, bien sûr, Exit Steve Rogers, place à Ron Wilson dans les habits de Captain America.


Mais ce dernier n'est pas un super soldat. Celui qui portait l'armure du Faucon, s'est vu remettre le bouclier de Steve Rogers, de la main même de ce dernier, mais pas le produit qui pourrait le faire devenir un super Soldat, comme son illustre prédécesseur et son ami Buck Barnes. Il n'en demeure pas moins que l'acteur fait le job et assure le spectacle avec des combats dignes des précédents et une intrigue qui se concentre, cette fois ci sur l'utilisation de la science pour modifier les structures humaines et ainsi créer de nouvelles armes. Si le scénario de Malcolm Spellman , Dana Musson (Faucon et le soldat de l'hiver) et Matthew Orton (Cleaner) reste assez basique en somme et respecte le cahier des charges de la maison. Il est intéressant, parce qu'il nous raccroche à différents films de la précédente saga : « L'incroyable Hulk » (2008) de Louis Letterier, ou encore « Avengers Endgame », mais aussi un de ceux qui perturba le public à sa sortie par son aspect sombre et progressiste : « Les Eternels » de Chloé Zhao, mais il plante également les bases de la nouvelle saga à venir à travers différents éléments que je vous laisse découvrir. 


Avec ce nouveau « Captain America : Brave New World » le studio Marvel compte bien retrouver l'aura de la saga de l'infini, en revenant à ses fondamentaux. C'est bourré de bonnes intentions, la mise en scène de Julius Onah (The Cloverfield Paradox) est précise, percutante et efficace. Elle nous embarque dans une aventure palpitante et dynamique, dans laquelle nous ne boudons pas notre plaisir. Seulement 2 heures de film, mais une énergie qui fait que l'on ne s'ennuie pas, un seul instant. Un seul regret tout de même, une fin assez légère qui retombe comme un soufflet et qui laisse penser à un manque d'idée originale pour clore ce film. 


Pas de quoi nous empêcher de ressortir du film, assez satisfait d'avoir passé un bon moment et surtout d'avoir pu visionner, enfin un Marvel qui répondait à nos attentes. La suite c'est « Thunderbolts » de Jack Shreier, en Avril, et surtout « Les 4 Fantastiques, premier pas » de Matt shackman dont on espère qu'il sortira enfin ses héros de l'ornière créative dans laquelle les précédentes adoptions cinématographiques les avaient cantonnés.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
Forcément un film d’action comme « Captain America : Brave New World » se doit d’offrir un spectacle tout en couleur et tout en nuances qui oscillent de façon régulière entre des scènes aux éclairages plus sombres notamment les scènes d’intérieur dans les lieux secrets, nécessitant ainsi un contraste suffisamment précis pour ne pas pixeliser ou alors des scènes aux éclairages plus éclatant comme lors des combats qui sont forcément très difficile à mettre en relief. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les éclairages nécessaires, pour donner un éclat particulier y compris dans les scènes plus obscures. Les couleurs sont parfaitement bien dosées. Les ambiances sont superbement retranscrites et le support offre un bel éclat et très peu de perte de matières. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos fait vibrer les basses et parvient à nous plonger au cœur de l’aventure car elle se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les séquences de pur action qui sont les piliers de ce film, avec en plus une mise en verticale assez remarquable des scènes aériennes. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux qui parviennent à trouver leur place pour ne pas prendre le dessus des dialogues ni se laisser dépasser. On peut tout de même regretter une piste VF Dolby Digital Plus 7.1, moins précise.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 119 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

La section bonus est un décevante, car très condensée. On y trouve deux documentaires d’une quinzaine de minutes chacun :


« Revêtir la cape », qui remet d’une certaine manière les pendules à l’heure en exposant toutes les différences entre Steve Rogers et Sam Wilson, histoire de rappeler aux auto-proclamés gardien du temple, que Sam Wilson n’est pas un super soldat et que le fait d’être noir ne va pas faciliter les choses. Cela donne un tout autre sens à la fameuse réplique de Thaddeus Ross : « Vous n’êtes pas Steve Rogers ».


« Des Blessures encore vives », est un focus sur le personnage de « The Leader » alias Samuel Sterns, que l’on avait rencontré dans « L’incroyable Hulk » de Louis Leterrier en 2008, et qui est le premier opus de « La Saga de l’Infinité ».


Puis Un bêtisier, des scènes coupées et les commentaires audios de Julius Onah, le réalisateur et Kramer Morgenthau, le directeur de la photographie.