Les Fous du Stade

Catégorie
Cinéma
Genre
Pays
FR
Date de sortie
25/06/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Christian Fechner
Scénaristes
Claude Zidi et Jacques Fansten
Compositeur
Les Charlots
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
80
Support
Critique de Emmanuel Galais

Graveson, un charmant petit village du Midi de la France, avec ses joueurs de pétanque dont l'accent fleure bon la Provence. Jules, l'épicier, et son fils sont chargés d'organiser les festivités marquant le passage de la flamme olympique. Celle-ci est portée par un athlète allemand, très grand, très blond, avec des yeux très bleus, possesseur d'une spectaculaire musculature. Aux abords du village, dans la joie et avec fantaisie, quatre garçons font du « camping sauvage ».


Leur nom ne dit peut-être pas grand-chose aux jeunes générations, mais aussi surprenant que cela puisse paraître, particulièrement lorsque l'on regarde « Les fous du stade », mais Les Charlots furent des stars internationales. Composé de Gérard Rinaldi (Marc et Sophie), Jean Sarrus, Richard Bonnot, Gerard Philippelli et Jean-Guy Fechner, qui vint en remplacement de Luis Rego parti rejoindre l'équipe du Splendid, chanteurs, humoristes et comédiens, Les Charlots sont apparus dans pas moins de 15 films. Mais avant cela, avant que le 7eme art ne s'intéresse à eux, il s'agissait d'abord d'un groupe de musique ayant signé des tubes tels que : « Merci Patron », « Paulette la reine des Paupiettes » ou encore « L'Apérobic ». Ce groupe de musiciens faussement amateurs devient de plus en plus célèbre et les chansons devenant des succès, leurs animations faisant hurler de rire les foules, ils ne tardèrent pas à trouver des offres pour intégrer la grande famille du cinéma.


Mais voilà, Les Charlots est un groupe difficile à gérer, le bazar que l'on voit dans les films, la dilettante qui ressort de leur style est un reflet quasi exact de la façon de fonctionner de ses membres. Toujours en mouvement, jamais vraiment sérieux et prenant tout à la légère. Il faudra la rencontre avec Claude Zidi, pour que Les Charlots trouvent un réalisateur qui sache les canaliser. Et l'inverse est la même, Zidi avait besoin d'un succès pour gagner sa respectabilité en tant que réalisateur. Ce film ce sera « Les Bidasses en Folie » où les humoristes vont s'en donner à cœur joie dans les rôles de jeunes intégrant leur service militaire, alors qu'ils ne sont pas faits du tout pour l'ordre et la discipline. Le film fait plus de 7 millions d'entrées, les Charlots et Zidi sont lancés, ils vont confirmer leur succès avec leur deuxième film : « Les Fous du Stade ».


Toujours sur un scénario signé Claude Zidi, le film embarque cette fois ci les Charlots dans une épreuve olympique. Les gags s'enchaînent, les situations se répètent et le grand bazar général ne fait que plus se ressentir. Dans un esprit toujours « Franchouillard », ça sent bon le vin rouge et le saucisson, le film se déroule avec un goût certain pour le visuel qui pourrait faire penser à Tati ou même à Chaplin, mais avec la profondeur en moins. Car, il faut bien le dire, « Les Fous du Stade » est un film épuisant, parfois drôle, mais pas toujours, et surtout assez vide de substance. Claude Zidi s'amuse beaucoup avec ses comparses, et cherche avant tout à faire rire avec des gars visuels, sans forcément la volonté d'avoir une histoire solide à nous raconter, ni des personnages à construire à mesure que le film se déroule. Alors oui, on se souviendra de la voiture avec les vélos sur son toit qui se retourne forçant les cyclistes à pédaler pour la faire avancer, ou de la statue qui se penche pour passer sous un pont, mais rien de beaucoup plus.


Alors, il y aura toujours une clientèle pour les films des Charlots, le film a tout de même fait plus de 5 Millions d'entrée en France et plus de 50 Millions rien qu'en Inde, mais lorsque l'on gratte un petit peu, nous nous rendons compte rapidement qu'il ne présente pas un grand intérêt et que les films de De Funès ou la série des « 7eme Cie » avaient le mérite de proposer des histoires solides, avec des personnages construits et pas simplement un amoncellement presque épuisant de gags à la seconde.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances pour mieux imprégner le spectateur et impacter les personnages dans leur environnement. Pour mettre en valeur le travail de la photo, il fallait une restauration qui puisse donner plus de clarté et permettre de gagner en détail, c’est le cas !
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Français
Oui
Oui
Non
Moyenne
Moyenne
Moyenne
Une piste DTS-HD Master 2.0, qui met malheureusement en valeur la sonorité propre à ce type de film, à savoir très en façade, avec des bruitages et des voix pas forcément bien synchronisées. C’est souvent  plus irritant que subtile et cela peut faire croire à un film monté à la va vite, d’autant que certains plans ne s’embarrassent pas forcément de cohérence.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
« Zidi et les Crazy Boys », un entretien avec Vincent Chapeau, le biographe de Claude Zidi, qui revient sur l’histoire du film.