Novocaine

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
USA
Date de sortie
30/07/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Josh Adler, Joby Harold, Julian Rosenberg, Matt Schwartz, Drew Simon, Tory Tunnell et Sam Speiser
Scénaristes
Lars Jacobson
Compositeur
Andrew Kawczynski
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
110
Support
Critique de Emmanuel Galais

Lorsque la fille de ses rêves est kidnappée, Nate, un homme ordinaire, transforme son incapacité à ressentir la douleur en une force inattendue dans son combat pour la retrouver. 

 
Lorsque le Box-Office est en berne, des films moins calibrés pour le succès parviennent à tirer leur épingle du jeu, en profitant d’une offre qui ne correspond pas aux envies du public, à l’instant T. Ce fut le cas de « Novocaïne » de Dan Berk et Derek Olsen, dont la carrière fut incroyable aux Etats-Unis malgré une concurrence qui s’annonçait féroce : « Captain America : Brave New World » et « Mickey 17 », le dernier film Bong Joon Ho (Parasite). Avec un budget de 18 Millions de Dollars, ce film n’était clairement pas attendu en première place au Box-Office US, il a pourtant rapporté plus de 34 Millions de Dollars. Autant dire que la Paramount se frotte les mains et que le succès risque de donner envie de faire une suite.


Mais pour le moment, intéressons-nous, donc, à ce « Novocaine » ! Et déjà qu’est-ce que c’est que ce titre et de quoi parle le film. Et bien, nous suivons les aventures d’un homme ordinaire atteint d’ICD (Insensibilité Congénitale à la Douleur), un syndrome bien réel, qui fait que le patient ne ressent pas la douleur et peut se blesser gravement sans s’en rendre compte. Un handicap qui le prive d’une vie normale, jusqu’à ce qu’il rencontre Sherry, une jeune femme, dont il va tomber amoureux. Mais lorsque cette dernière sera enlevée, Nathan va alors se transformer en machine de guerre prête à tout pour retrouver celle qu’il aime, et va donc utiliser son ICD, comme point fort pour combattre ceux qui se mettront sur sa route.


Cela donne des scènes savoureuses, comme celle où Nathan se fait torturer par un méchant et doit simuler la douleur. Le scénario, sans être exceptionnel, non plus, est suffisamment original pour nous surprendre, et le duo de réalisateurs sait en tirer le meilleur parti. Car, avant tout, l’intrigue signée Lars Jacobson (Day of the Dead : Bloodline) s’amuse à provoquer des situations qui vont s’amuser de ce qu’attendent les spectateurs dans un ce genre de films, à savoir des coups qui pleuvent, des cris de douleurs et des balles qui sifflent en permanence. Tous les ingrédients sont là, mais dès lors que le héros ne ressent pas la douleur, cela devient particulièrement amusant. D’autant que Nathan est aussi quelqu’un de terriblement maladroit et à l’esprit plutôt empathique, qui s’excuse chaque fois qu’il assomme quelqu’un.


Et Dan Berk et Derek Olsen, un duo qui avait déjà travaillé ensemble sur des films comme « The Skatelander » (2016) et « Une Obsession venue d’ailleurs » (2022) l’a bien compris. Ils signent une mise en scène efficace qui sait jouer avec les codes du genre en le retournant au profit de leur personnage principal pour mieux en faire sortir le message qu’ils veulent passer : « L’histoire est une métaphore sur l’incapacité à ressentir des émotions, jusqu’à ce que l’amour arrive ». Un message un peu naïf, certes, mais qui trouve, ici, un écrin ambitieux et Original, où l’on rit beaucoup et, surtout, où on se laisse prendre au jeu de cette aventure, où l’on s’amuse à noter les incohérences sans pour autant bouder notre plaisir de se laisser divertir par ce film.


Pour finir, impossible de ne pas parler de l’acteur principal : Jack Quaid, l’acteur de « The Boys », semble avoir trouvé un rôle à sa mesure, qui puisse mettre en lumière son talent pour ces personnages maladroits, un peu lunaires, qui inspire la gentillesse, mais vont quand même faire preuve d’un grand courage, tout en s’excusant de donner un coup. L’acteur porte le film sur son dos, et nous pouvons dire que les réalisateurs ont fait un excellent choix.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
« Novocaine » évolue dans un milieu plus ou moins sombre, avec des éclairages parfois en décalage totale avec le film. Le travail du Directeur de la Photographie étant de créer une atmosphère à la fois légère et identifiable par rapport à l’action, le support assume un transfert de qualité qui vient donner plus d’éclat à l’image et une luminosité honorable. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Novocaïne », comme dans n’importe quel film d’action, l’environnement sonore se devait d’être particulièrement bien réparti. Et la piste Dolby Atmos en VO se révèle d’une grande efficacité dans la mise en place des ambiances. Les effets sonores envahissent les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique. Et les dialogues ne manquent pas de volume pour ne pas se laisser envahir par les coups de feu par exemple. 
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Un making of, réparti en plusieurs petits documentaires autour de la Pré-Production, de la Production et du Maquillage. C’est intéressant, car cela montre tout le travail de préparation de l’acteur et l’approche également des Réalisateurs et des producteurs. Une bonne surprise, ce chapitre sur le maquillage, qui montre à quel point se métier est essentiel dans un fim, car il vient nuancer le personnage avec subtilité.