28 ans plus tard (Ultra HD / 4K)

Catégorie
Cinéma
Titre Original
28 Years Later
Genre
Pays
USA
Date de sortie
22/10/2025
Réalisateur
Format
Blu-Ray
Boitier
Amaray
Producteurs
Danny Boyle, Alex Garland, Andrew MacDonald, Peter Rice Bahner et Bernie Bellew
Scénaristes
Alex Garland
Compositeur
Divers
Editeur
Edition
Standard
DureeFilm
115
Support
Critique de Emmanuel Galais

Cela fait près de trente ans que le Virus de la Fureur s’est échappé d’un laboratoire d’armement biologique. Alors qu’un confinement très strict a été mis en place, certains ont trouvé le moyen de survivre parmi les personnes infectées. C’est ainsi qu’une communauté de rescapés s’est réfugiée sur une petite île seulement reliée au continent par une route, placée sous haute protection. Lorsque l’un des habitants de l’île est envoyé en mission sur le continent, il découvre que non seulement les infectés ont muté, mais que d’autres survivants aussi, dans un contexte à la fois mystérieux et terrifiant…


Danny Boyle (Slumdog Millionnaire), réalisateur oscarisé, et Alex Garland (Civil War), scénariste nommé à l’Oscar, se retrouvent pour « 28 Ans Plus tard », nouvel opus terrifiant de la saga initiée par le film « 28 Jours Plus Tard ». Nous n’étions pas loin de correspondre au titre du film, puisque c’est en 2002 que le réalisateur britannique Danny Boyle a révolutionné le film de Zombies avec « 28 Jours plus tard », une œuvre angoissante et planante dans la quelle nous pouvions voir Cillian Murphy se réveiller dans un hôpital désert et errer dans un Londres tout aussi vidé de ses habitants et de toute activité humaine. La révolution que porta le réalisateur se trouva dans ses Zombies, dont les apparitions faisaient bondir sur les sièges, d’abord parce que le réalisateur laissait de très longs moments de silence avant que la musique de John Murphy (Snatch) ne vienne vous faire bondir un grand coup., mais ensuite parce que, jusqu’ici, les morts-vivants avançaient doucement, dans une démarche déstructurée en poussant des grognements, et que Danny Boyle leur a donné de la vitesse, même de la grande vitesse qui faisait de leur apparition un moment de chaos hallucinant.
Après plusieurs serpents de Mar que furent les suites au film « 28 semaines plus tard » que réalisa en 2007 le réalisateur Juan Carlos Frasnadillo (Intruders) et qui donnait à la future licence une toute autre direction, le duo d’origine Scénariste et réalisateur se retrouvent donc, pour une ce qui est amené à devenir une nouvelle trilogie, dont le deuxième opus est déjà en préparation par la réalisatrice Nia DaCosta (The Marvels) et ce, malgré un résultat au box-office, un peu en dessous de ce que pouvait attendre le studio ( 150 Millions de Dollars de recettes mondiales pour un budget de 60 Millions). Du coup nous revoilà parti au Royaume-Unis pour une nouvelle bataille contre « Les Infectés », comme ils sont appelés dans le film.


La grande nouveauté de ce nouvel opus, est que nous suivons un groupe d’hommes et de femmes qui se sont réfugiés sur une ile et que les « Infectés » sont, eux sur le continent. Les survivants, se sont organisés et la vie tourne essentiellement autour de la survie et de la transmission. Comme tout nouvel opus qui se respecte, le film apporte des changements radicaux, notamment dans les monstres dont on apprend qu’il existe plusieurs catégories, dont les « Rampants », « Les Infectés » et les « Alphas », les plus dangereux. Comme à son habitude, le duo fonctionne, non pas sur une ligne mais sur une multitude de lecture, que ce soit le masculinisme, la survie, la filiation et l’impact de l’homme sur la nature, mais dans tous les cas, le duo nous offre un film d’une très grande maitrise et d’une redoutable efficacité.


Ici, les silences sont moins nombreux, mais l’utilisation de capteurs numérique placé, parfois directement sur les comédiens, permet de mieux ressentir, les tremblements, les changements d’attitude des acteurs, comme les peurs et les fuites. Et comme si cela ne suffisait pas, Danny Boyle, en plus de faire des pries de vues avec l’Iphone 15, a utilisé le format 2 :76 :1 tr_s utilisé dans les années 50 dans le tournage de Péplum pour la largeur de focale qui permettait d’amplifier la grandeur visuelle des décors donne ici une sensation d’écrasement des personnages dans ce milieu postapocalyptique. De son côté, Alex Garland s’est inspiré du cinéma de Ken Loach (Kes) pour dépeindre les fonctionnements d’une communauté qui survie plus qu’elle ne vit. Cela donne une œuvre à la fois horrifique et sociétale qui, une fois encore, vient rebattre les cartes du film de Zombies traditionnel. Avec des scènes qui viennent, en plus donner une autre image de ces infectés, Danny Boyle, nous plonge, à nouveau dans un film parfaitement maitrisé et totalement cohérent avec sa filmographie. 


Définition
Couleurs
Compression
Format Vidéo
Ultra HD 2160p
Format Cinéma
2.40:1
Forcément « 28 Ans Plus tard » de par ses innovations et ses audaces, se doit d’offrir un spectacle tout en couleur et tout en nuances. Ici, le film gagne en précision dans les couleurs, dans les contrastes. Le film bénéficie d’un traitement numérique qui lui donne des couleurs brillante soulignées par des noirs d’une grande pureté. Les scènes dans la forêt ou encore dans les collines sont les meilleurs exemples du soin apporté au transfert de ce film. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les éclairages nécessaires, pour donner un éclat particulier y compris dans les scènes plus obscures. Les couleurs sont parfaitement bien dosées. 
Sous Titres
Notes
Langues
Film
Bonus
Com
Spatial
Dyn
Surr
Anglais
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
Français
Oui
Non
Non
Bonne
Bonne
Bonne
La piste Dolby Atmos fait vibrer les basses et parvient à nous plonger au cœur de l’aventure car elle se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les séquences marquées par l’utilisation d’effets sonores plus subtiles comme les bruits de la forêt ou encore les arrivées discrètes mais inquiétantes des rampants et des autres infectés. La scène dans l’église, est, à elle seule la preuve de la très répartition de la piste sonore et de la qualité apportée aux habillages sonores du films. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux.
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée Bonus : 0 min
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Pas de Bonus dans l’édition 4K.