Until Dawn : La Mort sans fin

Catégorie
Cinéma
Titre Original
Until Dawn
Genre
Pays
USA
Date de sortie
27/08/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Gary Dauberman, Mia Maniscalco, David F. Sandberg, Lotta Losten, Roy Lee, Asad Qizilbash et Carter Swan
Scénaristes
Gary Dauberman et Blair Butler
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
103
Support
Critique de Emmanuel Galais

Un an après la mystérieuse disparition de sa sœur Mélanie, Clover et ses amis se rendent dans la vallée reculée où elle a disparu pour chercher des réponses. Alors qu'ils inspectent une auberge de jeunesse abandonnée, ils se retrouvent traqués par un tueur masqué et horriblement assassinés un par un... mais se réveillent ensuite et se retrouvent au début de la même soirée. Piégés dans la vallée, ils sont forcés de revivre ce cauchemar encore et encore - mais à chaque fois, la menace du tueur est différente, et chaque version est plus terrifiante que la précédente. Alors que l'espoir s'amenuise, le groupe comprend qu'ils n'ont qu'un nombre limité de vies, et que leur seule chance de s'en sortir est de survivre jusqu'à l'aube.


Les adaptations de jeux vidéo en longs métrages sont toujours un pari risqué, mais le succès de la série « The Last of Us » et d’« Uncharted » en 2022, est venu rebattre les cartes et en attendant la future adaptation de « Street Fighter » avec Jason Momoa à venir en 2026, Sony Pictures et Playstation nous propose celle de « Until Dawn : La mort sans Fin », une sorte de « Jour sans fin » au pays de l’horreur. Car l’intrigue nous plonge au cœur d’un groupe de jeunes gens qui se rendent à l’endroit où la sœur de l’une d’entre eux a disparu et se retrouve prisonnier d’une boucle temporelle où ils vont mourir et revenir à la vie pour remourir, mais chaque fois de manière différente.


Et tenir sur la longueur avec un tel sujet n’est pas un pari facile ! D’autant que si dans le principe du jeu vidéo, cette mécanique est largement utilisée, il faut tout de même que le scénario apporte suffisamment de consistance pour être convaincant. Et ce n’est pas vraiment le cas dans « Until Dawn : La mort sans fin ». Car si le scénario signé Gary Dauberman (Ca)et Blair Butler (Le Bal de l’enfer) garde en ligne de mire les bases du jeu, il ne parvient jamais à trouver la matière suffisante pour rendre le film passionnant ou dans tous les cas pour lui faire prendre de la hauteur. Car hormis le fait d’enfiler les scènes de morts atroces, le scénario ne cherche pas plus à nous donner une véritable raison de rester accroché à son intrigue. Et je ne parle pas de la conclusion qui montre un véritable manque d’inspiration qui ressemble à une ficelle aussi grosse qu’une corde pour se pendre.


Côté mise en scène, pas mieux, David F. Sandberg (Shazam !) enchaine les plans sans plus de saveur que le fait d’utiliser les codes du genre à outrance sans chercher à lui apporter la moindre originalité. Est ce que le cahier des charges imposé par les producteurs était trop lourd à porter ? Le fait est que le film ressemble à un jeu vidéo auquel on assisterait totalement passif, provoquant ainsi une certaine lassitude et une véritable envie que l’histoire se termine rapidement. Tout y est convenu et totalement attendu, ne serait ce que par la base même de l’intrigue. David F.Sandberg semble répondre à une commande pour payer ses impôts et se remettre de l’échec injuste de « Shazam : La Colère des Dieux » sorti deux ans plus tôt.


Côté distribution, les acteurs font ce qu’ils peuvent avec ce qu’on leur donne ! Heureusement chacun a pu faire preuve de son talent avant « Until Dawn : La Mort sans fin », particulièrement l’excellente Ella Rubin qui, après nous avoir électrisé et ému aux larmes dans le « Anora » de Sean Baker, l’année passée, livre ici, une prestation assez fade. Le reste de la distribution reste très en dessous de ses capacités et il ne reste plus à espérer que chacun parviendra à trouver un rôle à la hauteur de son talent. « Until Dawn : La Mort sans Fin » est un film d’horreur bien fade qui ne parvient jamais à trouver la matière pour nous passionner.


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.35:1
« Until Dawn : la Mort Sans Fin » évolue dans un milieu tout en nuances, presque intemporel où les éclairages intérieurs autant qu’extérieurs apportent autant de tensions que de moments de pauses pour le spectateur. Le travail du Directeur de la Photographie Maxime Alexandre (Mother Land), qui consistait à recréer un univers intemporel, tout en donnant à « Until Dawn : la Mort Sans Fin » une texture proprement moderne. Le résultat est là et le support retranscrit une image de grande qualité avec des sombres soignés et des couleurs parfaitement dosées.
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Oui
Oui
Bonne
Bonne
Bonne
Primordiale dans « Until Dawn : La Mort sans fin », comme dans n’importe quel film du genre, le support se révèle d’une efficacité renversante avec une répartition minutieuse particulièrement soignée. La dynamique est à vous en faire vriller la tête tant elle est efficace. Subtile et puissante la piste Dolby Atmos, a le mérite de pouvoir vous plonger au cœur de ce cauchemar magistralement orchestré.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 60 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage

La section bonus offre des informations sur le film, mais plutôt en mode promo, qu’en mode ludique :


« L'adaptation d'un cauchemar ». Le making of du film qui vient reprendre la genèse du film et particulièrement les bases du passage du jeu vidéo au cinéma.


« Un casting qui défie la mort », forcément un focus sur le casting qui vient surtout faire plaisir aux acteurs et les faire connaître du grand public, pour ceux qui ne les avaient pas vu avant.


« Terreurs pratiques », un focus sur la manière de filmer des scènes d’horreur et la manière de maintenir la pression.


Puis des scènes inédites et les commentaires audios de l’équipe.